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Le tabagisme passif maintenant reconnu

Top Santé rapporte un jugement provenant d’une cour d’appel française qui valide le concept de « tabagisme passif » et tranche en faveur d’une enseignante qui décriait le phénomène.

Cette enseignante originaire de Toulouse a dû se faire enlever un poumon à la suite d’un cancer dont l’origine est suspecte, puisque la dame ne fume pas.

S’il est difficile de tracer un lien clair entre le tabagisme passif et ce genre de cas, la cour d’appel en question semble avoir été convaincue par la plaidoirie de la plaignante.

Il s’agit d’une grande première, car les tribunaux du monde entier sont souvent réticents à accepter une notion de causalité dans ce genre d’affaires.

Or, des statistiques tendent à démontrer que le phénomène du tabagisme passif est bien réel et qu’il pourrait même tuer 1 personne sur 100.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’était aussi penchée sur la question en 2004, avant de conclure : « Le tabagisme passif résulte de la fumée qui envahit restaurants, bureaux ou autres espaces clos lorsqu’il y a combustion de produits du tabac, comme des cigarettes. Ses effets nocifs concernent tout le monde. Et il n’existe pas de seuil au-dessous duquel l’exposition à la fumée du tabac serait sans danger ».

On peut s’attendre à ce que plusieurs tribunaux emboîtent le pas dans ce dossier, à la suite de cette affaire qui fait office de jurisprudence.

 

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Cellulaires et cancer du cerveau : un précédent

Le lien suspecté entre l’utilisation massive du téléphone cellulaire et certains cancers du cerveau n’est pas nouveau. Depuis les débuts de cet appareil moderne, les inquiétudes sont nombreuses quant à ses effets possibles sur le cerveau.

En 2011, le Centre international de recherche sur le cancer de l’OMS publiait un communiqué indiquant que les fréquences des téléphones portables étaient effectivement potentiellement dangereuses.

Mais voilà qu’un véritable précédent dans ce dossier a été créé récemment en Italie. En effet, selon ce qu’annonce radio-canada.ca, un homme atteint d’une tumeur, monsieur Innocenzo Marcollini, a convaincu un tribunal italien que l’utilisation de son téléphone était responsable de son diagnostic.

Le plaignant affirme avoir utilisé son appareil de 5 à 6 heures par jour pendant 12 ans. Appelée à commenter cette décision, la professeure Magda Havas, de l’Université Trent en Ontario, se dit en accord.

Elle déclare : « On commence à reconnaître qu’on ne peut pas placer un émetteur d’ondes sur notre cerveau sans s’attendre à ce que cela ait des effets. »

Rappelons que le Canada (Santé Canada), quant à lui, ne reconnait pas la causalité du téléphone cellulaire pour des cas de cancer ou de tumeur.