En effet, l’humoriste en pleine ascension parlait candidement à La semaine des 4 Julie des thérapies qu’elle a suivies pour son trouble borderline.
«En spectacle, tu parles aussi de ton trouble de personnalité limite. Ça, c’est une blague ou tu as vraiment été diagnostiquée?», demande Julie Snyder.
«J’ai eu le diagnostic à mes 28 ans. Là, je suis rendue à 31 ans. J’ai fait beaucoup de thérapie. Puis, là, je considère… je suis considérée comme rétablie, guérie. C’est-à-dire que je n’ai plus… je ne suis plus un danger pour moi-même. Je n’ai pas d’épisode de rechute. Je suis pratiquement normale. Je vais toujours avoir des petits traits hypersensibles, puis je vais toujours comprendre ce que les personnes avec un trouble de la personnalité vivent», explique avec beaucoup de franchise Maude Landry.
«Tu t’es guérie comment?», demande alors Julie.
«En faisait beaucoup de thérapie comportementale cognitive», répond Maude.
«Oui la DBT (Dialectical Behavior Therapy). Moi, j’ai fait ça, cette thérapie-là. J’ai fait cela avec mon fils qui me permet d’en parler», ajoutait Julie Snyder avec elle aussi une honnêteté désarmante.
«Bonsoir, tout le monde, la grande famille de La semaine des 4 Julie est en deuil, Stéphane Gingues, l’un de nos caméramans est décédé lundi. C’était un être adorable, toujours le sourire aux lèvres et pourtant il s’est enlevé la vie», livrait avec une grande tristesse Julie Snyder.
«Vous comprendrez que nous sommes sous le choc. Sur ce plateau nous avons souvent parlé de problèmes de santé mentale, alors nous offrons toutes nos pensées à Isabelle, la conjointe de Stéphane qui a le courage d’être en coulisses avec nous ce soir…», ajoutait Julie, visiblement ébranlée par la situation.
Elle mentionnait aussi qu’un collègue aurait tout essayé pour le sortir de ce qu’elle qualifie de son mal de vivre…
Julie terminait en mentionnant qu’il ne faut jamais cesser de parler de santé mentale.
Toutes nos sympathies à l’équipe de La semaine des 4 Julie mais aussi à la famille du caméraman Stéphane Gingues.
«De Playboy à Netflix. Pamela, s’assume. Pamela, provoque. Dans ce documentaire, Pamela ne découvre pas son corps, mais dévoile son âme. Souvenir de notre rencontre le 16 juillet 2010 au Banquier», lance Julie.
Les internautes semblent d’ailleurs en accord avec Julie, sur le nouveau visage que donne ce documentaire à la femme qu’on considère avant tout pour son côté physique.
Avez-vous écouté le nouveau documentaire de Pamela sur Netflix?
«Avant de vous présenter nos chers invités, j’aimerais vous partager la décision que j’ai prise. La grande aventure de La Semaine des 4 Julie se terminera à la fin de cette saison, le 6 avril prochain. Après quatre belles saisons consécutives», lançait une Julie émotive, lors des toutes premières minutes de la soirée.
Ne vous inquiétez pas, puisqu’il ne s’agit pas de la fin de Julie Snyder pour autant. Toutefois, la star annonce bel et bien prendre une pause, ce qui indique un besoin de renouveau évident.
«À la fin de la saison, je vais prendre une pause, mais c’est pour revenir avec de nouveaux projets, des nouvelles surprises…», confirme-t-elle.
«On reste ensemble jusqu’au 6 avril et comme le chante si bien Daniel Bélanger: ce sera «la plus belle saison de ma vie». Merci d’en faire partie, depuis déjà 325 émissions, merci d’être dans ma vie et de me laisser une petite place dans la vôtre», partageait l’animatrice sur le plateau et sur ses réseaux sociaux avec une pluie de photos.
«On a commencé à faire de la télévision en même temps à TQS en 1986. Elle est devenue immensément populaire au fil des années, animatrice puis productrice, les deux en même temps ou séparément. Presque 40 ans plus tard, elle est toujours là. Aujourd’hui @juliesnyderofficielle a annoncé qu’elle arrêtait son talk-show en avril. Elle a plein d’autres productions, c’est pas le travail qui manque, mais je sais comment elle se sent aujourd’hui. Mais “the show must go on” et demain elle va défoncer d’autres murs. Il faut autant de courage et de détermination pour démarrer un projet que l’arrêter. Go Julie, go. Xx», écrivait notamment Guy A. Lepage en soutien à Julie.
La semaine des 4 Julie va définitivement nous manquer!
Il faudra être patient pour connaître les futurs projets de la star!
En effet, c’est lors du segment à l’émission qui conscientise les femmes sur le cancer de l’endomètre que l’animatrice revenait sur la mort trop rapide de l’une des personnes les plus importantes de sa vie.
«Ma mère, si elle avait eu cela… évidemment, moi je m’implique depuis 2018, depuis la mort de ma mère. Je ne peux pas croire que ma mère est morte si rapidement. Puis, elle s’est battue, elle a fait tous les traitements, tout ce qui était inimaginable. Il était trop tard et c’est un cancer silencieux. Il faut savoir que c’est la quatrième cause de décès chez les femmes nord-américaines», lançait Julie Snyder, en discutant d’une nouvelle façon de dépister ce cancer féminin qui devrait être acceptée par Santé Canada d’ici trois ans.
«Imaginez-vous quand on va régler cela, les femmes vont mieux vivre», ajoutait avec espoir une Julie qui aura été remplie d’émotions, on le comprend, tout au long du segment.
L’animatrice s’est en effet exprimée sur le sujet après avoir discuté de certains cas de violences conjugales et de féminicides avec Ingrid sur le plateau.
À la suite d’une longue et difficile discussion sur diverses situations, l’animatrice s’est brièvement confiée sur sa propre expérience.
«Je viens d’une famille où il y avait de la violence et ça m’a beaucoup touché», lançait Julie les larmes aux yeux, juste avant la pause publicitaire.
«Je le sais», répond alors simplement Ingrid Falaise, mais avec une empathie évidente et un amour palpable envers l’animatrice vedette.
Un sujet délicat, émouvant et difficile à aborder publiquement, mais extrêmement nécessaire.
Femme je te tue! est de retour dès maintenant sur la chaîne Investigation.
«Sophie, dans le cadre du documentaire Accro: Troubles de dépendance qui est animée par Marie Mai tu t’es confiée à elle sur ton trouble alimentaire (…) merci de partager cela avec le public (…) comment ça se passe pour toi?», demandait Julie Snyder.
«De mon côté, je ne pense pas qu’il y a une guérison complète, je pense pas qu’il va jamais en avoir dans le sens que je gère ces problèmes-là depuis que j’ai l’âge de 16 ans. Donc, j’ai certainement vu une amélioration (…) mais je pense que c’est toujours un trouble qui va rester encré au fond de moi», avouait avec beaucoup d’humilité l’actrice de 22 ans.
«Tu es déjà allée jusqu’à t’évanouir, est-ce que tu t’es évanouie d’avoir trop mangé ou de ne pas avoir assez mangé?», questionnait Julie.
«Pas avoir assez mangé (…) je ne savais pas exactement comment gérer mon alimentation, puis j’étais très sous-alimentée et c’est ça, je manquais d’énergie. Je me sentais faible et j’avais mal au cœur. Ce n’est arrivé qu’une fois et c’est là que j’ai réalisé que je devais aller chercher de l’aide», ajoutait avec franchise Sophie Nélisse!
La star souligne aussi le problème de se comparer à des vidéos Instagram et sur les réseaux sociaux, des apparences qui sont en quelque sorte une illusion.
«La plupart des filles que j’ai connues au courant de ma vie ont des troubles alimentaires, que ce soit léger ou plus intense. Mais ce n’est jamais quelque chose dont on parle tant ouvertement ou qui est abordé…», ajoutait Sophie sur ce problème qui est malheureusement trop présent dans notre société.
Un beau message de courage et de résilience de la part de Sophie Nélisse.
Pour voir le documentaire Accro: Troubles de dépendance, rendez-vous sur Canal Vie le 25 janvier, à 19h!
Si vous souffrez de troubles alimentaires, voici un organisme qui saura vous guider ANEB Québec.
Un moment très touchant puisqu’elle était présente pour discuter de la nouvelle série Mégantic où elle incarne le rôle d’une policière, mais elle y allait également d’une confidence sur sa vie familiale.
En effet, la star mentionne avoir perdu certains moments importants de sa fille aînée puisqu’elle était très carriériste, une discussion qui a débuté en lien avec une question d’Alex Barrette.
«On entend des histoires d’acteurs qui restent troublés par ce qu’ils ont tourné. J’imagine que ça change un peu ta gratitude, ta perception de la chance qu’on a?»
«L’important ce sont mes enfants! Moi j’étais tellement carriériste, puis quand j’ai eu ma première fille Sam, j’ai continué à travailler parce que, caline, je ne voulais pas manquer de job, puis je ne voulais pas qu’on m’oublie, puis je suis capable de tout faire. J’avais une fierté par rapport à cela, Wonder Woman un peu aussi. Finalement je me suis rendu compte que je suis passée à côté de plein de beaux moments. Oui, je me suis réalisée en tant que femme, mais je ne sais pas quand est-ce qu’elle a marché, Sam, quand est-ce qu’elle m’a dit: Je t’aime maman (…) Je m’en rappelle plus», lançait avec émotion Julie.
Elle termine en mentionnant qu’après avoir terminé le tournage de la série Mégantic, elle a réalisé l’importance de profiter.
«Hey j’en ai une vie, j’ai pas d’autres chances après (…) je vais vivre à 100 milles à l’heure», ajoutait Julie.
En tant que parents, avez-vous aussi manqué des moments importants en raison de votre travail?