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On le sait. La conjointe d’Ilya Kovalchuk a toujours eu un faible pour les grandes villes et le glamour. Je ne dis pas ça négativement, loin de là. Je serais aussi du genre à prioriser New York, Miami et Los Angeles à Buffalo ou Edmonton.

Mme Kovalchuk et les enfants du couple n’ont pas déménagé à Montréal suite à la signature d’Ilya. Ils ont plutôt décidé de rester dans leur maison californienne de 11,2 millions $.

Hier, la famille Kovalchuk, du moins en partie, était à Montréal pour venir voir papa jouer au Centre Bell. Prendre un vol de cinq – six heures pour venir à Montréal en plein hiver, il faut s’ennuyer de papa!

Ou peut-être que Mme Kovalchuk est venue à Montréal pour voir si elle aimerait y passer une année? Peut-être que la famille évalue vraiment l’option de passer la saison 2020-21 au Québec?

Cependant, si c’est le cas, vous comprendrez qu’elle a peut-être choisi la pire journée de l’hiver pour venir tester le Québec. Tempête de neige, sorties de route et écoles fermées…

Je veux bien croire qu’elle vient de Tcherepovets, là où le thermomètre indique une température de -12 degrés Celcius ce matin, reste qu’elle a le droit de préférer les plages et le soleil du sud aux vents et à la neige du Québec… ou de la Sibérie!

Au moins, Mme Kovalchuk a vu un beau match de hockey hier soir et son conjoint semble avoir rajeuni de 4 ou 5 ans en signant à Montréal. C’est déjà ça!

Plus le temps passe et plus je me dis que Marc Bergevin ne pourra pas échanger Kovalchuk si son équipe parvient à se maintenir à 4 – 5 points des séries…

Mais pour l’instant, Kovalchuk ne pense ni à un échange ni à une prolongation de contrat. 

Officiellement, du moins…

Il ne reste plus que 19 jours avant la date limite des transactions. Ce n’est pas beaucoup, 19 jours…

Moins de trois semaines pour décider de quel côté penchera la balance de Marc Bergevin.

On se doute que le DG du Canadien n’achètera pas grand-chose et qu’il ne vendra pas grand-chose non plus. Il vise encore les séries ce printemps, même si les probabilités d’y participer sont minimes, et il pense déjà au printemps 2021.

Or, il serait un peu incohérent pour lui d’envoyer Tomas Tatar (meilleur pointeur) ou Jeff Petry sous d’autres cieux alors qu’ils sont encore sous contrat en vue de la prochaine saison.

La véritable question – et la seule importante à mon avis – reste à savoir si Ilya Kovalchuk sera échangé d’ici le 24 février.

Le principal intéressé a beau avoir mentionné qu’il aimerait demeurer à Montréal, les chances de le voir quitter la métropole sont grandes. Pas sûr que Marc Bergevin ait envie d’en faire un vétéran alentour duquel doit graviter son noyau l’an prochain (malheureusement)…

La semaine dernière, on nous disait que le CH allait probablement être en mesure d’obtenir un choix de 3e ronde en retour de Kovalchuk.

Il y a quelques jours, on nous apprenait que Marc Bergevin allait exiger un choix de second tour. Les récentes performances de Kovalchuk ont fait grimper sa valeur, et qu’il soit facile à insérer sur la masse salariale d’une équipe contender le rendent très attrayants.

Eric Engels du réseau Sportsnet est allé encore plus loin au cours des derniers jours. Selon lui, le Canadien devrait entamer toute négociation en exigeant un choix de première ronde en retour des services de Kovalchuk. Mitch Gallo pense la même chose.

Sachant que les équipes qui s’intéresseront à Kovalchuk risquent de repêcher en fin de première ronde, il n’est peut-être pas fou de demander autant pour les services de l’ailier russe. Certaines équipes évalueront au moins la possibilité, non?

Kovalchuk vs un choix de première ronde?

Ilya Kovalchuk a confié au cours des dernières heures qu’il aimerait bien poursuivre sa carrière avec le Canadien de Montréal. Il a vanté tout de sa nouvelle équipe, ajoutant qu’il aimerait bien ne pas être échangé au cours des prochaines semaines… et faire partie des plans de l’équipe en vue de la prochaine campagne.

Les partisans souhaitent voir Kovalchuk signer une prolongation de contrat avec le Tricolore…

Ce dernier connaît du succès depuis son arrivée en ville…

Et il aimerait rester pour le printemps… mais aussi pour l’hiver prochain.

La balle est donc dans le camp de Marc Bergevin.

Or, même si le DG du Canadien souhaite encore voir son équipe réaliser un miracle et participer aux séries d’après-saison, semble-t-il qu’il ne faudrait pas trop tomber en amour avec Kovalchuk en tant que fans. C’est du moins ce qu’a avancé Renaud Lavoie en ondes hier soir.

Bergevin a tenu à refroidir les ardeurs des partisans le jour où il a annoncé la signature de Kovalchuk et ça ne semble pas avoir changé depuis. Malgré les succès de ce dernier…

Si l’un de ses homologues lui offre un choix de deuxième tour (même éloigné?) en retour de Kovalchuk, il l’échangera fort probablement selon ce qui se raconte à travers la LNH. Kovalchuk n’a obtenu que deux tirs au but le week-end dernier et sa réputation de joueur inconstant (et dont l’effort n’est pas toujours au rendez-vous) semble vouloir malheureusement le rattraper.

« Ne tombez pas en amour avec Ilya Kovalchuk. Faites attention […] Le 15 avril, il aura 37 ans. Un joueur ne peut pas dire qu’il espère se trouver sous d’autres cieux. La seule fois qu’il a été en finale de la Coupe Stanley, il ne l’a pas gagnée. » – Renaud Lavoie

Renaud Lavoie voit Kovalchuk à Boston, Pittsburgh, Nashville ou Saint-Louis. Il s’imagine mal un scénario où le CH prolongerait le contrat de Kovalchuk…

Il le voit davantage viser une Coupe Stanley que rester à Montréal sous les ordres de Claude Julien et Marc Bergevin.

Son passage avec le Canadien n’aura-t-il servi que de showcase à Kovalchuk? 

Ça se peut fortement…

Le dossier Kovalchuk risque d’être le plus excitant au cours des prochains jours. Quelle saison de misère, quand on y pense…

Des rumeurs, des rumeurs et des rumeurs. C’est comme ça jusqu’au moment où la date butoir tombe. Chaque année, il en pleut et chaque année, peu d’elles se concluent. C’est comme ça. En ce moment, le Canadien de Montréal détient l’une des pièces qui pourraient en séduire quelques-uns le 24 février prochain, soit Ilya Kovalchuk.

Kovy se plaît à Montréal. On le sent revigoré et en confiance. Mine de rien, il joue à profusion et il a fait scintiller la lumière rouge à cinq reprises en dix matchs dans l’uniforme bleu-blanc-rouge. Le numéro 17 affiche neuf points en dix joutes dans son nouvel environnement. Tout le monde l’aime. Ceux qui doutaient de son arrivée ont d’ailleurs fait leur mea-culpa. Maintenant, on veut le garder…

Bref, la dernière rumeur qui circule à son sujet est la suivante : et si Kovy devenait un membre des Blues de Saint-Louis, qui ont comme projet de rafler une seconde coupe Stanley successive.

Ajoutons un bémol, ici d’dans : on parle plutôt d’une spéculation/suggestion de Jeremy Rutherford du site The Athletic, qui s’est amusé à dresser une liste de dix joueurs vers qui les Blues pourraient ou devraient se tourner pour ajouter une épice à leur groupe. Cette équipe est profonde certes, mais Vladimir Tarasenko figure toujours sur la liste des éclopés, donc du renfort pourrait être le bienvenu.

Qui d’Ilya Kovalchuk, Chris Kreider, Tyler Toffoli, Jean-Gabriel Pageau ou Taylor Hall pourrait devenir un membre des Blues de Saint-Louis? Rutherford est d’avis que Doug Armstrong, le GM des Blues, n’aurait qu’à offrir un choix de 3e tour avant d’obtenir les services du joueur russe. Entre vous et moi, tant qu’à obtenir un 3e choix, Marc Bergevin est aussi bien conserver les services d’un leader qui sait prendre soin d’un kid comme Nick Suzuki et qui donne beaucoup de positif à ce groupe.

Si vous consultez le site Cap Friendly, vous êtes fort probablement conscients que le Canadien repêchera neuf fois cette année, dont quatre fois lors des trois premiers tours. 

C’est suffisant, les choix, non?

Ilya Kovalchuk a signé un contrat avec le Canadien au début du mois de janvier.

Marc Bergevin et Claude Julien ont répété à maintes reprises qu’il n’allait pas être un sauveur et qu’il ne fallait pas nécessairement s’attendre à des miracles de la part de Kovalchuk… reste que depuis ses premières minutes en bleu blanc rouge, Kovalchuk est excellent.

Huit points en huit matchs, dont quatre buts…

Trois buts lors des deux matchs avant le bye-week…

Malheureusement, le CH a probablement tendu la main à Kovalchuk un peu trop tard. L’équipe se retrouve à 10 points d’une place en séries ce matin et selon les principaux insiders de renom, Marc Bergevin risque de vendre Nate Thompson, Marco Scandella et Ilya Kovalchuk au plus offrant d’ici le 24 février. Même si ces derniers ne rapporteront probablement que des choix éloignés au repêchage de juin prochain (à Montréal)…

Il aurait fallu faire signe à Kovalchuk avant ça…

Reste que certains indices donnent espoir aux fans qui souhaitent conserver les services de Kovalchuk en vue de la saison prochaine… ou au moins, d’ici la fin de la saison. Ça fait longtemps que le CH n’a pas eu un aussi bon buteur dans son alignement!

Ilya Kovalchuk s’est exprimé en français devant les journalistes et sur Instagram…

Il a répété (de façon sincère) qu’il adorait son expérience à Montréal, un gros marché de hockey…

Et ses enfants portent des vêtements des Habs à la maison.

Mais est-ce que ce sera suffisant pour convaincre Kovalchuk d’accepter de signer un nouveau contrat avec les Habs? À bientôt 37 ans, a-t-il vraiment sa place dans le plan de Marc Bergevin? Pas sûr…

Nombreux sont les experts qui voudraient voir Kovalchuk signer un contrat d’un an ou deux avec le CH… mais ils oublient souvent que la famille de Kovalchuk est en Californie présentement et qu’elle vient d’acheter une maison de 11,2 millions $. Je ne vois pas Kovy la vendre… ni déménager tout son monde à Montréal. Et encore moins passer toute la saison 2020-21 lors de sa femme et de ses enfants.

Mais bon… j’aime espérer. J’aime y croire.

Le fait d’avoir vu l’organisation du Canadien ajouter durant la pause une affiche géante de Kovalchuk dans la section de la presse du Complexe Bell peut être vu comme un autre signe encourageant quant au retour de Kovalchuk.

Quoique le CH peut très bien avoir fait ça pour justement bien paraître et donner espoir à des partisans qui ne sont pas gâtés depuis quelques années… et tout de même échanger Kovalchuk au cours du prochains mois.

Au final, ça semble être davantage un move des comms ou du département marketing pour donner aux partisans ce qu’ils veulent, soit un peu d’espoir. N’oubliez pas que Pacioretty et Subban devaient être ici pour longtemps, quelques jours avant d’être chacun échangé.

Que Thomas Vanek adorait Montréal lui aussi, avant de signer ailleurs!

Mais on ne sait jamais. Peut-être que Kovalchuk pourrait terminer la saison avec l’équipe et qui sait, disputer la prochaine à Montréal aussi?