Hier soir (18 avril) à Saint-Jean, Terre-Neuve, malgré le spectre d’un énorme nuage islandais se déplaçant dans sa direction, l’industrie de la musique canadienne célébrait son rendez-vous annuel à la soirée des Juno afin de récompenser ses premiers de classe pour la dernière année.
Celui qui a brillé dans 4 catégories, et qui fut sans contredit la vedette de la soirée, a été Michael Bublé. Il a gagné 4 des précieux trophées, soit ceux de l’album de l’année et de l’album pop de l’année avec Crazy Love, le Juno du simple de l’année avec Haven’t Met You Yet et finalement, le Juno remis par les fans.
La révélation de l’année est allée à Drake, qui a aussi mis la main sur le Juno du meilleur enregistrement rap de l’année avec sa chanson So Far Gone. Pour sa chanson Wavin Flag, le chanteur K’Naan a mérité le Juno de l’auteur-compositeur de l’année et a ensuite doublé sa mise avec le trophée de l’artiste de l’année.
Le groupe Metric a fait très belle figure avec 2 récompenses, soit celles du groupe de l’année et de l’album alternatif de l’année avec Fantasies. Billy Talent s’est mérité de son côté le prix pour l’album rock de l’année avec III.
L’album francophone de l’année est allé à Andrea Lindsay, une chanteuse de l’Ontario, avec Les sentinelles dorment, damant ainsi le pion à Jean Leloup, Luc de Larochellière, Yann Perreau et Les Trois Accords.
La nouvelle sensation de l’heure, Justin Bieber, est repartie les mains vides, malgré trois nominations pour sa première apparition à une édition des Juno Awards.