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Juraj Slafkovsky est de retour sur la patinoire!

Après plusieurs mois d’absence en raison d’une opération, l’attaquant Juraj Slafkovsky était enfin de retour sur la patinoire pour la première fois cet après-midi.

D’ailleurs, le jeune espoir du CH n’avait pas patiné depuis si longtemps qu’il avait l’air de Bambi sur la patinoire alors qu’il a failli tomber à ses premiers pas.

Avant d’enfiler son uniforme, Slafkovsky a affirmé en point de presse qu’il n’avait pas l’intention de participer aux Championnats Mondiaux durant l’été mais qu’il s’attendait à revenir à 100% pour le prochain camp d’entraînement du Canadien.

  • Âgé de 19 ans, Juraj Slafkovsky est le choix de 1ere ronde (1er total) du Canadien en 2022. Il a compilé une fiche de 4 buts et 6 passes pour un total de 10 points en 39 matchs cette saison.

Voyez les images au bas.

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La situation de Juraj Slafkovsky rappelle celle de Kirby Dach

Nous vous rapportions plus tôt cette semaine que la saison de Juraj Slafkovsky était officiellement terminée. 

Après avoir annoncé qu’il serait absent pour une période d’environ trois mois lorsqu’il a été opéré, il y avait de l’espoir de le voir disputer quelques matchs en fin de saison mais finalement ce ne sera pas le cas.

Une première saison qui n’est pas idéale mais le jeune Slovaque a quand même démontré de belles choses.

Disons qu’à 18 ans ce n’est pas donné à beaucoup de joueurs de s’imposer dans la grande ligue. Il faut normalement un certain temps d’adaptation pour s’ajuster à la vitesse d’exécution.

Slaf s’est bien débrouillé mais il est évident qu’il aura du travail à faire pour atteindre son plein potentiel.

Une situation qui rappelle celle de Kirby Dach comme le mentionne Stéphane Waite dans cette séquence.

Dach, un 3e choix au total en 2019 a pris son envol cette saison, à sa 4e année dans la LNH. 

La comparaison est valide. Il faudra laisser du temps à Slaf pour faire sa place mais il a toutes les aptitudes pour s’imposer.

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Dany Dubé critique le poids de Juraj Slafkovsky

Lors du repêchage 2022 de la LNH présenté à Montréal, Kent Hughes et les dirigeants du Canadien sélectionnaient Juraj Slafkovsky au tout premier rang. 

À seulement 18 ans, le slovaque a fait ses débuts dans la LNH en 2022-23, amassant 4 buts ainsi que 10 points en 39 matchs.

Slafkovsky continue son apprentissage alors qu’il a plusieurs points à améliorer dans son jeu, mais il présente tout de même un potentiel très intéressant. 

Sur les ondes du 98,5 Sports, Dany Dubé a fait une chronique plutôt… surprenante ! 

Il a notamment parlé de la taille de certains joueurs du Canadien de Montréal, précisant qu’il y a trop de petits joueurs comme Cole Caufield et Sean Farrell

Toutefois, c’est particulièrement lorsqu’il a discuté de Juraj Slafkovsky qu’il a surpris de nombreux fans du Tricolore.

Selon lui, à 6’3 238 lb, le jeune ailier gauche du Tricolore est trop lourd. Il croit que jouer dans la LNH, un joueur devrait peser un maximum de 210 lb. 

Des propos qui font grandement réagir ! 

Cliquez sur le lien plus bas pour écouter sa chronique en entier : 

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Le Canadien donne une mise à jour sur la situation de Juraj Slafkovsky

Tel que nous vous le rapportions plus tôt ce matin, le Canadien a annoncé que la saison des attaquants Alex Belzile et Sean Monahan était dans chacun des cas terminée.

Ce midi, la direction du Canadien a maintenant donné une mise à jour sur la situation de Juraj Slafkovsky.

Après avoir annoncé qu’il serait absent pour une période d’environ trois mois lorsqu’il a été opéré, on gardait espoir de possiblement le voir disputer quelques matchs avant la fin de la saison.

Mais ce ne sera finalement pas le cas alors que l’on confirme que sa saison est également officiellement terminée.

  • Âgé de 19 ans, Juraj Slafkovsky a compilé une fiche de 4 buts et 6 passes pour un total de 10 points en 39 matchs à sa première saison en carrière dans la LNH.

Plus de détails suivront.

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Blessure au bas du corps : Juraj Slafkovsky sera réévalué en revenant à Montréal

Même si le Tricolore a complété son voyage à l’étranger sur une bonne note, ça aura coûté cher à la troupe de Martin St-Louis.

Après avoir perdu les services de Jakes Evans samedi soir, voilà que le Canadien de Montréal a aussi vu le jeune Juraj Slafkovsky quitter vers le vestiaire, lui qui n’est pas revenu dans le match.

Eric Engels de Sportsnet a confirmé que Slafkovsky s’est blessé au bas du corps et sera réévalué à son retour à Montréal.

L’ailier de 18 ans a quitté la rencontre en troisième période, suite à une blessure à la jambe gauche.

Tout ça semble être arrivé de façon anodine.

Rien de majeur ne semble être arrivé, ce qui pourrait laisser porter à croire qu’il a quitté par mesure préventive.

En étant réévalué à Montréal à son retour de New York, il sera possible de déterminer la nature et la gravité de cette blessure.

Il serait plutôt surprenant de voir Jake Evans en uniforme mardi soir, lui qui portait une attèle au genou gauche samedi soir.

Avec la perte d’Evans et de Slafkovsky, le CH compte maintenant 11 attaquants en santé, ce qui pourrait ouvrir la porte à quelques joueurs.

Anthony Richard pourrait être rappelé de nouveau, tout comme Rafaël Harvey-Pinard, qui connaissent de bons moments depuis le début de la saison.

Si Kent Hughes décide de ne pas utiliser de mouvements, on devrait revoir le format 11 attaquants et 7 défenseurs.

On aura plus de détails sur tout ça dès lundi, ou bien au plus tard mardi.

En rafale

– Le King continue d’embellir sa glorieuse carrière.

– À surveiller.

– Le Montréalais a cumulé 22 points dans une victoire des siens sur les Nets de Brooklyn.

– Toute une performance du centre des Bulls.

– Will Smith, qui pourrait sortir dans les 10 premiers au prochain repêchage, a déjà été coaché par Kent Hughes. [H&L]

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Juraj Slafkovsky veut rester avec les pros pour s’adapter au jeu de la LNH

Juraj Slafkovsky connait une bonne saison, mais il est loin d’être dominant. Certaines personnes croyaient que de l’envoyer au Championnat mondial junior serait une bonne idée pour lui offrir un petit break du cirque de la LNH. Finalement, il ne devrait pas jouer avec la Slovaquie, une nouvelle qui le rend heureux.

Il a expliqué a l’entrainement de vendredi qu’il veut s’adapter au jeu des grands, en jouant avec les grands.

« Je veux m’ajuster aussitôt que possible au jeu de la LNH et devenir meilleur, compter plus de buts et faire de bons jeux. Je pense que tu peux seulement apprendre ça dans la LNH. » – Juraj Slafkovsky via Éric Leblanc de RDS

En fait, personne ne lui en aurait parlé. C’est difficile de faire partie d’une équipe junior si ton équipe pro te garde en place.

« Personne ne m’a parlé du tournoi. Je présume qu’on m’aurait dit quelque chose si je devais y aller. J’ai lu quelque part que les dirigeants n’auraient pas encore pris leur décision finale » – Juraj Slafkovsky via Éric Leblanc de RDS

Martin St-Louis aime particulièrement le travail de sa recrue. Il a lui aussi parlé aux journalistes lors de la séance d’entrainement de vendredi. Le chroniqueur de La Presse, Mathias Brunet, a expliqué pendant l’émission du retour du BPM Sports, vendredi après-midi, que le gros Slovaque devrait rester en poste, surtout en se fiant à ce que St-Louis a déclaré.

« Ça semble réglé pour Slafkovsky, selon ce que laisse entendre Martin St-Louis : il n’ira pas au Championnat mondial junior. » – Mathias Brunet sur les ondes du BPM Sports

Avec 8 points en 21 rencontres, Slafkovsky se débrouille bien. Il est loin d’être le meilleur, mais il évolue bien et est apprécié de ses coéquipiers et entraineurs.

On devrait donc avoir droit à plus de Slafkovsky avec le Canadien pendant les prochaines semaines.

En rafale

– Une fierté canadienne.

– Un beau geste des joueurs du Canadien.

– Les Argentins rejoignent les Croates en demi-finales.

– Byron Archambault finaliste pour le poste d’entraineur-chef chez les Alouettes.

– Grosse signature pour les Padres.

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Marian Hossa ne tarit pas d’éloges à l’endroit de Juraj Slafkovsky

Depuis le début de la saison régulière, le tout premier choix du dernier repêchage ne cesse de s’améliorer dans son jeu. De plus en plus, il fait de bonnes passes solides et des jeux plus intelligents. Il y a encore beaucoup à apprendre, mais tout semble aller sur le bon chemin.

Le jeune de 18 ans totalise quatre buts et sept points depuis le début de la campagne, mais la progression est présente.

Et je ne suis pas le seul à remarquer cette progression chez le Slovaque.

En effet, l’ancien joueur étoile de la LNH, Marian Hossa, a encensé le jeune Slovaque pour son bon début de saison.

Hossa, qui est un Slovaque lui aussi, ne s’est pas gêné pour complimenter Slafkovsky.

Rappelons que Slakovsky est le premier joueur slovaque à sortir au tout premier rang d’un repêchage de la LNH.

Hossa est aussi au courant de la pression à Montréal et confirme que Slafkovsky en aura beaucoup, mais il croit qu’il sera en mesure de la surpasser.

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Fait intéressant, Hossa a mentionné cet été que Slakovsky était prêt pour jouer dans le show.

Au début de la saison, ça semblait être un peu plus difficile pour le jeune de 18 ans, mais il semble s’habituer rapidement au style nord-américain.

Avec deux points en autant de matchs aux côtés de Sean Monahan et Josh Anderson, le CH semble avoir trouvé une combinaison idéale pour la recrue. Hossa semble avoir vu juste.

L’ancien joueur des Blackhawks, des Sénateurs, des Trashers, des Red Wings et des Penguins pour une courte période de temps a vu juste en précisant que Slaf était NHL ready.

On semble avoir de la misère à trouver un comparatif précis pour le numéro 20 de la Sainte-Flanelle, mais personnellement, je vois un peu de Rick Nash et de Marian Hossa dans le kid.

Il a le physique et le talent pour devenir une version similaire à ces deux joueurs, il doit seulement travailler fort pour arriver à leur niveau.

Honnêtement, même s’il peut devenir un peu moins dominant que Nash l’était à Columbus, je ne crois pas qu’on peut être déçu.

Avec quatre buts et trois passes en 19 rencontres cette saison, Slafkovsky est à égalité au dixième rang du club pour le nombre de points et est aussi à égalité au sixième rang pour les buts.

Cole Caufield et Nick Suzuki mènent de loin l’équipe avec 13 buts chacun.

En rafale

– Bedard en rajoute avec cinq autres points.

– Dur coup pour les 49ers.

– Très impressionant!

– Qui voulait voir un léger combat de gardien? Vous serez servis.

– À lire.

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Top 12 des espoirs du CH | 1ère position : La «brute», Juraj Slafkovsky

C’est aujourd’hui la fin de notre décompte annuel des espoirs les plus importants du CH.

Après avoir discuté des mentions honorables, nous avons maintenu l’ordre suivant, un ordre qui, à la lumière des nouvelles informations du dernier camp d’entraînement, méritera une certaine révision en conclusion de cet article :

12. Filip Mesar
11. Jordan Harris
10. Joshua Roy (égalité au 9e rang)
9. Logan Mailloux
8. Sean Farrell
7. Cayden Primeau 
6. Justin Barron
5. Kirby Dach 
4. Lane Hutson 
3. Kaiden Guhle
2. Cole Caufield

Nous voici donc rendus à l’analyse et la justification de la première place de ce palmarès que l’on attribue à nul autre que Juraj Slafkovsky.

Comme le printemps dernier quand, contre vents et marées, on le préférait à Shane Wright un mois et demi avant le repêchage, on ne s’attend pas à faire l’unanimité en plaçant Slafkovsky au premier rang!

Ceux qui choisissent Caufield se disent, en gros, « un tiens vaut que deux tu l’auras . »

Ceux qui choisissent Slafkovsky pensent pour leur part que « dans son cas, je veux bien parier sur les deux tu l’auras! »

C’est le camp qu’on a choisi (de justesse) et qu’on tentera ici de justifier, mais en aucun cas l’idée ne sera de rabaisser l’un pour remonter l’autre : ce sont deux espoirs avec des profils élites différents.

C’est pour ça qu’au final un minuscule .5% les séparent dans notre analyse.

Par ici, on accorde un potentiel général légèrement supérieur à Slaf, avec un 38/40 (37 pour Caufield)

Par là, étant donné son âge et ses réalisations passées dans la LNH, on donne un peu plus d’assurance à Caufield (de réaliser son potentiel 18/20)

Mais du côté de la valeur d’usage (de sa rareté) et de la valeur d’échange, on se doit de donner l’avantage à Slafkovsky.

Au bout du compte, si on avait à mettre des lunettes de dirigeants, Slaf nous apparaîtrait donc comme le plus important espoir de l’équipe, celui autour duquel on bâtirait davantage notre équipe, celui qui serait un peu plus déterminant dans les succès futurs de l’équipe.

1. Juraj Slafkovsky
Potentiel : 38/40
Assurance : 16.5/20
Valeur d’usage (rareté) : 27.5/30
Valeur d’échange : 9/10

Total : 91 / 100

Potentiel
Si on fait exception de Stéphane Richer, double marqueur de 50 buts qu’on comparait parfois à son idole Guy Lafleur, de mémoire, depuis près de 40 ans, aucun joueur repêché par le Canadien n’a soulevé des comparaisons aussi intrigantes et excitantes que Juraj Slafkovsky. Lorsqu’en plus de multiples recruteurs et hommes de hockey, le légendaire Jaromir Jagr trouve lui-même que le jeune Slovaque lui ressemble lorsqu’il avait 17 ans, ça en dit long! Personnalité, physique impressionnant, manière de protéger la rondelle, etc.

Bien sûr, à ce stade-ci, on ne peut parler que de style semblable, un peu comme Gretzky lui-même peut trouver que Elias Pettersson lui ressemble.

Donc, attention amis lecteurs! On ne dit pas que Slaf sera le prochain Jagr!

En temps et lieu, on verra pour les points au compteur, la carrière et les honneurs, mais pour l’instant, si on compare le style, la personnalité et les accomplissements sur la scène internationale des deux joueurs à 17 ans, on n’a pas le choix de dire avec plusieurs recruteurs et hommes de hockey européens qu’ils se ressemblent un peu. Regardez ici comme il utilise sa vitesse et son physique pour ensuite envoyer une superbe à son compatriote Mesar au camp des recrues :

Il y a bien sûr d’autres comparatifs très pertinents qui vont de Nichushkin à Svechnikov en passant par Hossa, Rantanen, Nash et Benn, mais tout ça nous place encore, au bas mot, dans la catégorie des très bons power forward de leur génération, des joueurs souvent très complets ayant une touche spéciale autour du filet, ce que démontre aussi le principal intéressé.

Nous sommes donc en présence d’un joueur au développement physique très avancé pour son âge et dont le potentiel est très élevé même si on n’en connaît pas encore les limites.

Certains comme Scott Wheeler chez Athletic pensent que Slafkovsky pourrait même devenir trop grand et ainsi perdre en efficacité dans le style de jeu qu’il veut jouer. On laissera pour notre part ces hypothèses aux endocrinologues et à Slafkovsky lui-même…

Mais pour revenir à nos comparatifs, j’aime beaucoup les chances de Slafkovsky de devenir un des attaquants de puissance les plus complets de sa génération. Déjà, on voit de multiples facettes dans son jeu, allant de sa créativité, à sa protection de rondelle, en passant par ses replis défensifs et encore ses passes lumineuses :

Bien sûr, on aurait aimé que Slafkovsky enfonce quelques buts en matchs présaison pour nous rassurer un peu plus sur sa touche de marqueur. Mais bon, à sa place, à 18 ans, je pense qu’on aurait été plusieurs à tenir notre bâton un peu plus serré qu’à l’habitude! Caufield, un marqueur encore plus naturel que Slafkovsky, est passé par là l’an dernier exposant 10. Rien d’anormal ici.

À sa défense, il lui est aussi arrivé ceci :

Mais somme toute, malgré quelques matchs plus ordinaires, Slaf a bien géré la pression durant le camp et n’a pas volé sa place dans l’équipe. Les buts viendront parce qu’à chaque match il a eu des occasions de marquer en plus d’en avoir régulièrement créé pour ses coéquipiers.

Assurance
Deux camps s’opposent ici aussi : les pessimistes et les optimistes.

Les pessimistes vont bien sûr pointer en direction de ses statistiques avec Turku et dire que 153 joueurs prometteurs du même âge ont eu des meilleures statistiques que lui dans la Liiga au cours des 12 dernières années. On exagère à peine.

Du côté des optimistes, dont la direction du CH fait partie, on va dire que Turku et la Liiga présentent en général un jeu archi défensif et que Slafkovsky a eu peu de temps de jeu et de liberté pour montrer son véritable savoir-faire. On dénote aussi qu’il a tout de même trouvé le moyen de faire progresser son jeu tout au long de la saison avec Turku.

Or, le vrai Slaf s’est manifesté lors des trois plus gros tournois internationaux auquel il a participé (si on ne compte pas ses deux matchs lors du CMJ qui a finalement été reporté/annulé), le Gretzky-Hlinka, les Olympiques et le Championnat mondial, où il a été plus souvent qu’autrement le meilleur joueur des siens.

On notera que ces deux derniers tournois ont été joués contre des professionnels qui, mis ensemble, comptaient des milliers de matchs d’expérience dans la LNH.

Voilà donc où le CH peut tirer énormément d’assurance que Slafkovsky sera en mesure de réaliser son plein potentiel : en plus de bien s’en tirer chez les pros en Finlande dans un contexte difficile, il a déjà étalé tout son talent de façon très convaincante sur la scène internationale à des niveaux de jeu supérieurs au hockey junior canadien et au hockey universitaire américain.

Puis, au-delà des accomplissements sportifs, on ne peut passer sous le silence son profil psychologique qui semble le rendre parfaitement apte à réussir dans un environnement souvent tendu et bouillant comme Montréal. Slaf est sérieux et très compétitif sur la patinoire, mais il se montre drôle, calme, sûr de lui et débonnaire en dehors de celle-ci. On peut penser qu’avant longtemps, il sera un des grands leaders de l’équipe et qu’il aidera tout le monde à rester sain d’esprit lorsque la pression montera.

Bien sûr, on aurait aimé un peu plus de résultats de sa part au camp d’entraînement. On aurait aussi aimé le voir plus endurant, plus solide sur ses jambes et meilleur lors de deuxième match en deux soirs.

Mais, il a tout de même été meilleur que plusieurs ailiers de l’équipe durant celui-ci, à commencer par Hoffman et Drouin, des compétiteurs directs à l’aile gauche.

Et qu’il ait fait le club sans rien voler à personne est déjà tout un résultat! On compte chaque année sur les doigts d’une seule main (une main avec pas beaucoup de doigts) les jeunes de 18 ans qui jouent dans la LNH.

Enfin, n’oublions pas que pour lui, le camp d’entraînement n’est qu’une partie de son développement et de son adaptation à la LNH. Ça se poursuivra dans les prochaines semaines.

À la place de St-Louis, on ferait un peu comme aux Olympiques et au Championnat mondial, le laissant prendre ses aises sur un troisième trio en début de saison et, le moment venu, si l’adoption se fait bien, lui offrir une audition sur le premier trio.

Slaf ne fera pas que survivre dans la LNH à 18 ans, il a le talent et les outils pour avoir un certain impact dès maintenant et c’est pourquoi il ne devrait pas manquer de glace en haut.

Cette expérience ne fera que le rendre meilleur l’an prochain.

Valeur d’usage
En plus de nous en dire long sur son immense potentiel, la sélection de Slafkovsky au premier rang témoigne aussi de l’incroyable valeur d’usage que le CH voit en Slafkovsky.

Pour le recruteur en chef du CH en Europe Christer Rockstrom, Slafkovsky, avec sa carrure, sera une « pièce du puzzle » très importante d’ici quelques années parmi un paquet de bons joueurs de plus petites statures, comme on peut l’entendre à partir de 7:20 du prochain vidéo.

Mais c’est Nick Bobrov qui à compter de 8:20 y va sans doute du plaidoyer le plus fort en faveur du gros Slovaque, un deux minutes et demi d’anthologie qui nous laisse croire que Bobrov pourrait jouer dans n’importe quel film de scouting!

Considérant la taille de Caufield et Suzuki, les deux vedettes offensives de l’équipe, et l’incapacité des entraîneurs à leur trouver un compagnon de trio apte à les aider sur une base régulière, il est évident que Slafkovsky cochait plusieurs cases pour l’état-major du club.

Bien sûr, Slafkovsky n’évoluera pas nécessairement avec Caufield et Suzuki tout au long de sa carrière. En fait, on ne sait même pas s’il jouera avec eux l’an prochain. Mais l’idée générale c’est que Slaf possède des attributs physiques et des habiletés qui, en théorie, complèteront à merveille les deux autres.

Je pense principalement aux batailles le long de rampes, en fond de territoire ou devant le filet qui aideront surtout Caufield. Je pense aussi à sa capacité à transporter la rondelle qui va alléger la tâche pour Suzuki qui, en raison de sa vitesse et de sa portée, montre un taux de réussite plutôt moyen en avantage numérique dans cette phase de jeu, surtout si on le compare aux meilleurs de la LNH à ce chapitre.

Dans les rangs juniors et depuis leur arrivée chez les pros, ni Suzuki ni Caufield n’ont pu évoluer avec un joueur ayant le profil et le style de Slafkovsky. Peut-être un peu Matt Boldy du côté de Caufield, mais bon…Il faudra laisser le temps à Slaf de s’adapter à la vitesse de la LNH et à des joueurs aussi talentueux que ces deux-là, mais on a toutes les raisons de croire que la pâte va lever tôt ou tard…

Et si on voit en lui des traces de Marian Hossa, il ne faudrait pas non plus se surprendre qu’il évolue un jour en désavantage numérique ainsi que dans les situations cruciales de fin de période ou de fin de match.

Les chevaux de trait ont besoin de glace, beaucoup de glace et il aura à Montréal.

Valeur d’échange
Le fait que le Canadien n’ait pas transigé son choix, que Slafkovsky ait été choisi premier et qu’une majorité d’équipe l’avait vraisemblablement inscrit au premier rang de leur liste en vue du repêchage 2022, n’a fait qu’augmenter et consolider sa valeur sur le marché.

Pour la suite, en ce qui a trait à sa valeur marchande, tout est cependant conditionnel. Comme pour n’importe quel joueur, celle-ci peut atteindre des sommets encore plus élevés comme elle peut se dissoudre telle une cuillerée de sucre dans un verre d’eau chaude.

Même s’il a été choisi premier et qu’il possède un profil de power forward au talent supérieur, un profil très convoité dans toute la LNH, sa valeur peut varier énormément dans la prochaine année en fonction de ce qu’il pourra réaliser ou non.

Une saison de 20 buts et plus et des mentions pour le Calder, voire même le Trophée Calder? Hughes sera mort de rire si on ose l’appeler pour s’enquérir de sa disponibilité.

Une saison couci-couça de 25, 30 points sur le 3e trio? Des renvois chez le Rocket? Hughes se montrera très calme et patient, mais il pourrait prendre des notes si on l’appelle.

Une saison désastreuse causée par une attitude douteuse et/ou une incapacité à s’adapter à la LNH? Sa valeur prendrait une méchante débarque, ce qui placerait Hughes dans une position délicate. Avec son passé d’agent, Hughes se montrerait probablement patient et créatif pour la suite du développement du jeune, mais c’est une situation qui ne serait pas s’en rappeler celle des Oilers avec Puljujarvi il y a quelques années.

Même si à 24 ans, il retombe un peu sur ces pattes et qu’il peut éclore sur le tard, un peu comme Nichushkin vient de le faire à 27 ans avec l’Avalanche, la valeur de Puljujarvi n’a jamais été aussi haute que lors de la journée du repêchage de 2016…

Bref, la prochaine saison sera déterminante pour cet aspect plus business du joueur de hockey qu’est Slafkovsky.

Mais, peu importe comment le scénario va se développer en 2022-2023 ne vous attendez pas à voir Slafkovsky quitter Montréal dans un proche avenir.

Une telle rareté, ça n’a (presque) pas de prix.

Conclusion

Peut-être le Canadien connaîtra-t-il une autre saison catastrophique qui le verra terminer dans les bas-fonds de la LNH lui donnant ainsi la possibilité de repêcher Connor Bedard ou un autre joueur de très fort calibre dans le top 10 en 2023.

Mais pour l’instant, Juraj Slafkovsky, sans être un joueur concession dans le plus pur sens du terme, disons, le sens mcdavidien, représente tout de même un joueur au profil absolument unique au sein de l’organisation, un profil aussi très rare dans la LNH. Un joueur qui, à terme, pourrait peut-être nous rappeler les beaux jours de Kovalev, nous montrer des flashs de Jagr, nous montrer une version plus pesante de Marian Hossa, mais surtout, un joueur qui devrait rendre ses coéquipiers, principalement les Caufield et Suzuki, encore bien meilleurs dans leurs forces respectives.

Bref, le cheval Slafkovsky est présentement le joueur montrant le profil le plus à même de tirer vigoureusement ce club vers le haut.

Prolongation

Classement revisité
Le classement du top 12 que nous avons présenté ici a été établi sur une période de plusieurs mois qui s’est terminée quelque part lors du dernier Championnat mondial junior au mois d’août. C’était donc avant les camps du Canadien, qui ont su nous fournir des nouvelles informations qu’on ne peut ignorer aujourd’hui. 

Par exemple, Joshua Roy a été un des bons joueurs du Canada lors du CMJ, mais Owen Beck n’avait même pas été retenu. On lui avait préféré Riley Kidney. Imaginez!

Sans aucunement avoir été mauvais, suite à une blessure au petit doigt, Roy s’est fait plutôt discret au camp. Le plan de le renvoyer à Sherbrooke semblait très clair depuis des mois.

Mais Beck a pour sa part été une des sensations du camp des recrues et du gros camp du CH. Si bien que Beck, un joueur qui ne comporte aucune faille et qui serait déjà capable de gagner environ 50 % de ses mises au jeu dans la LNH, se devrait aujourd’hui d’être présent dans notre top 12! À notre défense, il était clairement le 13e sur notre liste.

Mais bon, au moment d’écrire ces lignes, je n’hésiterais pas à la placer entre la sixième et la huitième place en étant conservateur.

Grant McCagg le voit même percer la formation du CH dès l’an prochain. Les dirigeants de la Flanelle ont dû lui dire des choses, car Beck, le meilleur joueur-étudiant de toute la LCH l’an dernier (le Trophée Bobby Smith!), n’a fait ni une ni deux et a décidé de mettre ses études de côté cette saison pour se concentrer uniquement au hockey.

Un autre qui a fait un bond de géant dans notre estime est bien sûr l’autre brute de 6’4, 238 lb, Arber Xhekaj. On avait aimé sans plus Xhekaj à la Coupe Mémorial. On voyait son énorme confiance à chacune de ses présences sur la patinoire, mais il avait été très souvent brouillon avec la rondelle, se fiant un peu trop sur son avantage physique évident. C’est pourquoi on l’avait classé dans nos mentions honorables, disons dans le top 15. Mais Xhekaj a justement corrigé exactement ce qu’on lui reprochait et semble avoir compris très rapidement que la gestion de la rondelle doit être beaucoup plus sécuritaire et efficace dans la LNH.

Aujourd’hui, je n’aurais par exemple aucun mal à exclure un Harris (11e) du top 12 pour inclure Xhekaj, qui présente un profil beaucoup plus rare.

On le ferait même passer devant Barron – un des grand perdant du dernier camp – qui n’a pas semblé avoir progressé suite à sa blessure qui a sans doute affecté sa préparation et son entraînement estival. Xhekaj, qui ne présente pas non plus de grandes faiblesses dans son jeu, semble même avoir des chances très légitimes de s’établir un jour dans un très bon top 4 de la LNH.

Donc, en date d’aujourd’hui, si on avait à refaire notre classement final, ça ressemblerait plutôt à ceci :

12. Joshua Roy (égalité avec Justin Barron ?)
11. Logan Mailloux (Dommage qu’il n’ait pas pu jouer au camp…)
10. Filip Mesar
9. Arber Xhekaj
8. Cayden Primeau
7. Sean Farrell
6. Owen Beck
5. Kirby Dach
4. Lane Hutson
3. Kaiden Guhle
2. Cole Caufield
1. Juraj Slafkovsky

Rien ne change dans le top 5, mais beaucoup de mouvements entre les rangs 6 à 12!

Bonne saison tout le monde!

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Renaud Lavoie croit qu’il serait surprenant de ne pas voir Slafkovsky et Xhekaj commencer avec le CH

Arber Xhekaj connaît un excellent camp d’entrainement avec le Canadien de Montréal et il en surprend plus d’un avec tous ce qu’il démontre sur la patinoire.

D’abord, il est arrivé au camp avec une charpente impressionnante, soit 6 pieds 3 pouces et 238 livres, les mêmes chiffres que Jurak Slafkovsky. Le défenseur s’est rapidement fait connaître avec son jeu robuste et physique, mais a aussi démontré qu’il avait de très belles aptitudes offensives, tout en étant un défenseur responsable dans sa zone.

Slafkovsky, quant à lui, avait toutes les attentes qu’une ville comme Montréal pouvait avoir sur un joueur de 18 ans, tout juste repêché au premier rang.

Cependant, son camp ne semble pas avoir convaincu plusieurs partisans et recruteurs.

Renaud Lavoie n’est pas tout à fait de cet avis. Il croit en fait qu’il serait surprenant de ne pas voir Slafkovsky et Xhekaj commencer la saison régulière à Montréal.

Pour ce qui est du colosse défenseur, ce serait vraiment surprenant du contraire, en effet. Non seulement il connaît un excellent camp, en plus d’impressionner durant les matchs préparatoires, Xhekaj peut aussi profiter du manque de profondeur à la défense chez le Tricolore. Surtout avec la blessure de Joel Edmundson, ça ouvre une belle porte au défenseur de 21 ans.

De plus, comme Renaud Lavoie le dit, on a besoin de joueurs comme Xhekaj.

Un défenseur robuste, qui peut protéger et défendre ses coéquipiers lorsque nécessaire, tout en ayant un bon flair offensif, ça vaut de l’or.

Du côté de Slafkovsky, son camp peut en effet être décevant pour plusieurs amateurs de hockey.

Avec la congestion à l’attaque chez le Tricolore, il serait surprenant pour moi de voir le jeune Slovaque commencer avec le grand club, car il ne m’a pas particulièrement impressioné.

Mais il faut être patient avec lui, il est toujours en période d’apprentissage. Il doit aussi s’habituer à une plus grande glace qu’en Europe.

Avec Caufield, Suzuki, Anderson, Dadonov, Dach, Monahan, Dvorak, Hoffman, Gallagher, Drouin, Armia, Evans, Pitlick et Pezzetta, on est déjà à 14 attaquants avec un contrat à un volet. Sans compter Paul Byron qui est présentement sur la liste des blessés.

À moins que le Canadien échange deux attaquants, il devra soit envoyer Slafkovsky ou Pezzetta à Laval, mais ce dernier devrait d’abord passer par le ballotage.

Malheureusement, j’ai une forte impression que Pezzetta va se faire réclamer, car il est encore jeune, toujours intense et ajoute beaucoup de grit à un club.

Stéphane Waite était de passage à l’émission Les Amateurs de Sports sur les ondes du 98,5 aujourd’hui, et lui aussi est du même avis que Renaud Lavoie sur Slafkovsky.

Sans aucun doute, Kent Hughes aura de grosses décisions à prendre d’ici le début de la saison régulière.

En rafale

– Ne manquez pas ça!

– Êtes-vous d’acoord?

– Belle analyse.

– À lire.

– En effet.

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Dans les coulisses

Juraj Slafkovsky : personne ne baisse les bras malgré ses débuts décevants

Jeudi, Kent Hughes a avoué, sur les ondes du Ray and Dregs Podcast de Darren Dreger et Ray Ferraro, qu’il est un peu déçu des performances de Juraj Slafkovsky depuis le début des matchs préparatoires. Même s’il est déçu, Kent Hughes ne baisse pas les bras, répétant encore la même phrase depuis le repêchage.

«Nous ne cherchions pas le meilleur joueur à 18 ans, nous cherchions le meilleur joueur de la LNH pour l’avenir.» – Kent Hughes via Marc Dumont de Montreal Hockey Now

C’est rassurant que le directeur général ne baisse pas les bras, c’est sûr, mais plusieurs partisans ont peur et sont très déçus du premier choix au total. Renaud Lavoie de TVA Sports était de passage à l’émission JiC et a confirmé les craintes de plusieurs : il y a trop d’attentes envers le Slovaque.

«Au début du mois de juillet, on ne savait même pas qui allait être le premier choix du repêchage. D’après vous, si on ne savait pas qui allait être ce joueur à quelques heures de l’encan, est-ce parce que c’était un formidable repêchage?» – Renaud Lavoie de passage à l’émission JiC de TVA Sports

Évidemment, Slafkovsky est loin d’être un Crosby, McDavid ou Matthews, mais il fallait s’attendre à ce que les gens aient beaucoup d’attentes envers lui. Le problème, c’est qu’à la moindre erreur, tout le monde risque de s’acharner sur lui.

Même si Renaud Lavoie dénonce le fait qu’il y a trop d’attentes envers Slafkovsky, il a pris le temps de lui lancer une flèche. Selon le journaliste, le fait que le Slovaque ne mette du ruban que sur la pointe de son bâton est un problème.

«Moi je me dis une chose. Si Gretzky, Lemieux et Auston Matthews jugent pertinent de mettre du « tape » partout sur leur palette, il y a une raison! Et je te parle des meilleurs joueurs de la LNH.» – Renaud Lavoie de passage à l’émission JiC de TVA Sports

Darren Dreger était de passage au Morning Show de TSN 690 et a expliqué que même si Hughes a avoué être déçu, c’est loin d’être fini pour Slafkovsky. La meilleure façon de le voir, comme l’a expliqué Hughes, est de voir à quel point le géant slovaque était dominant au tournoi des recrues de Buffalo. Ce sont, pour la plupart, des joueurs qui atteindront la LNH un jour et qui joueront contre lui. S’il domine là-bas, il devrait dominer dans le futur.

Il faut continuer de le dire : Slafkovsky est un projet. Il faut être patient et il faut le supporter. Les Canadiens feront tout en leur pouvoir pour le soutenir et le faire développer au meilleur de ses capacités.

En rafale

– Les Sabres réussiront-ils enfin à faire les séries cette année?

– La NFL doit faire des changements de règles pour protéger les quart-arrières.

– Les Panthers offrent un contrat à la recrue non repêchée.

– Il ne veut pas courir après un emploi, mais veut aider le football canadien à grandir.

– Il y a de la compétition en attaque chez les Maple Leafs.