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Un voyage pour apprendre la salsa à Cuba

Vous aimez la salsa? Baila En Cuba (Danse à Cuba) est un événement annuel qui rassemble les gens autour d’une même passion : la musique et la danse cubaine. Du 22 au 27 novembre 2009, la quatrième édition de cette rencontre mondiale des danseurs et écoles de danse de salsa aura lieu à La Havane, à Cuba.

Une société montréalaise destinée à promouvoir la culture de Cuba, Cubalavida, a décidé de prendre les choses en mains pour permettre aux gens intéressés d’aller vivre cette expérience unique et enrichissante à Cuba.

Pour ceux qui désirent s’y rendre, tous les niveaux d’apprentissage en danse sont offerts et les personnes auront la possibilité d’avoir un partenaire de danse professionnel pendant les 5 jours des ateliers et pendant les concerts.

Il y aura près de 20 heures consacrées à des cours de danse cubaine et, de plus, les gens pourront assister à une multitude de concerts des plus grands noms de la musique du pays.

Les voyageurs voulant goûter aux charmes musicaux cubains peuvent se rendre sur le site de Cubalavida et visiter la section Travel Cubalavida.

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Cuba : Le cigare, le rhum et viva la vida

 Les premières bouffées
La légende raconte que les conquérants espagnols au XVe siècle, sur la route du Nouveau Monde et débarquant dans la Caraïbe, trouvèrent les Indiens Tainos fumant des rouleaux de feuilles de tabac pour en avaler la fumée. Vite séduits, ils améliorèrent la formule. Le cigare était né.
 
Inimitables Habanos
Les cigares cubains ont leur appellation contrôlée, ce sont des Habanos et non des Havanes comme on les nommait naguère. Ils sont obligatoirement roulés à Cuba avec du tabac récolté dans l’une des cinq zones de production. Les meilleurs cigares sont fabriqués avec les productions de Vuelta Abajo et de Partido.
 
Roulés à la main.
Il faut visiter à Cuba une fabrique de cigares. La maison Partagas à La Havane ouvre entrepôts et ateliers aux touristes. Les balles de tabac odorantes se transforment au fil des manutentions en feuilles triées, pesées, mesurées pour terminer en cylindre à la cape soyeuse et à la tripe plus ou moins puissante. Les cigarières, indifférentes aux visiteurs, écoutent leur feuilleton radiophonique, tout en roulant, avec une dextérité incroyable, ce qui sera un Lusitanias ou un Petit Corona.
 
Marques et arnaques
Il existe plus de quarante marques de cigares. En vedette, le Cohiba préféré, dit-on, de Fidel Castro qui ne fume plus ! Quelques autres grandes marques : Bolivar, El Rey del Mondo, Montecristo, Punch, Partagas, Quai d’Orsay, Romeo et Juliette et Upman. Le « puro » est un petit cigarillo noir et intense que fument les Cubains. Attention aux arnaques, ne pas acheter, dans la rue, des cigares qui sont proposés comme des bonnes affaires. Achetez les dans les magasins spécialisés.
 
Le rhum fabriqué depuis 500 ans
Le rhum brut est fabriqué depuis le XVIe siècle dans les plantations de canne à sucre de la Caraïbe. Il a suivi l’essor des distilleries et est devenu l’une des industries les plus rentables de Cuba. Sous-produit de la canne, la mélasse fermentée et chauffée révèle un alcool pouvant atteindre 70°. Vieilli dans des fûts en bois, il prend sa couleur ambrée.
 
Havana Club l’incontournable
Le rhum le plus prisé est le Havana Club. Une grande partie de sa production part à l’exportation. Blanc ou doré, on le trouve comme composante indispensable des cocktails cubains. Des rhums d’inégales qualités et moins chers se trouvent un peu partout. Boisson favorite des Cubains, le « ron » est de toutes les fêtes.
 
Les cocktails made in Cuba
Mis à la mode par les Américains qui venaient en villégiature à Cuba dans la première moitié du XXe siècle et durant la période de la prohibition (1919-1933), les cocktails à base de rhum ont fait florès. Le plus célèbre est le daiquiri, mélange de citron vert de rhum et de sucre à boire au bar Floridita. Mary Pickford, actrice du cinéma muet et cliente de l’hôtel Sévilla, laissa son nom à un mélange de jus d’ananas, de rhum et de marasquin. Le mojito, toujours en vogue, mixte menthe fraîche, citrons verts, rhum, sucre et eau gazeuse.
 
Le Cuba libre
Connu et bu dans le monde entier, il ne doit pourtant rien à Fidel Castro, mais à la première révolution cubaine de 1902, c’est le Cuba Libre : un cocktail à base de Coca, rhum ambré et citron.

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À la découverte de Cuba

Les sites incontournables

La Havane
La capitale cubaine, fondée au XVIe siècle, a été pendant longtemps l’escale obligée des conquérants espagnols. Développée autour de ses trois forteresses militaires, elle se visite depuis la place d’Armes en passant par la cathédrale San Cristobal entourée de palais réhabilités, dont le musée de La Ciudad, jusqu’au château de La Real Fuerza. La place de la Révolution, elle, accueille les grands meetings politiques dont Fidel Castro était le tribun. Le vieux quartier et la rue Obispo se visitent le nez en l’air, pour admirer les façades des maisons et de leurs magnifiques balcons en fer forgé. Et le « malecon », avenue qui longe l’océan, est bordé de maisons colorées agressées par les bourrasques océanes.
 
Pinar del Rio
A l’ouest de La Havane, la région de Pinar del Rio, capitale du tabac, abrite la réserve de la Sierra del Rosario classée au patrimoine mondial par l’Unesco pour sa végétation tropicale et ses oiseaux extravagants. D’énormes blocs de calcaires, les « mogotes », surmontés de végétations surgissent dans la plaine rouge de la vallée de Vinales.
 
Varadero et les plages
Varadero, ancien village de pêcheurs, est le cœur du complexe balnéaire de l’île. Sa plage de sable fin et blanc s’étend sur 20 km de long et borde un océan sage qui décline des camaïeux de bleus céruléens. Sa voisine Cardenas, petite bourgade aux maisons néo-coloniales, est célèbre pour ses calèches qui sont le transport privilégié des habitants et des touristes.
 
Le Centre
La ville de Trinidad, inscrite au patrimoine mondial par l’Unesco comme l’une des plus belles villes coloniales d’Amérique latine, a su garder son âme. Ville-musée, mais toujours bruissante, elle ouvre aux visiteurs ses palais et ses églises baroques. Proche, la vallée de Los Ingenios (patrimoine mondial de l’Unesco) témoigne de l’activité sucrière passée. Ici, les habitations des maîtres et de leurs esclaves sont des vestiges de la période esclavagiste de l’île.
 
L’Oriente
La région orientale de l’île mérite une visite approfondie. Santiago de Cuba est la seconde ville du pays ; ses habitants descendent des esclaves. Berceau de la révolution, elle est aussi la capitale de la musique cubaine. Le centre historique, autour du Parque Cepedès, le quartier Tivoli et la casa Velasquez sont remarquables.
  
Le saviez-vous ?
L’architecture coloniale
Même délabrées, les bâtisses coloniales, avec leurs couleurs défraîchies et leurs balcons brinquebalants, ont gardé un cachet incroyable. Les villes cubaines comme La Havane, Santiago, Trinidad, Camagüey ou Baracoa, en comptent tellement qu’elles donnent l’impression d’être restées figées dans le temps. La restauration en cours de certains quartiers devrait leur donner encore plus de faste.
 
L’usage du pourboire
Depuis quelques années, l’usage veut que les touristes satisfaits du service offert laissent un pourboire (« propina »). Ce n’est en aucun cas une obligation, mais cette menue monnaie constitue un complément de revenus non négligeable pour les Cubains, dont les salaires n’ont évidemment rien à voir avec les nôtres.
  
Les coups de coeur
La Bodega del Medio à La Havane, restaurant musical pour son mojito et ses graffitis.
Guama, péninsule de Zapata (province de Matanzas).
Le parc naturel de Baconao, classé réserve de la biosphère par l’Unesco.
Les cayos, petits bouts de terre paradisiaques aux allures de bout du monde.
  
A savoir avant de partir
La meilleure période : de décembre à avril.
Quelques précautions : évitez de manger des coquillages, des poissons crus, de la viande peu cuite et de boire de l’eau non capsulée. Ne pas se baigner dans les eaux douces. Porter des chaussures fermées dans la campagne.
N’oubliez pas d’emporter des médicaments, des produits anti-diarrhéiques et anti-moustiques, des petits cadeaux.

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Alarme cyclonique pour La Havane

L’ouragan, catégorie 2, menaçait de recouvrer de la puissance en atteignant Cuba, selon Cyberpresse.

La défense civile a donc donné l’alerte de la plus haute importance dans le but d’assurer, le mieux possible, la sécurité de ses habitants face à cet ouragan qui a déjà fait beaucoup de ravages.

Pour ce faire, elle a fait évacuer toutes les provinces cubaines, exceptées celle de Pinar del Rio et la Municipalité spéciale de l’île de la Jeunesse, car elles ne seraient pas en danger pour l’instant.

On évalue à plus d’un million et demi de personnes évacuées, dont approximativement 13 000 touristes.