Les anthropologues du US Santa Barbara ont découvert que le lait maternel des jeunes mamans amérindiennes avec moins de moyens financiers contient un plus haut niveau d’acides gras oméga-3. C’est du moins ce qu’on peut lire dans le Maternal and Child Nutrition.
En fait, l’étude a été menée sur des femmes Tsimanes qui viennent de la Bolivie amazonienne et qui se nourrissent de cultures vivrières de base, de gibier et de poissons d’eau douce.
Grâce à ce régime, le lait maternel de ces femmes contient une grande quantité de DHA, un type d’acide qui est crucial pour le bon développement des capacités visuelles et cognitives de l’enfant.
« Malgré leurs conditions de vie économiquement difficiles, les mères Tsimanes produisent du lait maternel qui est plus balancé et potentiellement plus bénéfique que celui des mères américaines à cause de sa composition riche en acides gras », explique la chercheuse principale derrière cette étude, Melanie Martin.
Rappelons que les mères américaines seraient moins portées à encourager l’allaitement, selon l’organisme Save the Children. Les États-Unis se classaient récemment au dernier rang de la Breastfeeding Policy Scorecard.