Même si les méthodes disciplinaires ont changé, certains parents prônent encore le châtiment corporel. Cependant, une nouvelle étude révèle que la fessée pourrait être associée à un retard d’apprentissage et à la présence d’agressivité.
Ce sont 1933 parents qui ont été interrogés par l’équipe du Dr Michael J. MacKenzie de la Colombia University School of Social Work. Leurs enfants avaient à l’époque environ 3 ans.
Ils ont été interrogés à nouveau lorsque les enfants avaient 5 ans, afin de déterminer la fréquence des épisodes de fessée.
Lorsque les enfants avaient atteint l’âge de 9 ans, ils étaient directement interrogés et devaient répondre à plus de 50 questions. Celles-ci déterminaient le niveau d’agressivité et la tendance à briser les règles de conduite. Les chercheurs évaluaient également l’étendue de leur vocabulaire.
Comme l’a mentionné MacKenzie, « les effets de la fessée perdurent. Ce n’est pas un problème que l’on peut éliminer du revers de la main ».
Les résultats ont démontré que les enfants qui recevaient la fessée plus de 2 fois par semaine étaient plus en difficulté que les autres, notamment en ce qui a trait au développement cognitif, au vocabulaire et à l’agressivité.
Science World Report révèle que 23 pays ont déjà banni le châtiment corporel par l’établissement d’une loi.