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Juste pour rire se place à l’abri de ses créanciers, plusieurs événements annulés

Le Groupe Juste pour rire s’est placé sous la protection de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité à la suite de graves difficultés financières.

Les festivals Juste pour rire et Just for Laughs (une institution montréalaise depuis 1983), considérés comme l’un des événements humoristiques les plus importants et les plus prestigieux au monde, sont annulés.

Ce festival attirait chaque été plus de deux millions de personnes à Montréal. Malheureusement, la prochaine édition de ce festival a été annulée, au grand dam des humoristes et des fans. Après un examen approfondi des alternatives, le conseil d’administration a conclu qu’une réorganisation était nécessaire en raison de problèmes financiers.

Plusieurs facteurs ont été attribués aux problèmes financiers de l’entreprise. La pandémie était en tête de liste, obligeant le festival à interrompre ses activités deux années de suite, ce qui a entraîné une réduction significative des recettes, alors que la société avait encore presque tous ses frais généraux. Ce défi a été exacerbé par une forte inflation, qui a entraîné une augmentation sans précédent des coûts et des pressions financières. Les médias et l’industrie des festivals gratuits ont également été confrontés à des difficultés particulières. Les consolidations de réseaux et les réductions budgétaires des plateformes de diffusion en continu et des réseaux ont rendu la production télévisuelle plus difficile.

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Le groupe vise, dans le cadre de sa restructuration, à poursuivre les activités de Juste pour rire à petite échelle. Pour rester à flot, le groupe pourrait chercher des investisseurs ou vendre des parties de son activité.

Le licenciement de 75 employés a été confirmé, soit 70% de ses effectifs, selon La Presse.

Les autres annulations comprennent la comédie musicale Waitress à Montréal et à Québec, ainsi que les spectacles de Mesmer, Neev, Eve Cote, Jean-Sébastien Girard, Louis T., et Mélanie Couture. Juste pour rire a annoncé que les personnes ayant acheté leurs billets directement auprès des salles de spectacle seraient remboursées, tandis que celles qui les ont achetés par l’intermédiaire du festival et de plateformes telles que Ticketmaster pourraient devoir contacter leur fournisseur pour demander un remboursement.

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Juste pour rire débranche ses galas, mais s’offre Yvon Deschamps

Les galas Juste pour rire existent depuis plus de 30 ans et se sont inscrits dans l’histoire culturelle québécoise.

Or, ayant perdu de leur lustre au cours des dernières années, pour diverses raisons, le patron de Juste pour rire a décidé (une décision qu’il murissait depuis un moment semble-t-il), de remiser le concept des galas, rapporte avec brio le journaliste Dominic Tardif de La Presse.

Il y aura toutefois un ultime gala… et le plus grand humoriste de l’histoire du Québec en fera partie, à notre plus grand bonheur!

En effet, contre toute attente, Yvon Deschamps, âgé de 87 ans, sera présent pour boucler la boucle!

C’est l’humoriste lui-même qui se serait proposé à Patrick Rozon, une discussion issue de leur partenariat pour la fondation Yvon Deschamps Centre-Sud, toujours selon cette même source.

Le tout dernier gala Juste pour rire sera présenté le 20 juillet, à la salle Wilfrid-Pelletier.

Une quarantaine d’artistes auraient déjà confirmé leur présence.

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Sophie Durocher joue « rough » contre les humoristes

C’est loin d’être la première fois que Sophie Durocher pète une coche contre une personnalité publique. 

Michelle BlancVéronique CloutierGuy A. LepageRachid BadouriPénélope McQuade… même Céline Dion y est passée!

Cette fois, c’est contre les humoristes, sauf Guy Nantel, que la chroniqueuse polémiste en a. Dans un billet titré Les humoristes et leur ego, la femme de Richard Martineau déplore, et c’est probablement la seule à le faire, le fait que certains d’entre eux se sont organisés pour créer un festival d’humour indépendant qui aura lieu l’été prochain à Montréal, une initiative lancée par Martin Petit à laquelle se sont joint plusieurs de ses collègues, dont Pierre Hébert, Jean-Thomas JobinAnthony KavanaghJulien LacroixPhilippe LapriseRosalie VaillancourtMarie-Lyne Joncas et plusieurs autres.

Non seulement l’animatrice affirme qu’ils ont « juste décidé de planter Juste pour rire, de faire baisser la valeur de l’entreprise et de récupérer les meilleurs employés », comme s’il s’agissait d’une lutte entre les deux festivals et non d’un désir de se détacher de l’entreprise qui appartient encore à Gilbert Rozon, mais en plus elle en parle comme s’ils se prenaient pour « les Nouveaux Superhéros de la Probité. » Il faut bien être Sophie Durocher pour critiquer un groupe qui souhaite mettre l’éthique en tête de ses valeurs!

Mais ce n’est pas tout. La chroniqueuse s’emporte ensuite pour dire qu’aucun des humoristes impliqués dans le Festival du rire de Montréal ne s’est porté à la défense de Guy Nantel lorsqu’il s’est vu vivement critiqué pour un passage de son dernier spectacle, Nos droits et libertés.

« Les Humoristes Unis étaient trop occupés à astiquer leur miroir pour tendre une main fraternelle à un collègue pogné dans la m…? Ils avaient peur de se salir? », écrit-elle.

Pourtant, Mike Ward, qui fait partie du regroupement d’humoristes à avoir lancé le nouveau festival, a réagi à l’affaire Nantel en supportant son ami

Si vous voulez lire la chronique au complet, c’est ici.

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