Juraj Slafkovsky a connu un bon match, jeudi soir, contre les recrues des Sabres de Buffalo. Il a démontré de belles facettes de son jeu, mais Bob Hartley a trouvé une faille à améliorer.
Bob Hartley était en ondes lors de l’émission du retour du BPM Sports, vendredi après-midi, et a discuté d’une lacune du premier choix au repêchage. Une lacune présente, mais qui se corrige bien.
«Slafkovsky est loin de m’avoir déçu. […] Il s’est peut-être exposé un peu physiquement. Il reste que ça a donné le but de Mesar, parce que, quelle force dans le coin, quelle détermination. De l’autre côté, il a coupé dans le centre de façon très dangereuse. Le kid là, il y a quelqu’un qui va être obligé de s’assoir avec avec pis de lui dire « ralentis tes ardeurs ».» – Bob Hartley sur les ondes du BPM Sports
Slafkovsky joue dangereusement. Il créée de nombreux jeux qui mènent à des chances de marquer, mais il se met en danger à multiples reprises. Hartley explique que, pour l’instant, avec des jeunes qui n’ont pas d’énormes physiques, ça peut passer, mais qu’une fois en compagnie d’hommes dans la LNH, il pourrait se faire «pincer».
La bonne nouvelle, c’est qu’il a le physique de l’emploi. Il fait partie des cinq joueurs les plus lourds de la LNH, ce qui lui donne un avantage majeur sur les mises en échec. Le problème, c’est qu’un seul mauvais coup dans un angle mort et ça peut faire mal.
Si on pense d’un autre point de vue, la santé de Slafkovsky est une chose, mais s’exposer aussi souvent peut créer des revirements qui pourraient coûter cher dans la LNH.
Mine de rien, ce n’est que son premier match dans l’uniforme du Canadien et ce n’en était pas un officiel non plus. Il y a place à l’amélioration, mais il a aussi le temps pour s’améliorer. Avec la reconstruction du Canadien, rien ne presse, et avec un Martin St-Louis derrière le banc, on peut s’assurer que la leçon sera vite apprise du grand Slovaque que l’on qualifie souvent de très mature.
Juraj Slafkovsky a connu un premier match de toute beauté au tournoi des recrues à Buffalo. Il ne faisait pas partie de l’alignement de l’équipe vendredi soir, probablement pour le reposer, mais il ne reviendrait tout simplement pas dans le tournoi.
L’ancien recruteur du Canadien, Grant McCagg, a fait remarquer sur Twitter, en début de match, que le commentateur de la diffusion des Devils pour le match de ce soir a laissé entendre que Slafkovsky ne reviendrait pas pour le reste du tournoi.
Devils broadcaster said they were told that Slafkovsky wouldn’t play again in the tournament.
Avant de partir en peur, il faut se dire qu’il ne s’agit probablement pas d’une blessure. Plusieurs joueurs importants, incluant lui, ont été laissés de côté pour le match contre les Devils, vendredi. Par contre, il serait presque impossible qu’ils soient tous blessés.
Les Canadiens n’ont que trois rencontres pour voir plusieurs jeunes joueurs en situation de match. Il est normal qu’il y ait un certain roulement. On voulait probablement dérouiller Slafkovsky et lui permettre de se donner une confiance avec le chandail du CH. Maintenant, il semblerait que c’est l’heure du repos jusqu’au camp des recrues du Canadien.
Tout ça n’est qu’hypothèse, mais c’est l’idée qui tient le plus la route.
Le Slovaque a prouvé ce qu’il avait à prouver, jeudi soir. Son excellent jeu pour garder la rondelle dans le coin de la bande avant de servir une bonne passe à Filip Mesar a fait tourner bien des têtes chez les partisans du Canadien.
Même s’ils n’ont pas gagné vendredi soir, les recrues du Canadien nous ont donné droit à du jeu époustouflant. Avec Slafkovsky en dehors du décor, les partisans ont pu apprécier les prouesses des autres joueurs de talent comme Filip Mesar, Owen Beck, Emil Heineman, Jordan Harris et William Trudeau, pour ne nommer que ceux-là.
Il ne faut pas craindre une blessure aux recrues des Canadiens. Les joueurs absents se reposent pour être prêts pour le prochain tremplin : les camps d’entrainement du Canadien.
En rafale
– Sidney Crosby a de bons mots pour le défenseur des Canadiens.
«J’ai quelques amis qui m’ont envoyé les propos de Sidney. C’est vraiment cool. C’est spécial.» https://t.co/iwvpWlDgHa
Juraj Slafkovsky entamera sa première saison de hockey en tant que membre des Canadiens de Montréal. Qu’on le veuille ou non, les attentes envers lui sont immenses. Il ne faut toutefois pas lui mettre de la pression, peu importe son parcours.
Julian McKenzie de The Athletic était de passage à l’émission Melnick in the Afternoon de TSN 690, lundi, et a expliqué que voir Slafkovsky commencer la saison avec le Rocket de Laval dans la LAH ne lui ferait pas de mal.
«Tu as besoin de le voir au camp d’entrainement avec les autres joueurs avant de pouvoir le juger. C’est ce que l’équipe va faire. Par contre, je crois qu’il est beaucoup trop tôt, même s’il est un premier choix au total, pour déterminer s’il est prêt à jouer dans la LNH. La Ligue américaine est le meilleur endroit pour commencer. Ça ne lui ferait pas de mal de le faire commencer dans la LAH.» – Julian McKenzie sur les ondes de TSN 690
Bien évidemment, si le parcours d’un joueur est plus sinueux, cela ne veut pas dire qu’il ne sera pas excellent plus tard. Kent Hughes avait expliqué, avant le repêchage, qu’il sélectionnerait le joueur avec le meilleur potentiel, pas le meilleur actuellement.
De toute façon, le Canadien n’a pas besoin d’un gros marqueur présentement. La formation commence sa reconstruction, ce qui laisse le temps aux jeunes de se développer à leur rythme sans stress additionnel.
La technique de la LAH a fonctionné pour plusieurs autres joueurs. On dirait que jouer avec des joueurs d’un moins bon calibre redonne une certaine confiance aux joueurs. Cole Caufield a connu un bref passage avec le Rocket l’an dernier et il a terminé la saison en feu. Jesperi Kotkaniemi n’a pas évolué comme prévu avec Montréal, mais après son passage dans la LAH, il a connu une très bonne séquence.
La morale de tout ça est qu’il ne faut pas précipiter les choses avec Slafkovsky. C’est toujours plus difficile de bien paraitre sous la pression. Il en aura de la pression, mais la limiter l’aiderait à améliorer son jeu à son rythme et à atteindre le maximum de son potentiel.
En rafale
– Bo Bichette claque trois circuits en un seul match.
VIDÉO – Pas un, pas deux, mais bien trois circuits pour Bo Bichette! 🔥https://t.co/7mEvE7ovYj
La course au trophée Calder s’amorce bientôt dans la LNH. Les paris sportifs entourant le hockey sont nombreux et voilà que les cotes pour le trophée Calder sont dévoilées. On retrouve plusieurs grands noms dans cette liste, mais le plus intéressant est bien celui de Juraj Slafkovsky.
Comme le rapporte Montreal Hockey Now, les premières cotes ont été dévoilées sur le site Bodog.
The NHL betting oddsmakers have made Shane Wright an early favourite over #GoHabsGo Juraj Slafkovsky. This time, it’s for the 2023 Calder Trophy.
Slafkovsky se classe en huitième position avec une cote de +1000. Ce n’est pas surprenant qu’il ne soit pas dans le top 3 ou même 5. Ce qui attire l’attention est que Shane Wright, qui a été sélectionné trois échelons plus bas, se retrouve en septième position, tout juste devant Slafkovsky, avec une cote de +850.
Voici comment fonctionnent les cotes américaines : Les cotes sont précédées d’un (-) ou d’un (+). Les événements plus probables de se produire auront un (-) devant, tandis que les (+) rapportent plus. S’il y a un (-), exemple -110, il faudra miser le nombre indiqué (110$) pour en gagner 100. S’il y a un (+), exemple +200, vous remporterez le nombre indiqué (200$) si vous misez 100$.
Sans grande surprise, c’est l’attaquant des Ducks, Mason McTavish, qui occupe le premier rang avec une cote de +400. Par contre, il n’est pas seul au sommet. Le défenseur des Sabres de Buffalo, Owen Power, possède lui aussi une cote de +400. La lutte s’annonce chaude au sommet.
Pour revenir à Slafkovsky, il est seul, avec Wright, dans le top-15 à avoir été repêché en 2022. Les autres sont tous plus vieux. S’il remporte le trophée cette année, ce sera tout un exploit. Par contre, après la prestation de Mason McTavish au Championnat mondial junior, ce serait surprenant qu’un autre que Power le dépasse.
Voici le classement complet des cotes pour le trophée Calder en vue de la saison 2022-23.
Slafkovsky est habitué de ne pas être premier selon les prédictions, mais ça ne l’empêche pas de continuer à performer. Même si les cotes ne sont pas en sa faveur en ce moment, tout peut changer. Après tout, la saison n’est même pas encore commencée.
– L’ancien joueur étoile espagnol n’est toujours pas à la retraite.
👀👀👀But special talent is dying because of it. From a very young age boys are being told what to do and they are teaching plans for the game. https://t.co/vz9mEbdVNa
Le Canadien possédait deux choix de première ronde au repêchage de 2022 et, étonnamment, les deux sélections étaient des joueurs slovaques. Ce qui est encore plus surprenant est que les deux sont de très bons amis qui se suivent depuis leur tendre enfance.
Au repêchâge, le 26ème choix au total, Filip Mesar. a dévoilé que lui et Juraj Slafkovsky étaient de bons amis depuis leur enfance. Encore plus intense ; leurs pères sont de très bons amis, donc les deux familles se côtoient très souvent. Cette année, les deux familles slovaques ont même pris des vacances ensemble. En voilà un bon moyen de construire une chimie entre coéquipiers!
Dans une récente entrevue avec NHL.com, l’attaquant Filip Mesar s’est confié sur sa relation avec le premier choix du dernier repêchage.
«Je suis très heureux d’être [un des] deux gars slovaques ici. Ce sera peut-être facile de m’adapter ici. Nous sommes deux très bons amis et j’acquiers de l’expérience de lui.» – Filip Mesar via NHL.com
Pour l’instant, tout semble se dérouler à merveille pour l’espoir du Canadien qui a déjà paraphé sa première entente professionnelle, dès la fin du camp de développement. Cette nouvelle entente lui permettra de s’aligner avec le Rocket de Laval dès 2022-23, mais il pourrait aussi devoir aller jouer dans la OHL avec les Rangers de Kitchener.
Peu importe où il jouera cette année, il ne retournera pas en Slovaquie, là où il a récolté 8 buts et 8 passes pour 16 points en 37 matchs avec Poprad dans la Tipos Extraliga, plus grande ligue professionnelle de Slovaquie.
Avec deux options qui s’offrent à lui, Mesar aimerait mieux jouer à Laval et avoir la chance d’être réuni avec son ami.
«Peut-être que la AHL va être la meilleure option pour moi et, en ce moment, je me bats pour ça.» – Filip Mesar via NHL.com
Déjà avec un contrat en poche, Filip Mesar ne perd pas de temps pour faire sa place à Montréal, mais il voudrait commencer son parcours dans la Belle Province, en portant les couleurs du Rocket, à Laval.
En rafale
– Leylah est de retour en action ce soir. Au Canada en plus!
LEYLAH ANNIE FERNANDEZ effectue son retour au jeu à Toronto ce soir, ne manquez pas son match sur nos ondes vers 19h! 🎾🇨🇦🔥 pic.twitter.com/aKj6THFYkS
Avec la sortie un peu rapide en séries de Shane Wright des Frontenacs de Kingston et les performances encore une fois éblouissantes de Juraj Slafkovsky sur la scène internationale avec la Slovaquie, le débat à savoir qui sera la toute première sélection du prochain repêchage fait de plus ne plus rage.
Et ce débat doit commencer à être pas mal intéressant, voire assez intense, dans la tête des dirigeants du Tricolore… et de ses partisans qui auront le premier choix à Montréal le 7 juillet prochain.
La Flanelle, minable au centre depuis les pertes de Jesperi Kotkaniemi et surtout celle de Phillip Danault, peut-il lever le nez sur une valeur aussi sûre que Wright à cette position névralgique, un joueur cérébral qui se situera vraisemblablement quelque part entre Nick Suzuki et Patrice Bergeron ?
Mais le minuscule Canadien, avec ses Caufield, Gallagher, Byron, Drouin, Hoffman, Suzuki, Evans, Pitlick et bientôt Ylonen, peut-il ignorer un ailier dominant et archi talentueux de 6’4, 220 lbs à 18 ans? Un ailier qu’on oserait présentement comparer avantageusement à des Svechnikov et Rantanen au même âge ?
On vous propose donc une courte série de deux articles dans lesquels on analysera le genre de questions que se posent peut-être ces jours-ci Kent Hughes et sa bande…
Commençons par Wright aujourd’hui. On poursuivra avec Slafkovsky demain.
Quel genre de joueur est-il et pourquoi le repêcher?
Je ne m’attarderai pas trop longtemps sur le genre de joueur qu’il est. À ce stade-ci, tout le monde connait Shane Wright et sait qu’il ressemble à un mélange de Bergeron et Suzuki, si on veut demeurer avec des comparatifs chez les droitiers…
Wright est le joueur de centre le plus complet de toute la cuvée. Voilà des mots qui devraient peser très lourd dans l’esprit de n’importe quel recruteur quand on sait à quel point cette position est cruciale au hockey et difficile à combler pour les dirigeants.
Wright fait tout bien, voire très bien. Il est efficace et rapide dans sa prise de décisions. Il ne fait à peu près jamais d’erreurs flagrantes. Son processeur hockey est pratiquement sans failles. Wright cherche constamment à faire le meilleur jeu (Allo MSL!) , rarement le plus spectaculaire, rarement le plus compliqué, et ce jeu, il l’a le plus souvent identifié avant de recevoir la rondelle. C’est pourquoi Wright « joue vite », ce qui est probablement la qualité la plus recherchée par une majorité d’entraîneurs en 2022.
Rajoutez à cela que Shane Wright possède exactement le genre de tête sur les épaules que doit rechercher le Canadien avec son milieu où la pression et les tentations sont aussi fortes!
Bref, si tu ne repêches pas Wright, tu pourrais passer de nombreuses années à te chercher un joueur de centre et une personne de cette qualité… et tu n’en trouveras peut-être pas. Le cas échéant, tes chances de Coupe Stanley sont probablement renvoyées aux calendes grecques.
Quelles sont les chances de se tromper royalement en le sélectionnant?
Dans un premier temps, tout dépend des attentes avec Wright. Si on pense McDavid, Matthews ou MacKinnon, on sera déçu. Si on pense Bergeron, Suzuki, O’Reilly on risque d’être fort satisfait. Mais ça aussi, vous l’avez déjà entendu.
Je vois un peu la sélection au repêchage de Wright comme une valeur sûre dans un restaurant « correct » mais qu’on ne connaît pas trop. Il y a peut-être un meilleur choix sur le menu, mais peut-être pas non plus!
Bref, en théorie, les chances de se tromper royalement sont minces avec Wright.
Les comparaisons avec de hauts choix « flops » comme Nolan Patrick ou autre Yakupov ne tiennent tout simplement pas la route à nos yeux.
Ryan Nugent-Hopkins? On est déjà beaucoup moins dans le champ et RNH n’est pas un « flop ». Mais je pense que la force et l’implication physique de Wright sera supérieure à celle du centre des Oilers, tout comme son tir et sa vitesse d’exécution.
Donc, on en revient encore à Bergeron et Suzuki.
Mais puisque son accélération est supérieure à celle de Suzuki au même âge, que sa dégaine est aussi plus rapide, et que tout le reste s’équivaut, je ne vois pas pourquoi ni comment il pourrait devenir un joueur inférieur au numéro 14 du CH.
Pour faire simple concernant Wright, je dirais donc que Suzuki est son plancher et que Bergeron est son plafond. L’un est devenu assez rapidement un marqueur d’une soixantaine de points qui progresse encore et l’autre est un hall of famer assuré.
Pas si pire!
Sous cet angle, choisir Wright can’t be wrong, right?
Quelles sont les chances qu’il soit le meilleur joueur de la cuvée dans 5 ans?
Ah! Voilà la question qui tue concernant l’Ontarien!
Celui qui est identifié comme le premier choix consensuel du repêchage 2022 depuis son entrée spectaculaire dans la OHL à 15 ans (39 buts!), n’a pas connu la progression fulgurante attendue de sa part dans le junior. Cela en a refroidi plus d’un dans la dernière année. On remet en doute son potentiel…
Présentement, on pourrait même avancer que Slafkovsky – et possiblement Nemec – sont en avance sur lui dans l’esprit de plusieurs observateurs.
L’année « covid » que Wright n’aura pas joué a-t-elle nuit à sa progression ? Quoi qu’en dise son coach à Kingston, il faut logiquement répondre « oui » à cette question.
Mais est-ce que cette année pourra être rattrapée d’une manière ou d’une autre? Possiblement, surtout si on considère l’intelligence et le sérieux au travail du principal intéressé.
Chose certaine, Wright n’aura pas hypothéquer son corps lors de la saison 2020-2021 et à 6’1 et plus de 185 lbs, il semble déjà physiquement apte à jouer dans la LNH, surtout si on le compare à un Jack Hughes en 2019.
Noah Warren (@OlympiquesGAT) levels Shane Wright with a huge hit in the defensive zone in the first period of the CHL Top Prospects Game.#2022NHLDraft
Même si on se rappelle de la percutante mise en échec de Noah Warren à son endroit lors du matchs des meilleurs espoirs de la LCH, on pourrait ajouter que, généralement, par sa manière de jouer, Wright ne s’expose pas trop aux blessures. Même s’il n’hésite pas à jouer dans le trafic, ses touches de rondelle sont généralement courtes et sa tête est haute. En comparaison, même s’il est beaucoup plus costaud, par son style de jeu, Slafkovsky pourrait s’exposer un peu plus aux contacts risqués dans la LNH, comme ç’a été le cas à quelques reprises lors du Championnat mondial.
Considérant tout cela, et si on reformule la question, est-ce que Wright a des chances de rattraper un peu le temps perdu et de dépasser ses principaux adversaires du repêchage au cours des prochaines saisons?
L’Ontarien possède déjà un tir élite et une intelligence unique. S’il parvient à gagner un peu en force et en vitesse sur patins, il pourrait ajouter une ou deux autres qualités de pointe à son jeu et ça pourrait consolider sa position comme meilleur joueur du repêchage 2022 dans cinq ans.
Mais, à ce compte, on peut probablement en dire autant du reste du top 5…
Du reste, dès qu’on ne tombe pas sur une année avec un joueur « générationnel », il n’est vraiment pas rare que cinq ans plus tard, le premier choix ne soit pas le meilleur. C’est même un peu la norme. Il y a 209 autres joueurs repêchés chaque année!
Conclusion partielle Au delà du commérage et du marketing entourant le premier choix, ne pas repêcher Wright comporte un risque assez important au strict plan hockey pour le Canadien. La ligne de centre fait partie intégrante de la colonne vertébrale de n’importe quel club champion. Au fil des ans, bien des clubs ont gagné la Coupe sans nécessairement compter sur des ailiers de puissance de premier plan, car elle pouvait compter sur au moins deux, voire trois joueurs de centre de grande qualité.
De plus, on peut douter que Suzuki soit véritablement un joueur de centre numéro un dans un club champion. En théorie, avec son potentiel plus élevé, la sélection de Wright viendrait régler le problème en offrant la chance à organisation de repositionner Suzuki dans une chaise plus confortable.
À la lumière de ces réflexions, il faudrait que Slafkovsky serve tout un knock-out à Kent Hughes et l’état-major du Canadien pour le faire renoncer à un choix aussi alléchant.
Mais, après ses surprenants Jeux olympiques n’est-ce pas justement encore ce qu’il est en train de faire ces jours-ci au Championnat mondial ?
Top NHL prospect Juraj Slafkovsky makes Kazakhstan look silly. Dangles coast to coast and draws a penalty shot. #NJDevilspic.twitter.com/EmoDPwmgy3