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Nouvelle avenue pour le traitement des troubles reliés au problème d’attention

Selon Medical News Today, les expertes en développement cognitif de l’Université d’Indiana, Catarina Vales et Linda Smith, démontrent que la méthode d’apprentissage peut être influencée par le langage et ainsi diminuer le développement des troubles d’attention.

Ces scientifiques affirment que le langage doit renforcer l’image lors de l’apprentissage. Elles ont remarqué que les enfants étaient plus prompts aux mots qu’aux images.

Le langage s’adresse directement au système cognitif de l’enfant, ce qui améliore son habileté d’apprentissage. Ainsi, Vales et Smith suggèrent de nouvelles voies afin d’influencer le développement du trouble de déficit d’attention avec hyperactivité, les difficultés scolaires ainsi que d’autres troubles reliés à l’attention.

L’exercice utilisé demandait à des enfants de 3 ans d’identifier un objet à l’écran, dans une pièce contenant de nombreux articles. Lorsqu’en plus de l’image, on leur disait le mot (ex. : lit), tout de suite, leur attention se détachait des autres objets distrayants, puisqu’elles faisaient directement appel à la mémoire.

Il s’agit de la première recherche suggérant que les mots agissent directement sur la mémoire. Celle-ci a toujours été considérée comme déficiente dans le développement de troubles d’attention. Or, au contraire, on démontre ici que le langage améliore cette mémoire. C’est pourquoi les scientifiques sont persuadés qu’ils pourraient limiter le développement du TDAH, notamment.

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Une nouvelle méthode pour faciliter l’apprentissage des verbes chez les tout-petits

La différence entre l’apprentissage de mots représentant des objets et ceux représentant des actions (verbes) est marquée chez les jeunes enfants.

Des chercheurs de l’Université de Liverpool ont découvert que le visuel constituait la clé de la solution. Pour en apprendre plus sur cette partie du langage des enfants, les psychologues de l’université ont demandé à un groupe de tout-petits de regarder deux courtes vidéos.

Ils ont par la suite évalué si le fait de regarder un dessin animé répétant le même mouvement, comparativement à un personnage reproduisant 3 différentes actions, affectait la compréhension des verbes de l’enfant.

Au terme de l’exercice, Dre Katherine Twomey a observé : « C’est la première étude qui indique que la démonstration de plusieurs actions similaires, mais non identiques, aide les bébés à comprendre ce qu’est un verbe. On s’attendait pourtant au contraire à ce qu’ils soient confus ».

Dre Jessica Horst, de l’Université du Sussex, qui a également collaboré à la recherche, a ajouté : « Il s’agit d’une base solide pour les futures études sur le sujet ».

La recherche a été publiée dans le British Journal of Developmental Psychology.

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Le langage des enfants prématurés se développe mieux au contact du discours adulte

Selon la Child Welfare Information Gateway, une division du ministère de la Santé et des services sociaux des États-Unis, les connexions du cerveau, appelées synapses, se développent à un taux exponentiel dans les premières années de l’enfance.

C’est précisément pour cette raison que les chercheurs ont établi la théorie suivante : un enfant prématuré qui est exposé à un plus grand décompte de mots développe de meilleurs résultats cognitifs et de langage lorsqu’il est âgé de 7, puis de 18 mois.

Ils ont vérifié leur théorie à l’aide d’un dispositif d’analyse et d’enregistrement des sons environnants. Celui-ci a récolté 16 heures d’enregistrement de discours adulte chez 36 bébés prématurés à l’unité de soins intensifs du Women & Infants Hospital du Rhode Island.

Medical News Today rapporte que les enfants ont à nouveau été suivis à l’âge de 32 semaines, puis une dernière fois à 36 semaines. Le même dispositif était utilisé pour analyser le discours des adultes évoluant autour de l’enfant.

Les résultats ont démontré que pour chaque tranche de 100 mots additionnels par heure prononcés par l’adulte, l’enfant améliorait son score de 2 points au niveau du langage et de 0,5 point au niveau de la communication expressive.

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Raconter des histoires, un enseignement précieux pour les enfants

Comme l’indique SheKnows, raconter des histoires aide en outre les enfants à améliorer leur vocabulaire et leur langage en général, en plus de les encourager à la lecture et faire foisonner leur imagination.

D’autre part, une recherche suggère que parler devant un public est la seconde plus grande crainte des adultes. En aidant votre enfant à s’exprimer devant les autres, vous lui rendrez un fier service.

Voici quelques indications pour vous aider à développer cet intérêt chez vos enfants :

– Faites-les rencontrer des conteurs professionnels. Les librairies et bibliothèques locales offrent habituellement des ateliers.

– Laissez-les choisir leur histoire. Parmi un vaste choix d’histoires courtes ou simplement d’images, s’ils ont la possibilité de raconter à leur façon quelque chose qui les intéresse vraiment, vous avez plus de chance de leur donner la piqûre.

– L’histoire à la chaîne. Créer une histoire où chacun ajoute tour à tour une nouvelle phrase au conte représente la meilleure pratique pour mettre l’imaginaire et le plaisir en ébullition, en famille ou entre amis.

– Mettez-y du vôtre. Vous devez être expressif! Entrez dans le personnage et encouragez vos enfants à faire de même. Le jeu théâtral sera d’autant plus utile à faire tomber le stress lorsqu’ils feront face à un auditoire inconnu, notamment lors de futurs exposés oraux.

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Comment corriger le mauvais langage de ses enfants

La ligne entre bon et mauvais langage n’est pas la même dans toutes les familles. Mais cela ne veut pas dire que vous êtes obligé d’accepter le langage des autres enfants qui côtoient les vôtres.

Sachez tracer votre ligne

S’il le faut, dressez une liste des mots qui ne vous conviennent pas (sur un tableau par exemple) et ajoutez tout nouveau mot qui fait friser vos oreilles. Si les enfants ont le visuel, ils emmagasineront l’information plus rapidement.

Vous avez le droit d’interdire à vos enfants des mots ou expressions qui vous choquent. Mais sachez vous-même faire attention à ce que vous dites, et donnez-leur le droit de vous corriger également. Il faut être cohérent dans vos propos.

Qu’arrive-t-il lorsque les amis s’en mêlent?

Si d’autres jeunes sont à la maison et que leur langage ne correspond pas à ce que vous tolérez, agissez. Ne laissez pas la situation brimer vos efforts. Il est normal de dire à un jeune visiteur que « ces mots ne sont pas admis chez vous ». Si l’enfant persiste, n’hésitez pas à en faire part à ses parents et à leur expliquer que vous aimeriez qu’ils fassent de même, si la situation se produisait chez eux, avec vos enfants.

Comme l’indique SheKnows, inutile de punir les enfants parce qu’ils font l’erreur de dire de gros mots. Mais vous pouvez aussi dire que si cela se reproduit, l’ami devra s’en aller chez lui. Vous verrez que vos propres enfants feront régner l’ordre, pour éviter que les amis partent.

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Nos petits parlent vraiment

Les résultats d’une nouvelle recherche conduite par les experts de l’Université de Newcastle publiés sur le site de MedicalXpress démontrent que le langage de nos petits est largement plus élaboré que nous le pensions.

C’est en utilisant des systèmes d’enregistrement sophistiqués afin d’enregistrer des milliers de paroles d’enfants âgés entre 23 et 37 mois.

La Dre Cristina Dye, spécialiste en développement du langage, s’est exprimée sur le sujet en disant : « Beaucoup de bambins que nous avons étudiés ont fait un petit bruit, un souffle léger ou une pause exactement à l’endroit où un mot grammatical devrait normalement être prononcé ».

« Le fait que le son a été produit toujours au bon endroit dans la phrase nous mène à croire que les jeunes enfants connaissent bien des mots grammaticaux. Ils sont beaucoup plus sophistiqués dans leur compétence grammaticale que nous l’avions supposé. »

« Il y a aussi des implications pour le retard de la compréhension du langage chez les enfants. Quand les enfants n’apprennent pas à parler normalement, cela peut entraîner des problèmes graves plus tard dans la vie. Par exemple, ceux qui en souffrent sont plus susceptibles de souffrir d’une maladie mentale ou d’être au chômage plus tard dans la vie. Si nous pouvons comprendre ce qui est “normal” dès que possible, nous pourrons intervenir plus tôt afin d’aider ces enfants. »

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Les livres sans images sont meilleurs pour les enfants

Une récente étude publiée dans le journal First Language et conduite par les chercheurs de l’Université de Waterloo démontre que les livres sans mots procureraient plus de bénéfices à votre enfant que les traditionnels livres d’histoires.

Les résultats s’expliquent par le fait que les parents lisant les livres illustrés contenant des mots se contentent de pointer l’image et de le nommer, tandis que sans mots, les parents auront tendance à utiliser un vocabulaire plus complexe pour parler de l’image.

Par exemple, au lieu de simplement pointer le chat et dire « C’est un chat », s’il n’y a pas de mots correspondant à l’image, le parent sera porté à plutôt dire quelque chose comme « Regarde, c’est un chat! Comme celui de la voisine, tu te souviens de son nom? »

L’enfant est ainsi exposé à beaucoup plus de vocabulaire et développera lui-même une tendance à faire de même lorsqu’il sera en âge de parler. Il s’agit du constat fait alors que 25 mères ont été observées pendant qu’elles lisaient un livre de chaque sorte à leur bébé.

Les responsables de l’étude conseillent donc aux parents de mélanger les livres de lecture et ceux ne présentant que des images afin de maximiser le développement du langage de leur enfant et ainsi stimuler son imagination.

 

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Nous apprenons à parler comme les oiseaux apprennent à chanter

Sachant que les bébés apprennent à parler d’abord en répétant une syllabe à la fois, comme « ma-ma-ma », et ensuite en les combinant l’une à l’autre, comme « ga-ba-ma », il était précédemment cru que d’apprendre à parler était inné et se développait tout naturellement.

Ce phénomène est aussi observé chez les oiseaux chanteurs qui apprennent à chanter. En fait, ils s’y prennent exactement comme nous.

Une nouvelle étude publiée sur le site nature Today1 démontre que pour parler, nous devons faire des efforts assez considérables. La recherche a été conduite auprès de 3 espèces : le pinson bengali, le mandarin diamanté et l’humain. Les résultats ont confirmé que les trois ne l’avaient pas facile.

Les oiseaux ainsi que les humains apprennent, comme nous le disions, syllabe par syllabe, combinaison par combinaison, prenant plusieurs jours à maîtriser chacune, même lors d’un apprentissage volontaire (pas seulement par observation et répétition).

En analysant les enregistrements vocaux de 9 bébés humains, les chercheurs ont découvert que l’apprentissage général du langage de base, le babillage, s’étendait sur une longue période, soit de 20 à 30 semaines.

En résumé, la prochaine fois que votre enfant vous fera causette, vous pourrez être impressionné; il aura mis d’énormes efforts pour vous prononcer toutes ces charmantes tonalités!

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Les enfants de 2 ans comprennent la grammaire

Une étude américaine a reproduit le même modèle que le Projet Nim, l’une des plus importantes recherches ayant exploré la compréhension du langage chez les animaux, mais cette fois avec des enfants de 2 ans.

Plus particulièrement, les chercheurs se sont attardés à l’utilisation d’articles avant un mot, ce que les enfants font régulièrement. L’étude a analysé la manière dont les enfants réussissent à bien distinguer un article défini d’un article indéfini, et à bien les choisir dans le langage.

Par exemple, « la salle de bain » est une locution plus souvent utilisée qu’« une salle de bain », tandis qu’« un bain » est plus utilisé que « le bain ».

Malgré ces subtilités, les petits de 2 ans arrivaient à bien utiliser ces articles, et ce, pratiquement sans erreurs. En comparaison, Nim, le chimpanzé étudié dans les années 70, qui connaissait le langage des signes, ne suivait pas ces règles de grammaire.

« Même si un enfant de cet âge ne parle pas beaucoup, cela ne veut pas dire qu’il ne comprend rien à propos du langage… Malgré le peu de diversité dans le langage exprimé par ces enfants, si vous l’étudiez avec attention et formulez ce qu’une grammaire veut dire à travers ces limitations, vous constaterez que même les très jeunes enfants s’y prêtent », a affirmé l’auteur de l’étude, le linguiste Charles Yang, selon Science Daily.

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L’acquisition du langage chez les bébés

Jusqu’à tout récemment, les chercheurs croyaient que le fait que les bébés apprenaient les noms beaucoup plus rapidement que les verbes était une caractéristique universelle du langage.

Cette notion est maintenant remise en question par certains experts, qui croient désormais que cet apprentissage diffèrerait selon la langue maternelle apprise.

Ils affirment que dans toutes les langues étudiées jusqu’à présent, que ce soit celles qui sont plus axées sur les noms ou encore sur les verbes (par exemple le mandarin ou le coréen), les bébés comprennent les concepts de « nom » et de « verbe » bien avant de parler.

Le délai dans l’apprentissage des verbes serait lié au fait que dans toutes les langues, il est facile de lier les noms à un objet, alors que lier un verbe à une action ou un état est plus abstrait et variable.

« Nous savons qu’à l’âge de 24 mois, les bébés qui sont en train d’apprendre des langues très différentes arrivent à faire un lien nom = objet et verbe = catégories d’événements. Nous devons maintenant concentrer notre recherche sur les plus petits, qui sont encore aux balbutiements du langage », a noté l’auteure de l’étude, Sandra Waxman, citée par Science Daily.