Kent Hughes était l’invité d’honneur au balado de La Poche Bleue de Maxim Lapierre et Guillaume Latendresse. Les deux anciens joueurs sont réputés pour parler de sujets cocasses et le directeur général du Canadien a joué le jeu.
C’était surprenant de voir Kent Hughes parler de son quotidien, mais c’était surtout très divertissant. Le dirigeant du CH qui parle d’anecdotes aide à se faire aimer de la foule montréalaise.
Hughes a commencé en parlant de son ancien métier d’agent. L’important, selon lui, était d’agir comme agent et non meilleur ami du joueur. Il a avoué être honnête avec tout le monde pour leur dénicher un contrat à leur juste valeur. Il en a profité pour parler du fameux contrat de Benoit Pouliot avec les Oilers d’Edmonton qui lui a rapporté 4 millions de dollars par année pendant 5 ans.
Il s’est permis de rire un peu en parlant de sa courte carrière au hockey. Même s’il n’a pas joué longtemps, il a apprécié son parcours dans le hockey dans sa jeunesse. Selon lui, les gens l’auraient comparé à Brad Marchand.
En tant qu’agent de joueurs, les repêchages ont pris beaucoup de place dans la vie de Kent Hughes. Cette année a toutefois été très différente. D’une part, c’était son premier repêchage comme directeur général d’une équipe et de l’autre, son fils, Jack, attendait dans les estrades d’entendre son nom dans les enceintes du Centre Bell.
Jack Hughes voulait être repêché par les Canadiens, mais ce n’était pas dans les plans de Kent. Le directeur général trouve que travailler pour une organisation enlève beaucoup de stress au repêchage, mais il a commencé à être un peu nerveux pour son fils en deuxième ronde.
Kent Hughes a même dévoilé sa pire phobie et il n’a pas atterri au bon endroit pour travailler. Le DG a peur des ponts, en même temps de travailler à Montréal! La première fois qu’il a dû se rendre sur l’île de Montréal, il a essayé de prendre plusieurs détour pour éviter des ponts, jusqu’à ce que sa femme lui dise « Tu pensais pouvoir aller sur l’île de Montréal sans croiser un ponts? » Les trois hommes ont ri aux éclats.
Un Kent Hughes plus sérieux qui n’en veut pas à Bergevin
Sur une note plus sérieuse, Kent Hughes s’est entretenu avec Jonathan Bernier du Journal de Montréal, mercredi, et a parlé de plusieurs sujets actuels. Marc Bergevin est venu sur le sujet et Hughes n’a pas été gêné d’en parler. La situation dans laquelle il a laissé l’équipe n’est pas bonne, mais le nouveau DG ne lui en veut pas.
«Je ne peux pas me plaindre qu’on est dans la merde. Toutes les équipes le sont avec leur masse salariale. À part peut-être Chicago et Arizona. Toutes les autres sont pas mal accotées au plafond.» – Kent Hughes via Jonathan Bernier du Journal de Montréal
Kent Hughes est arrivé au poste de DG comme s’il avait fait l’acquisition d’un manoir autrefois huppé, dans lequel on avait laissé de vieux meubles lourds et poussiéreux. On en a jasé dans son bureau, à Brossard.https://t.co/YofzZzXVJL
— Jonathan Bernier (@JBernierJDM) September 21, 2022
Pour l’instant, tout va comme sur des roulettes avec la masse salariale. Enfin, presque. L’équipe gère bien la masse, mais, tout ça, c’est grâce à la blessure de Carey Price. S’il avait été en santé, c’est un 10,5 millions de dollars en plus qui aurait été un boulet. Kent Hughes gère toutefois bien la situation et peut ne pas jeter le blâme sur son prédécesseur.
Bien évidemment, cette réponse semble neutre. Kent Hughes répond bien aux questions des journalistes pour éviter de se mettre dans l’embarras. Rester neutre lui permet de garder ses partisans actuels, sans se mettre des amateurs de Marc Bergevin à dos.
C’était une journée bien remplie pour le directeur général des Canadiens.