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On peut lire dans le New England Journal of Medecine les résultats d’une étude qui suggère que les bébés ont moins de risques d’avoir le diabète en évitant le lait de vache.
Des chercheurs ont étudié le cas de 230 bébés finlandais. Ceux-ci n’étaient plus nourris au sein et ils recevaient tous du lait maternisé.
La moitié des bébés à l’étude étaient nourris avec une formule à base de lait de vache. Les autres buvaient une formule dans laquelle les protéines avaient été réduites afin de ne plus avoir d’impact sur leur système immunitaire. Ce procédé se nomme l’hydrolyse.
Il en est ressorti que les bébés nourris à la formule à base de lait de vache étaient deux fois plus à risque de développer certains anticorps reliés au diabète.
Ainsi, il serait possible de réduire le nombre de cas de diabète de type 1 en optant pour cette mesure préventive. Mentionnons toutefois que cette étude ne pouvait pas encore statuer qu’éviter le lait vache pouvait empêcher l’apparition du diabète.
En fait, 8 % des bébés ayant reçu le lait de vache ont eu le diabète de type 1, contre 6 % pour les autres. Cette différence n’est pas suffisante pour tirer des conclusions définitives.
Malgré tout, une plus large étude est attendue pour 2017. Celle-ci portera sur 2 160 bébés répartis dans 15 pays.
Comme lu dans une étude de chercheurs américains parue dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology, un lien entre la consommation d’arachides durant la grossesse et les allergies a été établi.
Ces scientifiques de l’École de médecine Mount Sinai, à New York, ont évalué 503 enfants à travers les États-Unis. Après des analyses sanguines, ils ont remarqué que 140 des participants présentaient une réelle sensibilité aux arachides.
Il semble que les enfants ayant sensiblement une allergie au lait et aux oeufs courent plus de risques d’en développer aussi une aux arachides si la mère en consomme pendant qu’elle est enceinte.
Il est question ici de bébés ayant de 3 à 15 mois. Ce n’est pas la première fois qu’un avis est publié pour les enfants de cet âge.
En effet, en 2000, on avait recommandé aux familles présentant déjà des allergies alimentaires d’éviter les noix durant la grossesse et l’allaitement. Toutefois, en 2008, cet avis avait dû être levé, faute de preuves scientifiques pour l’étayer.
Le lait, bon pour la ligne
Une étude de deux ans menée par l’Université Ben Gourion, soutenue par le ministère de la Santé d’Israël, a prouvé ce lien direct, nous apprend Maxisciences.
Des gens de 45 à 60 ans en surpoids, des hommes et des femmes, ont donc été suivis. Les 300 personnes devaient suivre un régime : méditerranéen, allégé en lipides ou allégé en glucides.
Il ressort de cette surprenante étude que ceux qui avaient perdu le plus de poids étaient ceux qui consommaient le plus de produits laitiers, et ce, tous régimes confondus.
En moyenne, ceux dont l’alimentation comprenait plus de lait et ses dérivés avaient perdu 6 kilos, comparativement à 3,5 pour les autres.
La dose ici reconnue est de 585 mg de calcium par jour. Précisément, elle fixerait la vitamine D et influencerait positivement le processus d’amaigrissement.
Après avoir suivi 1 500 personnes de 25 à 78 ans pendant 15 ans, et évalué l’état de leur santé et leurs habitudes de consommation de produits laitiers, des chercheurs australiens mentionnent que le lait n’augmente pas le risque de mortalité, en général, ni les risques de décès par cancer.
En fait, il y aurait plutôt des effets bénéfiques sur la santé cardiaque. Les participants qui ont consommé le plus de produits laitiers avaient un taux de mortalité moindre que chez les autres.
Comme produits laitiers, on parle ici de lait entier, de crème, de fromages, de yaourt, de crèmes desserts et de crèmes glacées.
Les bénéfices ne seraient pas liés au calcium uniquement, mais aussi à d’autres composants, dont les acides gras, mentionne l’European Journal of Clinical Nutrition.
Des études plus approfondies sont en cours pour déterminer les réels bénéfices de ces produits.
Deux ans après le scandale du lait frelaté qui avait causé la mort de six bébés, la Chine se retrouve avec un autre problème.
Le lait pour enfant de la compagnie Synutra contiendrait un taux anormalement élevé d’hormones, rapporte Le Parisien.
Trois petites filles entre quatre et quinze mois ont vu leurs seins se développer après avoir bu ce lait. Après examen, on a constaté qu’elles présentaient un taux hormonal que l’on retrouve habituellement chez les femmes adultes.
La compagnie se défend bien d’avoir un lait incorrect. Les responsables insistent sur le fait qu’aucune hormone synthétique ni substance illégale n’a été ajoutée.
Le ministère de la Santé a demandé une enquête, et en attendant, les médecins demandent aux parents de ne plus donner le lait Synutra à leur enfant.