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CH : Karl Alzner tient à contribuer aux succès de l’équipe

Le Canadien montre une fiche de 7-3-2 depuis le début de la saison et il occupe présentement le deuxième rang de la division Atlantique (à égalité avec les Bruins et les Maple Leafs).

Et il n’est qu’à un petit point du Lightning et du premier rang dans l’Est…

Tout le monde participe à cette réussite. Quel spectacle on nous a donnés hier soir!

Max Domi a 12 points en autant de rencontres…

Tomas Tatar a 11 points, soit 9 de plus que Max Pacioretty…

Brendan Gallagher a déjà 9 buts au compteur…

Jeff Petry s’enligne vers une saison de 50 – 60 points…

Jesperi Kotkaniemi commence à produire…

Phillip Danault a des allures d’un Patrice Bergeron 2.0…

Même Jonathan Drouin, Artturi Lehkonen, Paul Byron, Mike Reilly, Xavier Ouellet et Jordie Benn prennent part à la fête.

Les seuls qui en arrachent un peu : Noah Juulsen, Matthew Peca, Andrew Shaw, Victor Mete, Nicolas Deslauriers…

Et Karl Alzner!

Le vétéran défenseur n’a pris part qu’à quatre rencontres depuis le début de la campagne, n’ayant pas noirci la feuille de pointage. Il s’est fait dépasser par Mete, Reilly, Ouellet, Benn et Juulsen dans la hiérarchie de l’équipe.

Hier, Alzner a dirigé les étirements après le morning skate, mais il n’a pas affronté son ancienne équipe en soirée… Une équipe qui a remporté la Coupe Stanley la saison suivant le départ d’Alzner.

Il s’agissait d’un 8e match sur la passerelle pour Alzner (qui était l’homme de fer du Canadien avant le début de la saison).

Mais Alzner n’est pas le genre à frustrer ou à jalouser autrui.

Le printemps dernier, il était très heureux de voir de bons amis remporter la Coupe. Il aurait pu les envier, mais non… Il les a félicités avec transparence et sincérité.

Hier, il aurait pu être amer quant à l’idée de ne pas affronter son ancienne équipe. Mais non.

Alzner se définit comme étant un gars positif et il se dit que s’il ne parvient pas à contribuer sur la patinoire, il fera tout en son possible pour aider l’équipe en-dehors de celle-ci. Bref, Alzner sait que présentement, il ne peut pas aider l’équipe lors des matchs, alors il le fait avant et après (en restant souriant, en acceptant sa situation et en encourageant les siens). Quel gars d’équipe… Certains (plus jeunes) coéquipiers devraient s’en inspirer…

Pour ce qui est de son apport sur la patinoire, tout ce qu’il peut faire pour l’instant, c’est travailler avec Luke Richardson pour être le plus prêt possible lorsque l’on fera appel à ses services.

Et c’est ce qu’il fait.

Par contre, un jour ou l’autre, Alzner deviendra l’éléphant dans la pièce. C’est inévitable. Il est le défenseur le mieux payé du Canadien cette saison (en salaire réel et non en cap hit) et il possède encore trois années de contrat complètes (après cette saison). Il ne pourra pas continuer à empocher des millions juste parce qu’il est un bon gars positif.

Mais bon, chaque chose en son temps…

En rafale

– Après une belle victoire comme celle d’hier soir, Claude Julien a décidé de donner l’option à ses joueurs ce matin. Certains ont patiné (dont Paul Byron), d’autres ont joué au soccer… et d’autres au football.

– Galchenyuk vs Domi : Un drôle de win-win.

– Les Finlandais ont poursuivi la tradition manitobaine.

– Si Jackson revient, c’est parce qu’aucun autre club n’aura voulu de lui.

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Karl Alzner fait son mea culpa

C’est le retour du hockey… Et c’est le retour des points de presse donnés par les joueurs et les coachs! Hier, Karl Alzner s’est entretenu avec une dizaine de journalistes en même temps. Résultat : On parle de Karl Alzner partout dans les médias ce matin.

TVA Sports…

RDS…

Le Journal de Montréal…

La Presse…

À RDS, on nous dit que Karl Alzner est repentant, qu’il promet de rebondir après une saison difficile. Il faut rappeler qu’Alzner a connu toutes sortes de difficultés en 2017-18, après avoir signé un contrat de 23,125 millions $ durant l’été. Il était payé 6 millions $… Et il a terminé l’année avec 1 but, 11 mentions d’aide.

Et un différentiel de moins-7!

Il devait faire partie de cette brigade défensive améliorée (selon son DG).

Il aura 30 ans dans dix jours et son corps a subi plusieurs blessures. Sera-t-il vraiment capable de rebondir, et ce, durant quatre saisons?

Alzner est le premier à reconnaître qu’il a connu une première saison désastreuse avec le Canadien. Il a souvent eu l’air complètement dépassé par les événements.

Le Journal de Montréal a rapporté que selon Karl Alzner, il n’a pas été le vrai lui la saison dernière.

La Presse a mis l’emphase sur un quote ultra intéressant de la part du #22. Alzner prétend qu’il ne s’est peut-être pas mis assez de pression sur les épaules… Qu’il n’a pas été conscient des attentes que les gens avaient envers lui à Montréal… Qu’il n’en ait pas assez pris sur ses épaules.

Alzner a fait son mea culpa et il veut tourner la page.

Alzner croit qu’il s’est peut-être trop concentré à strictement tenter de faire le bon petit jeu défensif, sans plus. Il compte prendre plus d’initiatives en attaque, avec la rondelle, en 2018-19. Il a des attentes envers lui-même beaucoup plus élevées cette année.

Il avoue aussi avoir voulu passer sous le radar à son arrivée à Montréal… Mais que ça ne peut pas fonctionner ainsi dans un gros marché comme celui du Québec. Il doit provoquer les choses (sur la patinoire).

Alzner est conscient que les partisans et les experts n’attendent pas grand-chose de l’équipe cette saison. Il veut surprendre.

Il aimerait bien à nouveau jouer aux côtés de Noah Juulsen.

Espérons que sa vitesse et sa mobilité (pas ses plus grandes qualités) lui permettront de rebondir en 2018-19. Car le CH aura besoin de Karl Alzner… Et que celui-ci souhaite jouer plus vite.

Ah oui… Karl Alzner a aussi laissé sous-entendre que le rôle de capitaine sera rempli (à court terme) par un comité. Maudit qu’on aime ça remplacer quelqu’un par un comité chez le Canadien… #Markov

En rafale

– Pierre Dorion avait de bien plus belles offres que celle qu’il a acceptée hier en février dernier (et Bobby Ryan est toujours à Ottawa)…

– Il fait bien puisqu’il devra se battre pour l’une des deux dernières places disponibles à Montréal. #Congestion #Profondeur #BottomSix

– Toujours une bonne idée…

– Pas de conflits d’intérêts ici?

– Les couteaux volent bas entre Françoise Abanda et son coach. #ShitHitsTheFans

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Karl Alzner y va d’un propos surprenant à son sujet

Lorsque Marc Bergevin s’est tourné vers Karl Alzner en juillet passé, le plan n’était sans doute pas qu’il colmate les trous laissés vacants par Andrei Markov et Alexei Emelin.

Un guerrier, certes… mais ce contrat de 23.125 millions et cinq ans à un défenseur beaucoup moins fluide que jadis, dû aux nombreux tirs bloqués, a fait en sorte que les attentes sont devenues aussitôt élevées à son égard.

Le principal intéressé a dû jongler avec cette fameuse lourdeur sur les épaules. Un boulot qui ne fut pas évident pour l’ancien des Caps. Quoique les amateurs ont peut-être eu des attentes trop élevées à son endroit.

Le brigadier du Canadien n’a pas connu une grande campagne, lui-même déçu de ses prestations… Puis même pendant une saison moche de la plupart des joueurs du Canadien, ses ratées n’ont pas passé sous le silence.

Pour s’assurer de mettre cela aux vidanges, il s’est vidé l’encéphale en parcourant l’Europe en famille, ce qui est excellent pour remettre, en quelque sorte, le compteur à zéro. Ah oui, pendant la période de repos du guerrier, il n’a pas visionné le parcours de ses anciens coéquipiers, qui ont raflé la Coupe Stanley. Il a simplement zieuté les pointages.

Après une saison ardue, où il a cumulé un total de 12 points, dont seulement un filet, en 82 rencontres, il souhaite en faire davantage sur la glace et dans le vestiaire. Son but est de prendre un rôle de meneur afin de guider les siens vers une saison plus rayonnante. Il veut aider à régler les problèmes. Mais quels problèmes (…)?

Mine de rien, c’était une 8e campagne consécutive, où il a joué toutes les parties (incluant les 48 matchs de l’année du lock-out). Un soldat, le Alzner. Au niveau des points, ce n’est pas sa tasse de thé, lui qui préfère offrir ses efforts à l’aspect défensif de sa game.

Bref, en 2018-19, il s’est promis de se promener davantage dans la ville afin de prendre le pouls des partisans lorsque l’équipe gagne. Il est bien intentionné.

En rafale

–  Ça devrait devenir le silence radio du côté d’Erik Karlsson.

– Oh. Une fondation pour venir en aide aux joueurs de la LHJMQ.

– Jesse Ylönen demeure un espoir très intéressant.

– Félicitations à Eugenie Bouchard, elle mérite qu’on le souligne!