Les plus grands constructeurs automobiles s’évertuent à offrir des produits de masse. Et c’est tout à fait normal.
Comment peut-on penser à une voiture qui affiche un poids de 1628 kilos et qui est propulsée par un engin qui porte une fiche de 1100 chevaux??
C’est tout à fait impensable!
Pourtant, cet ovni a trouvé preneur.
Le constructeur en a fabriqué 25 à 1 500 000 $ la copie et les acheteurs se sont bousculés aux portes.
Maintenant place à la Regera qui porte en son coeur une mécanique hors du commun.
On commence par le début. Cette bête de cirque dispose d’un V8 biturbo de 5, 0 litre qui propose plus de 1100 chevaux.
Vous avez bien lu! 1100 chevaux au compteur! Et comme si ce n’était pas assez, les ingénieurs du groupe lui ont greffé trois moteurs électriques.
Ces trois moteurs disposent de 215 chevaux. Maintenant, quel est le résultat au final? On ne sait pas, mais ce qui est certain c’est que cela frise la démence. Et cette voiture est vendue pour une utilisation quotidienne! Une vraie farce. De plus, la boîte de vitesse à rapport fixe se joint à l’ensemble. Selon les dires de certains responsables, le résultat final pourrait bien afficher 1500 chevaux et plus de 1475 lb-pi de couple. La lune n’est vraiment pas loin!
À l’intérieur, la simplicité volontaire s’impose. Ne riez pas! C’est vrai. Il y a des voitures d’entrée de gamme qui offrent une présentation plus spectaculaire que ça. Mais les sièges vous assurent un maintien maximum et vos yeux seront rivés sur la route et non pas sur la finition intérieure.
En résumé, si vous n’avez pas eu l’occasion d’acheter une Agera RS, attendez que l’un des propriétaires ait besoin d’argent. Pour la Regera, je vous suggère d’appeler rapidement. Et assurez-vous que votre conjoint soit d’accord!
Floyd Mayweather : 4.8M$ pour une voiture
Le boxeur Floyd Mayweather n’a jamais eu peur de l’excentricité, et il l’a encore une fois prouvé au cours des dernières heures.
L’athlète invaincu s’est en effet procuré une voiture pas donnée du tout : une Koenigsegg CCXR Trevita, d’une valeur de 4.8 millions$.
Money Mayweather a publié une photo du véhicule sur son compte Instagram, dimanche dernier (23 août).
«Ma nouvelle voiture de 4.8M$. Koenigsegg est un fabricant automobile de première classe pour les gens très riches. Koenigsegg n’a fabriqué que deux Trevitas dans tout le monde, et celle-ci est la #2 de 2. Cette voiture est la seule construite avec les spécifications américaines. La voiture est d’origine suédoise. Le mot Trevita signifie 3 blancs. Ce n’est pas une super voiture, mais bien une hyper voiture», a écrit Mayweather sous la photo en question.
TMZ avait découvert en juin dernier que Mayweather tentait de faire l’acquisition de cette voiture.
La Trevita peut atteindre des pointes de 250 miles à l’heure, soit plus de 400 km/h.
Photo : Instagram
Genève 2010 : Koenigsegg Agera
Au milieu des Ferrari 599 Hybride et GTO, des Porsche 911 Turbo S, des Lamborghini Gallardo Superleggera et autre Maserati Quattroporte, il faut frapper fort pour se faire remarquer.
Le petit constructeur Koenigsegg est un habitué de cette philosophie. Alors, pour se consoler de n’avoir pu racheter Saab, l’artisan attirera l’attention avec un nouveau modèle.
Baptisée Agera, cette nouvelle Koenigsegg est en réalité une évolution de la CCX sur le plan du style et un bond en avant côté motorisation.
Pas franchement discrète, la Koenigsegg CCX sera éclipsée par l’Agera : carrosserie grise mate, jantes noires, feux de jour en DEL, toit amovible en carbone, aileron… L’Agera fait dans le viril, et ça fonctionne.
Côté fonctionnement justement, il sera assuré par l’habituel V8 de 4,7 litres développant, accrochez-vous, 911 chevaux! Grâce à l’emploi massif de carbone et de kevlar, la Koenigsegg Agera ne pèse cependant que 1 290 kilos.
Du coup, les performances sont du même acabit que celles de sa concurrente désignée, la Bugatti Veyron, soit 0 à 100 km/h en 3,1 secondes, 0 à 200 km/h en 8,9 secondes et vitesse maximale de 395 km/h.
La note devrait aussi être proche de celle de la Bugatti Veyron, c’est-à-dire au-delà du million d’euros (près de 1,5 millions de CAD).
Saab sauvé par Spyker!
Enfin, la saga de l’hiver s’est terminée avec l’annonce mardi (26 janvier) de la vente de Saab au petit constructeur hollandais Spyker.
General Motors a confirmé que Spyker paierait 74 millions de dollars (50 millions à la signature et 24 millions le 15 juillet). GM gardera des actions à hauteur de 326 millions de dollars, rachetables au 1er janvier 2016 ou plus tôt si Saab le souhaite.
Un investissement qui sera aidé par un prêt de 565 millions de dollars accordé par la Banque européenne d’investissement grâce au soutien du gouvernement suédois.
Spyker créera un nouveau groupe baptisé Saab Spyker Automobiles à la suite de la finalisation de la vente, probablement à la mi-février.
L’annonce de l’accord s’est fait de pair avec la confirmation du lancement des deux prochains produits phares de Saab : la berline 9-5 et le VUS 9-4X. Les deux modèles ne devraient cependant pas être vendus en Amérique du Nord.
C’est une bonne nouvelle pour tous les partisans de Saab à travers le monde, comme une belle histoire de David contre Goliath. Spyker n’a en effet vendu que 250 voitures depuis sa renaissance en 2000, toutes des supercars extrêmes facturés plus de 200 000 CAD.
Le constructeur espère tirer profit des compétences techniques ainsi que du réseau de distribution de Saab pour développer ses ventes.
Après les retraits de Koenigsegg et de Beijing Auto, Spyker était le seul candidat capable de sauver Saab. Les craintes de disparition de la marque suédoise sont donc désormais de l’histoire ancienne.
Des nouvelles de Saab
Alors que la date buttoir pour les offres de rachat avait été repoussée du 31 décembre au 7 janvier, le sort de Saab le 8 janvier n’est toujours pas fixé.
Le principal acheteur en lice, le constructeur de supercars hollandais Spyker, a fait une nouvelle offre plus avantageuse à General Motors quelques heures avant la fin de l’échéance jeudi soir. Le constructeur en a profité pour réaffirmer sa volonté d’acquérir la marque qu’elle estime être porteuse d’un véritable potentiel pour les deux entités.
Deux nouvelles offres seraient toutefois arrivées chez GM avant la date limite.
La première provient d’un groupe luxembourgeois baptisé Genii Capital. Ce fonds d’investissement qui vient d’acheter une majorité des actions de l’équipe Renault F1 se serait associé avec le richissime grand manitou de la Formule 1, Bernie Ecclestone, pour faire une offre.
Le troisième dossier serait une association de deux groupes suédois dirigés par un ancien responsable du constructeur de camion MAN (qui appartient au groupe Saab) et un ancien ministre suédois.
Parallèlement, General Motors a annoncé aujourd’hui avoir engagé le cabinet de restructuration AlixPartners pour commencer les démarches de fermeture de Saab, tout en déclarant continuer à étudier les offres d’achat.
Rebondissements, suspense, coups d’éclat et effets d’annonce, la saga GM/Saab a tout d’un bon téléroman à l’américaine. À suivre donc.
Spyker relance GM pour sauver Saab
« Nulla tenaci invia est via », la phrase latine est la devise du petit constructeur de supercars hollandais Spyker. Elle signifie « aucune route n’est impraticable pour les tenaces » et le manufacturier tente maintenant de le prouver.
Spyker a en effet renouvelé son souhait d’acquérir Saab en faisant une proposition en 11 points confidentiels qui, selon eux, permettraient d’enlever les craintes des dirigeants de GM à la vente de Saab.
On sait tout de même que l’un des points majeurs de cette proposition est la solution de financement qui se passe de l’accord de prêt de la Banque Européenne d’Investissement. C’est ce point particulier qui aurait empêché une signature avant le 31 décembre 2009.
Spyker signale que la proposition a l’approbation complète de la direction de Saab et on peut s’accorder sur le fait qu’elle bénéficiera d’un soutien du gouvernement suédois.
La mort de Saab entraînerait en effet la baisse de régime pour quelque 1 100 concessions dans le monde et la mise au chômage de plusieurs milliers d’employés.
Spyker laisse jusqu’à 17 h (heure de l’Est) aujourd’hui (21 décembre) à GM pour annoncer sa décision.
C’est fini pour Saab
Après l’échec du rachat de Saab par Koenigsegg, le dernier espoir du constructeur suédois était le petit fabricant de supercars hollandais Spyker. General Motors a toutefois annoncé aujourd’hui que le rachat ne pouvait être effectué assez rapidement pour que l’accord soit conclu, signant ainsi l’arrêt de mort de Saab.
Fondée en 1937, Saab a commencé par fabriquer des avions de guerre sous licence, dont les bombardiers Junker 86 et Northrop 8A. C’est en 1945 que l’entreprise diversifiait son activité en ajoutant l’automobile à son cheptel. En 1949, on présentait la première voiture de Saab Automobile, la UrSaab avec son design révolutionnaire en forme d’aile d’avion. La partie automobile s’est séparée de l’activité d’avionneur en 1990.
Symbole de design et de technologie, Saab Automobile a connu son apogée dans les années 70 et 80. Rachetée par General Motors en 1995, Saab a perdu petit à petit son identité et son originalité alors que la marque était de plus en plus empreinte des politiques de groupe.
Aujourd’hui, Saab aurait pu retrouver un véritable aura grâce à une gamme de produits en plein renouvellement, dont la 9-5 présentée à Francfort et prête à être commercialisée. Malheureusement, la crise aura signé le glas du constructeur.
GM signale tout de même qu’il ne s’agit pas d’une faillite et que les contrats et dettes seront honorés, « dans le respect des fournisseurs et des clients ». Il est malheureusement un peu tard pour parler de respect, alors que le groupe de Détroit n’a jamais réussi, en plus de 10 ans, à créer une gamme cohérente et attractive.
Rebondissement pour Saab
Après le retrait du groupe dans la vente d’Opel, alors que le contrat entre Hummer et Tengzhong ne se signe toujours pas, c’est au tour de Koenigsegg de se rétracter pour l’achat de Saab.
« Nous avons le regret, après six mois de travail intensif et déterminé, d’arriver à la conclusion difficile et douloureuse que nous ne serons pas en mesure de conclure l’acquisition de Saab Automobile », a commenté le PDG du constructeur de supercars suédois.
Dans sa déclaration, il explique que le calendrier a pris du retard et que cela augmente les risques pour le plan de restructuration de Saab, compromettant l’avenir des deux constructeurs.
Fritz Handerson, PDG de General Motors, s’est bien entendu dit « déçu par cette décision » et a annoncé que le groupe allait « prendre un temps de réflexion et évaluer la situation dans les prochaines semaines ».
Quel avenir pour Saab désormais? Un retour dans le giron GM, comme pour Opel? Un autre acheteur? Une disparition? Réponse prochainement.
La Arash AF-10 en route
Pourtant, l’Arash AF-10 coche bien toutes les cases de la folie automobile.
Tout d’abord, elle utilise une matière complexe et coûteuse, le carbone. Contrairement à la Noble M600 qu’elle souhaite concurrencer, la AF-10 utilise cette fibre, aussi légère que rigide, dans le châssis en plus de s’en servir pour la carrosserie. Si le poids n’a pas encore été communiqué, on peut avancer un chiffre autour de 1 200 kilos.
Ensuite, la puissance doit être déraisonnable, mais, surprise, le V8 de 7 litres en provenance de la Corvette Z06 ne développe que 550 chevaux. Arash a tout de même prévu une AF-10S avec un turbo permettant de pousser le bloc à 800 chevaux. Une troisième version de 1 001 chevaux est même au programme.
Preuve de la réalité du projet, le chef du développement se nomme Loris Bicocchi et a déjà travaillé sur la Koenigsegg, la Bugatti Veyron et la KTM X-Bow.
Évidemment, le tarif est à la hauteur de la folie du projet puisque les 70 exemplaires prévus dans les 5 prochaines années coûteront 320 000 livres, soit 556 000 dollars canadiens.
Basée sur la déjà extrême CCXR, la Trevita ajoute une touche de folie supplémentaire. Sa carrosserie n’est désormais plus « simplement » en fibre de carbone, mais est dotée d’une finition « diamantée ». Le processus unique, développé par les ingénieurs de Koenigsegg, lui ajoute une marque supplémentaire de luxe.
Pourtant, la CCXR n’est pas vraiment à la base un supercar au rabais. Equipée d’un V8 de 4,7 litres agrémenté de 2 turbos, la Koenigsegg revendique 1018 chevaux dans sa version la plus puissante. Avec une telle mécanique, la Suédoise abat l’exercice du 0 à 100 km/h en 2,9 secondes et culmine à 415 km/h…
La Trevita, qui devrait être présente à Francfort la semaine prochaine, cultive la rareté puisque seulement 3 exemplaires du bijou seront produits. Le tarif n’a pas encore été communiqué, mais on peut déjà affirmer que c’est plusieurs millions de dollars qu’il va falloir économiser pour se l’offrir.