Catégories
Uncategorized

Prévenir le stress dès la naissance

Une maman pourrait prévenir le stress que vivra son bébé une fois qu’il sera adulte. C’est la conclusion vers laquelle convergent deux récentes études de l’Institut Douglas.

La première, parue dans Developmental Psychobiology, a fait un lien entre l’allaitement et le stress. Il semble que la quantité et la qualité du lait maternel et la relation entre la mère et son enfant auraient une grande influence sur la réponse au stress du bébé devenu adulte.

La deuxième étude a porté sur les soins parentaux en début de vie. Parue dans le Journal of Psychiatry and Neuroscience, elle a aussi fait un lien avec la réponse au stress.

Après avoir mesuré le taux de cortisol chez de jeunes adultes qui étaient confrontés à une situation stressante, on a remarqué qu’il était très bas chez ceux ayant reçu le plus d’affection lorsqu’ils étaient tout-petits.

Or, le faible taux de cortisol des sujets ayant reçu le plus d’amour maternel était associé à une forte estime de soi, tandis que ceux en ayant eu le moins en avaient une beaucoup plus faible.

Par ailleurs, il semble qu’un faible taux d’hormone du stress peut être un bon ou un mauvais signe. Il faudrait à la fois dépister la baisse de cortisolémie et faire des évaluations psychologiques afin de savoir si une personne est vulnérable au stress.

Malgré tout, ces deux recherches démontrent que l’amour d’une mère peut avoir une influence positive sur le développement du cerveau de son bébé.

Catégories
Uncategorized

Substances contaminantes dans le lait maternel

Une nouvelle étude a été faite sur les substances contaminantes pouvant se retrouver dans le lait maternel. Deuxième du genre, c’est l’Institut de la santé publique de la Norvège qui l’a menée.

Les Norvégiennes sont les championnes mondiales de l’allaitement : 80 % des bébés y sont nourris au sein jusqu’à 6 mois. De plus, il n’y est pas rare qu’un enfant soit allaité jusqu’à 18 mois.

Or, selon cette étude parue dans Environmental Science and Technology, il semble qu’après un an, on décèlerait de 15 à 94 % moins de substances contaminantes provenant de l’environnement dans le lait maternel.

Mentionnons au passage que le lait maternel est un aussi bon indicateur que le sang pour démontrer l’exposition à des substances dangereuses ou contaminantes.

L’industrie aurait fait un grand pas durant la dernière décennie, car on retrouve de nos jours une concentration beaucoup plus faible de substances nocives dans le sang et le lait maternel.

Ces nouvelles données pourraient réconforter plusieurs personnes et encourager l’allaitement sur une longue période.

Rappelons que l’allaitement jusqu’à six mois a été remis en question dernièrement par une étude londonienne, mais que l’Organisation mondiale de la santé maintient sa position sur la question.

Catégories
Uncategorized

L’allaitement : quelques bémols

Une étude controversée parue récemment dans BMJ vient contredire la croyance actuelle prônant l’allaitement durant les six premiers mois.

En effet, depuis quelques années, on recommande de nourrir le bébé uniquement au lait maternel pendant six mois.

Or, des chercheurs de l’Institut de la santé infantile au Collège universitaire de Londres nous apprennent que ce ne serait pas dans l’intérêt de l’enfant.

Dans leur analyse de données, ils soulignent que l’allaitement unique des six premiers mois n’est pas suffisant du point de vue des nutriments. Trop d’enfants se retrouvent ainsi à risque de souffrir d’anémie.

De plus, il semble que ne pas être exposé à certains aliments plus tôt augmenterait les risques de développer une allergie alimentaire.

Finalement, il y aurait de grands avantages à ce que les bébés goûtent plus tôt à différentes saveurs. Cela leur permettrait de découvrir et de mieux aimer les légumes verts par exemple.

Le cas contraire pourrait encourager les mauvaises habitudes alimentaires et l’obésité, selon les chercheurs.

Catégories
Uncategorized

Le lait maternel fait des ados plus forts

Les bébés qui sont allaités dès la naissance seraient en meilleure santé une fois adolescents.

C’est ce que nous apprend une récente étude de l’Université de Grenade en Espagne. Parue dans le Journal of Nutrition, elle a porté sur 2 567 adolescents.

On a demandé aux participants de quelle manière ils avaient été nourris lorsqu’ils étaient bébés. Leurs capacités cardiovasculaires et leur force musculaire ont aussi été évaluées.

Il en est ressorti que les adolescents qui avaient été nourris au lait maternel avaient les muscles des jambes plus forts.

De plus, la force de ces muscles était plus élevée si le participant avait été allaité sur une plus longue période.

L’allaitement a aussi été associé à de meilleures performances en saut en longueur, et ce, en dehors de facteurs morphologiques comme la grandeur, le taux de gras et la masse musculaire.

Il s’agit de la première étude sur le lien entre l’allaitement et le développement de la force musculaire.

Catégories
Uncategorized

Les bébés allaités seraient moins malades

Une récente recherche grecque a porté sur les avantages de l’allaitement sur la santé. Publiée dans Archives of Disease in Childhood, elle a porté sur 926 bébés.

Tous les petits participants ont été évalués durant leur première année de vie. Il en est ressorti que les bébés allaités avaient moins tendance à souffrir d’une infection pendant cette période.

De plus, il semble que s’ils venaient à être malades, ils l’étaient moins que ceux nourris au biberon.

Mentionnons au passage que parmi tous les poupons de l’étude, 91 % étaient allaités pendant leurs 6 premiers mois de vie.

On soutient que ces données devraient encourager encore plus de femmes à se tourner vers cette façon de nourrir leur enfant, et ce, dès la naissance.

Selon les meneurs de cette recherche, les femmes devraient considérer la prévention des maladies et des infections comme un avantage prépondérant de l’allaitement.

Catégories
Uncategorized

Dangers possibles des banques de lait maternel sur le Web

Une femme de Montréal, Emma Kwasnica, a mis en place une page Facebook ayant pour thème le partage de lait maternel.

Jusqu’ici, plusieurs groupes connexes se sont formés au Canada, regroupant chacun de 100 à 280 personnes.

Or, on peut lire sur Canada.com les avertissements provenant de l’Agence fédérale, émis il y a quelques jours, sur ce sujet.

On y apprend entre autres que ce lait, dont on ne connaît pas la provenance, peut contenir plusieurs virus, dont le VIH, en plus de bactéries pouvant mener à des intoxications alimentaires.

L’initiatrice du projet a répondu à ces mises en garde en affirmant qu’une mère saura être en confiance en rencontrant la donneuse et que plusieurs d’entre elles fournissaient les résultats de leurs analyses sanguines.

La Société canadienne de pédiatrie, qui regroupe plus de 3 000 spécialistes, rappelle quant à elle que le lait maternel n’ayant pas été préalablement analysé de manière adéquate ne doit pas être partagé.

Catégories
Uncategorized

L’allaitement comme protection contre le choléra

Des experts de l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) ont découvert des bienfaits du lait maternel pour prévenir le choléra.

Pour ce faire, ils ont analysé le lait de plusieurs mères. Ils y ont découvert des facteurs immunitaires qui empêcheraient la propagation de cette maladie.

Ainsi, les bébés allaités auraient trois fois moins de risques d’être atteints par le choléra si leur mère en souffre.

Nous ne savons pas encore si l’allaitement maternel sera choisi par les autorités haïtiennes comme un moyen pour contrer l’épidémie qui touche durement le pays en ce moment.

D’autre part, en réalisant cette étude, les chercheurs de l’OPS ont découvert que le lait maternel diminuait aussi les risques de contamination liés à l’eau polluée.

De plus, ce mode de nutrition serait le plus efficace pour maintenir l’hydratation des bébés. Selon eux, donner un biberon d’eau serait inutile et il serait préférable d’éviter le lait maternisé.

Catégories
Uncategorized

Des nitrites et des nitrates dans le lait maternel

Une quantité importante de nitrites et de nitrates est contenue dans le lait maternel, nous apprend une étude parue dans le journal Breastfeeding Medicine.

Elles sont primordiales quant au développement gastro-intestinal du bébé. Des chercheurs de l’Université du Texas, à Houston, ont établi la quantité de ces éléments transmis au nouveau-né durant ses premiers jours de vie.

Le Dr Nathan Bryan, qui dirigeait l’équipe, a donc pu démontrer le taux changeant de nitrites et de nitrates dans le lait. Celles-ci jouent un rôle tout aussi important que les protéines et le gras, lesquels aident à combattre les infections et à développer le système nerveux central.

La recherche en question portait sur 77 mères ayant donné des échantillons de leur lait. Ils étaient pris durant les trois premiers jours de vie (le colostrum), entre le troisième et le septième jour (le lait de transition), puis à huit jours et plus (lait mature).

Dans le colostrum, le taux de nitrites était plus élevé et celui de nitrates. Selon le Dr Bryan, cela serait donc une façon pour la nature d’offrir au nouveau-né de l’oxyde nitrique.

Cela permettrait ainsi au bébé de transformer les nitrates en nitrites dans leur système gastro-intestinal pendant qu’il est trop jeune pour le faire de lui-même, n’étant pas encore colonisé par les bactéries.

Catégories
Uncategorized

Une banque de lait maternel en vue au Québec

Une organisation québécoise travaille en ce moment à prévoir les coûts, les risques et les bienfaits d’une banque de lait humain, comme nous l’apprenons dans The Gazette.

Ce service, qui vise à fournir du lait maternel aux mamans ne pouvant allaiter, est déjà pratique courante en Europe. L’Association européenne des banques de lait comprend 155 centres dispersés dans 23 pays. Dix y sont également en préparation.

Leur arrivée s’est donc faite beaucoup plus lente de l’autre côté de l’Atlantique. L’unique banque de lait maternel attestée à ce jour est située à Vancouver. Des procédures ont cours pour qu’une deuxième au pays ouvre ses portes à Toronto.

Héma-Québec, qui gère déjà la banque de sang de la province, a donc commandé une étude de faisabilité de 66 000 $ afin d’emboîter le pas et d’aider les mères québécoises ne produisant pas suffisamment de lait ou qui éprouvent d’autres problèmes liés à l’allaitement.

Catégories
Uncategorized

Le lait maternel est un anti-inflammatoire naturel

Le lait maternel améliore l’ADN des bébés et leur système immunitaire, selon des chercheurs de l’Université de l’Illinois aux États-Unis.
 
Tout comme le lait en poudre, il agit sur 146 gènes, mais les bébés nourris au sein sont encore mieux protégés, car le lait maternel donne plus de force aux gènes. Ainsi, les bébés seront mieux prémunis contre différentes maladies, rapporte Info Bébés.
 
Le lait maternel permet également un développement plus rapide des intestins chez l’enfant, ce qui réduit l’hyperperméabilité intestinale.
 
Autres avantages non négligeables de choisir l’allaitement plutôt que les laits maternisés, les enfants nourris au sein ont moins d’allergies ou de maladies inflammatoires comme l’asthme, l’inflammation du côlon et la maladie de Crohn.
 
L’allaitement demeure un questionnement pour plusieurs et rappelons qu’une femme ne devrait pas se sentir coupable d’opter pour le biberon. Certaines sont dans l’impossibilité de donner le sein à leur enfant, et ce, pour diverses raisons, comme un travail à l’extérieur de la maison par exemple.