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Pourquoi les filles parlent plus tôt que les garçons?

Selon ce que rapporte Top Santé, les mères parlent plus à leur bébé lorsqu’il s’agit d’une fille. Toutefois, même s’il s’agit d’un garçon, elles parlent plus souvent à l’enfant que lorsque la relation est entre le père et l’enfant.

Même si cela semble évident, une étude a tout de même validé l’information à l’aide de 33 bébés pendant leurs 7 premiers mois de vie. En résumé, les voix féminines se faisaient beaucoup plus entendre que les voix masculines.

Les résultats, basés sur une heure, indiquent qu’à la naissance aussi bien que 7 mois plus tard, les hommes ne prononçaient que le tiers du nombre de mots prononcés par les femmes.

En effet, à la naissance, pour les 1263 mots communiqués en une heure chez les femmes, les hommes atteignaient en moyenne 462 mots (36,6 %). Lorsque l’enfant était âgé de 7, le nombre de mots diminuait de 2 % additionnels chez les hommes par rapport aux femmes.

La seconde réalité lors de cette recherche était que le père parlait plus souvent à son bébé s’il était un garçon, et la mère plus souvent si c’était une fille. Une hypothèse qui expliquerait pourquoi les filles parlent plus rapidement.

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Bébé boit les paroles de maman

Selon une étude de l’Université de Providence aux États-Unis, les nouveau-nés portent attention à leurs deux parents, mais ont une plus grande écoute envers leur mère.

Les chercheurs ne savent pas exactement pourquoi. Ils pensent que ces réactions chez les nouveau-nés sont dues au fait que les mères discuteraient plus avec leur bébé que les pères.

Parallèlement, ils ont mesuré que du côté des parents, les pères seraient plus réceptifs aux sons émis par les garçons, alors que les mères le seraient plus par les sons émis par les filles.

Ces nouvelles notions sont importantes pour comprendre l’apprentissage du langage par les enfants. Une chose est toutefois certaine, plus les jeunes enfants sont entourés d’adultes qui leur parlent, meilleur est leur apprentissage d’une langue.

Cette étude a été réalisée auprès de 33 bébés d’un mois et leurs parents.

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Le bégaiement : ce ne sont pas tous les enfants qui s’en sortent

Les experts de l’Université Purdue s’entendent sur l’importance d’une prise en charge le plus tôt possible chez les enfants qui présentent un bégaiement.

« Ceux chez qui le bégaiement persiste peuvent avoir de la difficulté tant à l’école que dans leur socialisation avec leurs pairs », explique la spécialiste linguistique Barbara Brown.

Elle travaille au Purdue Stuttering Project, qui vise à encadrer les jeunes qui bégaient à l’aide d’une approche linguistique et conversationnelle. « La thérapie peut être bénéfique pour ces jeunes enfants, entre autres pour gérer l’anxiété, la confiance en soi et l’impression d’être différent. »

Selon Brown, il s’agit d’intervenir avant que les réflexes physiques et comportementaux s’installent. Au moins 50 % des enfants de 4 à 5 ans qui bégaient verront cette phase disparaître. Mais pour les autres, cela peut représenter un énorme obstacle.

L’étude en est au stade embryonnaire du recrutement de participants. Au terme de celle-ci, les spécialistes espèrent être en mesure de déterminer à quel niveau cette intervention sera favorable.

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La génétique responsable du développement du langage

Les chercheurs du Medical Research Council (MRS) Integrative Epidemiology Unit à Bristol sont catégoriques. Le gène ROBO2 est directement relié au nombre de mots utilisés par les enfants dans les premiers stades du développement du langage.

Medical News Today informe que les enfants commencent à parler entre 10 et 15 mois. Le vocabulaire se développe jusqu’à 50 mots entre 15 et 18 mois, 200 mots entre 18 et 30 mois, puis s’étend jusqu’à 14 000 mots lorsque le jeune atteint 6 ans.

La présente étude, publiée dans la revue Nature Communications, informe que le gène ROBO2 est situé dans la région génétique du chromosome 3, celui responsable du développement du langage et de l’émission de sons. Ce chromosome a précédemment été lié aux troubles de langage tels que la dyslexie.

Le ROBO2 intervient dans la première phase du langage, lorsque les bébés prononcent leurs premiers mots, avant d’effectuer des structures verbales plus complexes. Si l’on détecte un problème à ce stade, il sera possible de prédire des problèmes éventuels.

Pour les chercheurs, il s’agit d’une preuve qui corrobore de précédentes recherches sur le lien entre la génétique et les capacités linguistiques.

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Éliminer l’autisme, une promesse réalisable?

Une nouvelle étude américaine affirme que si l’on détecte les symptômes de l’autisme dans les 6 premiers mois de vie du bébé, il est possible de stopper et même d’inverser la progression de la maladie.

Habituellement, l’autisme est détecté vers l’âge de 3 ans, parfois plus tard, lorsqu’on note un retard social et d’apprentissage en général.

Les points communs sont entre autres le manque de contact visuel et d’interaction, des mouvements ou activités très répétitives, une difficulté de socialisation et un retard de langage. Il est cependant possible d’en détecter les premières ébauches dès 6 mois, indique Top Santé.

Publiée dans la revue Journal of Autism and Developmental Disorders, la recherche a mis en lumière l’importance de l’intervention quotidienne des parents auprès de leurs bébés autistes.

La moindre interaction, que ce soit pendant le biberon, le changement de couche ou le jeu, peut aider à développer les capacités d’apprentissage de l’enfant, jusqu’à éliminer l’écart entre lui et ses pairs.

Parmi les bébés ayant fait l’objet de l’étude, 6 sur 7 n’avaient plus de symptômes reliés à l’autisme à l’âge de 3 ans, rapportent les chercheurs de l’UC David MIND Institute, en Californie.

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Éliminer l’autisme, une promesse réalisable?

Une nouvelle étude américaine affirme que si l’on détecte les symptômes de l’autisme dans les 6 premiers mois de vie du bébé, il est possible de stopper et même d’inverser la progression de la maladie.

Habituellement, l’autisme est détecté vers l’âge de 3 ans, parfois plus tard, lorsqu’on note un retard social et d’apprentissage en général.

Les points communs sont entre autres le manque de contact visuel et d’interaction, des mouvements ou activités très répétitives, une difficulté de socialisation et un retard de langage. Il est cependant possible d’en détecter les premières ébauches dès 6 mois, indique Top Santé.

Publiée dans la revue Journal of Autism and Developmental Disorders, la recherche a mis en lumière l’importance de l’intervention quotidienne des parents auprès de leurs bébés autistes.

La moindre interaction, que ce soit pendant le biberon, le changement de couche ou le jeu, peut aider à développer les capacités d’apprentissage de l’enfant, jusqu’à éliminer l’écart entre lui et ses pairs.

Parmi les bébés ayant fait l’objet de l’étude, 6 sur 7 n’avaient plus de symptômes reliés à l’autisme à l’âge de 3 ans, rapportent les chercheurs de l’UC David MIND Institute, en Californie.

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Les avantages d’exposer bébé à deux langues plutôt qu’une

En fait, on mentionne qu’exposer votre bambin à deux langues alors qu’il est très jeune permettra à ce dernier d’apprendre beaucoup plus rapidement que ses pairs dès l’âge préscolaire.

Du moins, c’est le cas au niveau cognitif. Des chercheurs ont découvert que des jeunes qui avaient évolué dans deux langues identifiaient beaucoup plus vite des images familières qui leur étaient présentées. En plus, ils portaient plus attention aux images inconnues.

Leher Singh, auteur de la présente recherche, mentionne que les scientifiques ont remarqué par le passé que les bébés qui s’ennuyaient rapidement lorsqu’on leur présentait des images apprenaient plus rapidement. Ils développaient plus facilement des aptitudes cognitives et de langage plus tard. Ils ont donc voulu vérifier si le bilinguisme avait une incidence.

Les résultats ont rapidement été concluants. « En tant qu’adulte, apprendre une autre langue peut être très laborieux », explique Singh. « On projette parfois cette difficulté à nos bébés, imaginant que cela représente une énorme confusion pour eux. » Pourtant, au contraire, cela les avantage.

Le détail de l’étude peut être consulté dans la publication Child Development.

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Lire les émotions est devenu difficile pour les enfants

Les chercheurs de l’Université de la Californie ont réalisé que les jeunes de 6e année du primaire qui passaient plus de 5 jours consécutifs sans écrans de toutes sortes étaient bien plus habiles pour lire les émotions.

Ceux-ci étaient comparés à un autre groupe où les enfants pouvaient utiliser de façon régulière leurs appareils électroniques (iPod, cellulaire, ordinateur, etc.).

« Plusieurs essaient de trouver des bienfaits éducatifs aux dispositifs électroniques, alors que peu s’attardent sur ce qu’il en coûte », a déclaré Patricia Greenfield, professeure de psychologie.

« La détérioration de l’habilité à détecter le langage émotionnel et à l’interpréter est l’un de ces coûts », ajoute Greenfield, ce qui réduit d’autant plus les aptitudes sociales des enfants.

Les élèves de 6e année qui ont partagé un camp sans appareils électroniques pendant 5 jours ont démontré une amélioration considérable de détection des émotions et du langage non verbal, rapporte Science World Report.

« On n’apprend pas le langage non verbal et émotionnel devant un écran de la même façon que face à face », affirme Patricia Greenfield.

L’étude a été publiée dans la revue d’octobre de Computers in Human Behavior.

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Développement du langage du bébé : attention à la télévision

C’est Top Santé qui rapporte l’information, rappelant qu’une surexposition à l’écran apporte déjà son lot de problèmes : obésité, tension élevée et trouble du sommeil, entre autres.

Une étude publiée dans le Journal of Children and Media affirme désormais que la télévision aurait encore plus intérêt à être diminuée chez bébé.

À la base, ce serait la diminution de l’interaction entre les parents et le bébé qui ferait une différence, puisque dès que la télévision est ouverte, que ce soit en bruit de fond ou pour que bébé la regarde, les parents cessent de parler.

D’autre part, si la télévision est en arrière-plan, elle peut mélanger l’enfant qui apprend à parler, puisque celui-ci doit se concentrer sur plus d’une source sonore.

Des parents ont été observés en compagnie de leur enfant de 12, 24 ou 36 mois. La différence de la communication avec l’enfant lorsque la télévision était allumée, versus lorsqu’elle était éteinte, ressortait inévitablement.

Pour Tiffany A. Pempek, auteure principale de l’étude, il est clair que lors des périodes de jeu avec l’enfant, la télévision doit être éteinte.

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Les enfants actifs ont de meilleures aptitudes de langage

Une toute nouvelle étude rapportée par Science World Report suggère que les enfants en bonne forme physique ont une réponse cérébrale plus robuste et plus rapide que les autres.

Ce sont les données cumulées sur l’électroencéphalogramme (EEG) qui ont aidé les spécialistes à faire la lumière sur cette différence. En observant l’activité cérébrale des jeunes participants, ils se sont concentrés sur les courbes connues sous le nom de N400, ondes responsables de l’association des règles de grammaire.

« Tout ce que nous savons, c’est qu’il y a quelque chose de différent entre les enfants actifs et ceux qui ne sont pas en forme » , affirme Charles Hillman. En fait, le chercheur mentionne que s’il y a une 3e variable qui fait le lien entre la forme physique et les aptitudes du langage, ils ne la connaissent pas encore.

En présentant différentes phrases à lire aux enfants, les spécialistes ont déterminé que les jeunes qui étaient actifs présentaient des courbes plus élevées et une latence plus courte. En d’autres termes, ils avaient plus de facilité et étaient plus rapides que leurs pairs.

« Ils semblent être en mesure de mieux allouer les ressources de leur cerveau en direction des aspects cognitifs reliés à la compréhension de la lecture. »