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Dossier moyen (600 mots)

À la découverte du Guatemala

Les sites incontournables

Antigua
Encerclée par trois volcans, Antigua exhale le charme envoûtant d’une ancienne capitale. Déchue de son statut après sa destruction par un séisme en 1773, Antigua a conservé maints vestiges de sa splendeur baroque. Au cœur de ses ruelles pavées se dissimulent de magnifiques demeures érigées autour de patios ombragés. Vous plongerez dans l’atmosphère coloniale du XVIIe siècle en visitant la Casa Popende évocatrice de la vie des notables espagnols. En pénétrant dans la Casa K’ojom, vous découvrirez un magnifique éventail d’instruments de musique et d’objets rituels mayas. Une promenade dans les ruelles bordées de bâtisses colorées aux toits de tuiles conduit devant la superbe église de la Merced dont la façade ouvragée affole le regard.
 
Tikal
Ce fabuleux site archéologique niché dans une forêt luxuriante fut le berceau de la civilisation maya qui s’établit dans cette région du Péten environ 600 ans avant Jésus-Christ jusqu’au Xe siècle de l’ère chrétienne. Sur fond sonore de jungle sauvage, quelque 3 000 édifices mis à jour témoignent de cette période grandiose. Se succèdent temples, autels, stèles, palais et pyramides grises et noires ou recouvertes de verdure. Surplombant la canopée percée de cimes sombres, la vue qui s’offre à leur sommet consacre l’effort de l’ascension. Dans la magie de ce lieu ancestral, vous imaginerez une cérémonie de prêtres mayas en contemplant l’immense masque impassible sculpté en bordure de l’imposante Plaza Mayor.
 
Chichicastenango
Cette ville magique est passionnante à plus d’un titre : pourl’église de Santo Tomas, le musée Régional, l’oratoire Pascual Abaj (Pierre du Sacrifice) dédié à Huyup Tak’ah, dieu maya de la Terre, ou encore pour son surprenant marché.
 
La région du lac Atitlan
Avec le scintillement de ses eaux indigo dans lesquels se reflètent les volcans qui la couronnent, le lac Atitlan est l’un des plus beaux au monde. Véritable paradis écotouristique, la découverte de ce joyau de l’Altiplano comblera les amateurs de trekking, de pêche, de parapente, de randonnées à cheval et ceux qui graviront l’Atitlan (3 557 m), le Toliman (3 158 m) ou le volcan San Pedro (3 020 m) vivront une expérience inoubliable. A Sololà, le marché coloré offre son choix de huipils, kilims, masques, céramiques. Panajachel sera le point de départ idéal pour explorer en bateau les douze villages indiens qui bordent le lac.
  
Le saviez-vous ?
La réserve naturelle de Chocon-Machacas
Des escapades en pirogue sur le rio Dulce, au départ de Livingston, village habité par des descendants d’esclaves noirs, permettent de découvrir cette impressionnante réserve naturelle.
 
Le sens des mots
Qu’est-ce qu’un tzutes ? Une pièce de tissu pliée sur la tête. Un huipil ? Une blouse colorée que portent les femmes. Un tocoyal ? Une coiffure de rubans. Un ponchito ? Une pièce de laine à carreaux bruns et blancs. Le copal ? De l’encens. Un curanderos ? Un guérisseur. Un brujos ? Un sorcier. 
 
Les coups de coeur
Un trekking autour du lac Atitlan.
L’observation d’oiseaux dans le parc national de Tikal.
Suivre une procession de « cofradias » (confréries religieuses) à Sololà.
La découverte d’une plantation de café à Antigua.
  
A savoir avant de partir
La meilleure période: entre novembre et avril.
Quelques précautions : prudence sur les routes souvent en mauvais état.
N’oubliez pas d’emporter de la crème solaire, une petite pharmacie (anti-moustiques et anti-diarrhéiques), des vêtements chauds, un maillot de bain…

Photo : ZUMApress/Keystone Press/BIG

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Guatemala : Les volcans et le lac Atitlan

A l’assaut des volcans
Avec leurs flancs recouverts d’une flore et d’une faune éblouissantes et leurs nombreuses sources d’eau chaudes, les volcans du Guatemala procurent des sensations uniques avant même d’atteindre leurs grandioses sommets.

L’Agua et l’Acatenango relié au Fuego, son très actif jumeau, cernent Antigua, l’ancienne capitale déchue après le séisme ravageur de 1773. Ici, au pied des trois cônes majestueux, s’étendent de verdoyantes plantations d’un café à la réputation mondiale. Le panache de cendres qui s’épand sur les flancs du Fuego (3 763 m) offre un spectacle de toute beauté de même que les nuées ardentes que ce remuant voisin dépose sur l’Acatenango (3 975 m) hérissé de hauts pins.
 
Des spectacles féeriques
Au sud-est du pays, se dressent les 2 550 m du volcan Pacaya, dont les multiples cheminées naturelles dégagent des vapeurs de souffre. Parfois de belles gerbes de lave incandescente jaillissent de son sommet. De nuit, le spectacle est alors inouï !

Bordant le sublime lac Atitlan, voici les cônes parfaits des volcans Atitlan (3 557 m), Toliman (3 158 m) et San Pedro (3 020 m). La pente raide du Pico Toliman traverse une forêt dense peuplée de singes hurleurs dans un survol d’aigles ou de quetzals, tandis qu’au sommet du San Pedro la beauté d’un coucher de soleil sur le lac coupe le souffle.

Des plantations de café et de noix de macadamia se succèdent au pied du volcan Santa Maria dont les pentes sont couvertes d’une belle forêt de pins jusqu’à son sommet à 3 772 m. Au lever du jour, le panorama à 360°, qui englobe dix des plus hauts sommets du pays, est époustouflant.

Mille mètres en contrebas, des panaches de cendres émanent du Santiaguito. Sur les flancs de ce terrible volcan né en 1902 descendent de petites coulées de laves acides ponctuées d’explosions puissantes faisant surgir un énorme panache de cendres. Là aussi, le spectacle est grandiose ! Et, bien qu’étant le plus haut de tous, le Tajumulco (4 220 m) est très accessible.
 
Le lac Atitlan
Le lac Atitlan est un véritable paradis pour les adeptes d’écotourisme. Ici, les amateurs de randonnées, d’escalade, de pêche sportive, de plongée, de kayak, de vélo de montagne sont à la fête ! Entouré d’imposantes falaises que chapeautent quatre volcans en sommeil, le Toliman, l’Atitlan, le San Pedro et le petit Cerro de Oro, ce joyau de l’Altiplano perché à 1 500 mètres d’altitude bénéficie d’un écrin naturel somptueux. Ici, la végétation exubérante de la jungle subtropicale se veut le refuge de plus de 250 espèces d’oiseaux dont le quetzal, symbole du Guatemala.

Sur ces eaux insondables, frémissantes sous le souffle du « xocomil » né de l’interaction de vents froids et chauds, glissent les cayucos, canots traditionnels des Mayas. Les maîtres des lieux perpétuent la tradition d’un artisanat aussi varié que coloré que l’on découvre au fil des douze charmants villages bordant le lac tels Panajachel avec sa succession d’étals, Santa Catarina de Palopo où les femmes portent un huipil (blouse) d’un bleu unique ou San Antonio de Palopo dont les maisonnettes s’accrochent à une colline. Dans une abondance de fleurs et de plantes tropicales, San Marcos la Laguna est un haut lieu du chamanisme. Et, perchée en haut d’une falaise, Solola possède un marché réputé. Les femmes en costume local rose, rouge ou mauve surveillent les éventaires d’écheveaux aux teintes vives tissés avec soin.

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Les sites incontournables

Antigua
Encerclée par trois volcans, Antigua exhale le charme envoûtant d’une ancienne capitale. Déchue de son statut après sa destruction par un séisme en 1773, Antigua a conservé maints vestiges de sa splendeur baroque. Au cœur de ses ruelles pavées se dissimulent de magnifiques demeures érigées autour de patios ombragés. Vous plongerez dans l’atmosphère coloniale du XVIIe siècle en visitant la Casa Popende évocatrice de la vie des notables espagnols. En pénétrant dans la Casa K’ojom, vous découvrirez un magnifique éventail d’instruments de musique et d’objets rituels mayas. Une promenade dans les ruelles bordées de bâtisses colorées aux toits de tuiles conduit devant la superbe église de la Merced dont la façade ouvragée affole le regard.
 
Tikal
Ce fabuleux site archéologique niché dans une forêt luxuriante fut le berceau de la civilisation maya qui s’établit dans cette région du Péten environ 600 ans avant Jésus-Christ jusqu’au Xe siècle de l’ère chrétienne. Sur fond sonore de jungle sauvage, quelque 3 000 édifices mis à jour témoignent de cette période grandiose. Se succèdent temples, autels, stèles, palais et pyramides grises et noires ou recouvertes de verdure. Surplombant la canopée percée de cimes sombres, la vue qui s’offre à leur sommet consacre l’effort de l’ascension. Dans la magie de ce lieu ancestral, vous imaginerez une cérémonie de prêtres mayas en contemplant l’immense masque impassible sculpté en bordure de l’imposante Plaza Mayor.
 
Chichicastenango
Cette ville magique est passionnante à plus d’un titre : pourl’église de Santo Tomas, le musée Régional, l’oratoire Pascual Abaj (Pierre du Sacrifice) dédié à Huyup Tak’ah, dieu maya de la Terre, ou encore pour son surprenant marché.
 
La région du lac Atitlan
Avec le scintillement de ses eaux indigo dans lesquels se reflètent les volcans qui la couronnent, le lac Atitlan est l’un des plus beaux au monde. Véritable paradis écotouristique, la découverte de ce joyau de l’Altiplano comblera les amateurs de trekking, de pêche, de parapente, de randonnées à cheval et ceux qui graviront l’Atitlan (3 557 m), le Toliman (3 158 m) ou le volcan San Pedro (3 020 m) vivront une expérience inoubliable. A Sololà, le marché coloré offre son choix de huipils, kilims, masques, céramiques. Panajachel sera le point de départ idéal pour explorer en bateau les douze villages indiens qui bordent le lac.
  
Le saviez-vous ?
La réserve naturelle de Chocon-Machacas
Des escapades en pirogue sur le rio Dulce, au départ de Livingston, village habité par des descendants d’esclaves noirs, permettent de découvrir cette impressionnante réserve naturelle.
 
Le sens des mots
Qu’est-ce qu’un tzutes ? Une pièce de tissu pliée sur la tête. Un huipil ? Une blouse colorée que portent les femmes. Un tocoyal ? Une coiffure de rubans. Un ponchito ? Une pièce de laine à carreaux bruns et blancs. Le copal ? De l’encens. Un curanderos ? Un guérisseur. Un brujos ? Un sorcier. 
 
Les coups de coeur
Un trekking autour du lac Atitlan.
L’observation d’oiseaux dans le parc national de Tikal.
Suivre une procession de « cofradias » (confréries religieuses) à Sololà.
La découverte d’une plantation de café à Antigua.
  
A savoir avant de partir
La meilleure période: entre novembre et avril.
Quelques précautions : prudence sur les routes souvent en mauvais état.
N’oubliez pas d’emporter de la crème solaire, une petite pharmacie (anti-moustiques et anti-diarrhéiques), des vêtements chauds, un maillot de bain…