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Quels enfants auront des problèmes affectifs à l’adolescence?

Des chercheurs de l’Université médicale de Groningue aux Pays-Bas suggèrent aux pédiatres, lors d’examens cliniques, de porter une attention particulière à ces signes que peuvent avoir certains enfants (problèmes de langage et du sommeil).

Ces derniers permettraient de cibler de futurs problèmes comportementaux ou affectifs, et ainsi traiter la source du problème avant que cela n’affecte la vie du jeune, avancent les spécialistes.

« Les garçons qui ont un sommeil troublé sont peut-être la preuve qu’il y a des craintes cachées ou d’autres problèmes émotionnels. Tandis que les problèmes de langage des fillettes peuvent entraver aux relations sociales précoces et avoir un impact sur leur vie émotionnelle plus tard. »

Les filles seraient davantage portées à développer des problèmes émotionnels que les garçons (8,6 % contre 2,3 %), alors que les enfants de sexe masculin auraient plus de problèmes comportementaux que les fillettes (8,6 % contre 4,2 %).

Il a été démontré que dans le cas des deux sexes, avoir une mère ayant fumé pendant la grossesse, des parents peu instruits et des parents divorcés ou monoparentaux a augmenté les chances de problèmes de comportement durant l’adolescence.

L’étude, figurant dans le Journal of Adolescent Health, a recueilli des données auprès de 1816 jeunes et leurs parents. Elle a révélé que les problèmes émotionnels ont surtout été notés chez les adolescents qui ont déclaré s’être sentis inutiles ou avoir pleuré fréquemment durant l’enfance.

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Problème de langage chez l’enfant : le LDS est un outil efficace

Saviez-vous que les enfants âgés de plus de 2 ans doivent normalement maîtriser de 75 à 225 mots, et qu’un enfant sur quatre connaîtrait un retard de développement en ne disant qu’une cinquantaine de mots?
 
C’est ce qu’a confirmé Leslie Rescorla, chercheuse américaine qui a mis au point dans les années 80 le Language Development Survey (LDS) qui permet aux parents et aux professionnels de la santé de détecter des retards de langage chez l’enfant.
 
Selon Nan Bernstein Ratner, chercheur à l’université du Maryland aux États-Unis, quand un enfant ne maîtrise pas assez de vocabulaire, l’autisme ou un problème de développement mental ou d’audition serait à l’origine la plupart du temps.
 
Plus tôt le problème est découvert, plus tôt il pourra y avoir une intervention, conviennent les spécialistes qui se sont réunis en février dernier à Vancouver pour la conférence scientifique de l’Association américaine pour l’avancement des sciences (AAAS).
 
C’est d’ailleurs lors de cette conférence annuelle que le LDS a été élu à nouveau comme excellent outil de détection des troubles de l’apprentissage du langage.
Le LDS est traduit en plusieurs langues, mais pas encore en français. Il contient 14 catégories (nourriture, personnes, animaux, etc.) qui rassemblent 310 mots (oui, non, bonjour, chat, banane, etc.).
 
Il semblerait qu’en moyenne, les enfants âgés de 24 à 30 mois utilisent 150 des mots présentés. Les parents sont invités à noter les mots spontanément utilisés et à travailler avec leurs enfants ceux qui semblent plus « compliqués ».
 
Le site CogniSciences est également une autre option pour mieux suivre le développement des enfants à différents âges.
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Problème de langage chez l’enfant : le LDS est un outil efficace

Saviez-vous que les enfants âgés de plus de 2 ans doivent normalement maîtriser de 75 à 225 mots, et qu’un enfant sur quatre connaîtrait un retard de développement en ne disant qu’une cinquantaine de mots?
 
C’est ce qu’a confirmé Leslie Rescorla, chercheuse américaine qui a mis au point dans les années 80 le Language Development Survey (LDS) qui permet aux parents et aux professionnels de la santé de détecter des retards de langage chez l’enfant.
 
Selon Nan Bernstein Ratner, chercheur à l’université du Maryland aux États-Unis, quand un enfant ne maîtrise pas assez de vocabulaire, l’autisme ou un problème de développement mental ou d’audition serait à l’origine la plupart du temps.
 
Plus tôt le problème est découvert, plus tôt il pourra y avoir une intervention, conviennent les spécialistes qui se sont réunis en février dernier à Vancouver pour la conférence scientifique de l’Association américaine pour l’avancement des sciences (AAAS).
 
C’est d’ailleurs lors de cette conférence annuelle que le LDS a été élu à nouveau comme excellent outil de détection des troubles de l’apprentissage du langage.
Le LDS est traduit en plusieurs langues, mais pas encore en français. Il contient 14 catégories (nourriture, personnes, animaux, etc.) qui rassemblent 310 mots (oui, non, bonjour, chat, banane, etc.).
 
Il semblerait qu’en moyenne, les enfants âgés de 24 à 30 mois utilisent 150 des mots présentés. Les parents sont invités à noter les mots spontanément utilisés et à travailler avec leurs enfants ceux qui semblent plus « compliqués ».
 
Le site CogniSciences est également une autre option pour mieux suivre le développement des enfants à différents âges.
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Quand le langage est influencé par la testostérone…

De nouvelles recherches de scientifiques australiens, publiées dans le Journal of Child Psychology and Psychiatry, révèlent que les garçons qui sont exposés à des niveaux élevés de testostérone avant la naissance sont de deux à trois fois plus susceptibles de connaître des retards dans le développement du langage par rapport aux filles.

Les chercheurs ont examiné la présence de testostérone dans le sang du cordon ombilical (liquide amniotique) lorsque vient le moment critique du développement des régions linguistiques du cerveau pendant la grossesse.

Les spécialistes estiment que 12 % des enfants rencontrent d’importants retards dans leur développement du langage, et ce sont souvent les garçons qui ont tendance à développer plus tard et à un rythme plus lent la parole.

L’équipe croit que cela peut être dû à l’exposition prénatale aux stéroïdes gonadiques comme la testostérone. Les foetus masculins sont connus pour avoir un taux de testostérone 10 fois plus élevé que les fœtus féminins.

Par contre, l’effet inverse a été découvert chez des nourrissons de sexe féminin, où de hauts niveaux de testostérone dans le sang du cordon ont été associés à une diminution du risque de retard de langage.

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Nouvelle théorie sur l’apprentissage du langage

Une nouvelle étude du Dr Ewan MacDonald de l’Université du Danemark, en collaboration avec les universités de Toronto et Queen, suggère que les enfants de deux ans apprennent à parler en utilisant des indices sociaux et en écoutant les gens leur répéter les mots de la bonne façon.

Cette conclusion va à l’encontre de précédentes croyances voulant que les enfants écoutent leur propre voix pour vérifier s’ils parlent correctement.

Pour l’étude, les chercheurs ont d’abord fait dire un mot à des adultes, le modifiant immédiatement dans les écouteurs de sorte que les sujets entendaient autre chose. Les participants forçaient alors leur prononciation pour compenser la distorsion du mot afin de s’entendre dire la bonne chose.

Cependant, l’équipe du Dr MacDonald a été surprise de constater que les enfants qui se prêtaient au même jeu n’ajustaient pas leur prononciation, suggérant ainsi que les petits n’utilisent pas le son de leur propre voix pour apprendre à parler.

On croit donc que les enfants s’inspirent davantage des réactions de leurs interlocuteurs et de leurs interactions sociales pour s’assurer qu’ils parlent bien, avec les mots exacts.

Cette étude représente un premier pas vers la compréhension de la façon dont on apprend à parler, et elle pourrait mener à l’élaboration de nouvelles stratégies pour aider les enfants ayant des difficultés d’apprentissage de langage.

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Bébé comprend le vocabulaire et la grammaire bien avant de parler

Une étude de l’Université de Notre-Dame a démontré comment un bébé s’y prend pour acquérir le langage, et ce, dès sa naissance.

Il semblerait que les bébés passent énormément de temps à écouter les gens parler, à tenter de trouver des indices dans le langage et à faire des associations. Ce serait grâce à la sonorité des mots et aux divers contextes que ces derniers pourraient être prêts, entre 18 et 24 mois, à maîtriser le langage et la parole.

Jill Lany, assistante en psychologie et directrice du Laboratoire bébé Notre-Dame, explique que les bambins peuvent distinguer des noms et des verbes, seulement en repérant des indices sonores.

Avant d’atteindre 12 mois, ceux-ci seraient aptes à comprendre que dans cette séquence de mots : « c’est un cadeau », « cadeau » est un nom, car il suit « c’est un ». Dès ce moment, le cerveau retiendrait que tout ce qui suit le son « c’est un » est un nom.

Vers l’âge de 15 mois, les enfants seraient capables de comprendre les termes placés plus tôt ou plus loin dans une phrase plus longue.

Selon Jill Lany, il serait faux de croire que la grammaire vient après l’apprentissage des mots. Le fait que le bébé assimile la manière dont les mots se placent et se produisent dans le langage durant les 12 premiers mois de sa vie permettrait de faciliter et soutenir son processus d’apprentissage du vocabulaire, qui arrive quelques mois plus tard.

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Le langage grossier agit comme analgésique

Les personnes qui n’ont pas l’habitude de jurer peuvent tenir leur main dans une eau glacée plus longtemps lorsqu’elles jurent que les personnes pour qui le langage grossier fait régulièrement partie de leur vocabulaire.
 
The Journal of Pain publie une étude de l’Université de Keele qui dit que le langage grossier devrait être réservé aux moments où l’on se fait mal. Ainsi, il agirait comme analgésique et soulagerait la douleur.
 
Cependant, si les sacres font partie de votre langage jusqu’à 60 fois par jour, les effets de soulagement ne sont plus efficaces.
 
Pour la recherche, on a demandé à des personnes qui ne juraient pas de placer leur main dans de l’eau glacée et de jurer ou d’employer des mots neutres. Elles ont pu tenir 140 secondes en jurant, soit deux fois plus longtemps qu’avec un langage neutre.
Chez des personnes qui juraient souvent, les résultats obtenus étaient de 120 secondes dans l’eau glacée, que ce soit avec les sacres et les mots neutres.
 
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Le retard de langage, pas si rare

Les résultats d’une étude ayant porté sur le retard de langage viennent de paraître sur Medscape, et il y a tout à croire qu’il ne faut pas s’inquiéter lorsque notre enfant en présente un.

Il semble en fait que vers l’âge de 18 mois, de 20 à 25 % des enfants ont un retard de langage expressif, c’est-à-dire qu’ils parlent peu ou pas du tout. Ce déficit est par ailleurs présent sans qu’il soit causé par des problèmes neurologiques, sensoriels ou cognitifs.

Or, la plupart des enfants en viennent à atteindre la norme en ce qui concerne leur langage, et ce, qu’il y ait eu intervention ou non, vers l’âge de trois ans.

Toutefois, de 5 à 8 % des enfants trainent leur retard de développement du langage jusqu’à l’école, puis dans leur vie adulte.

Dans le cadre de la présente recherche, après avoir suivi 1138 couples parent-enfant, on a remarqué que le niveau de langage de tous les enfants s’accordait à la norme, et ce, malgré un dépistage, puis une intervention lorsqu’elle était jugée nécessaire.

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Le langage, une histoire de partage

On aurait tout intérêt à mêler les enfants d’âge préscolaire au lieu de composer des classes de plus forts et de plus faibles élèves. Une récente étude de l’Ohio State University vient de prouver que les enfants d’âge préscolaire ayant des compétences linguistiques plus pauvres s’amélioreront grandement en côtoyant des compagnons plus avancés.

Les résultats de programmes instaurés chez nos voisins du sud sont probants sur ce sujet. Des enfants du préscolaire qui avaient passé une année dans une classe où tous avaient de faibles compétences linguistiques ne s’étaient pas améliorés.

Au contraire, quand des enfants moins avancés au niveau linguistique avaient passé leur année avec d’autres, plus forts, on a remarqué une amélioration probante. Le développement du langage de ces enfants se ferait mieux en partageant avec des compagnons qui sont rendus plus loin qu’eux.

On peut lire le détail de cette recherche ainsi qu’un lien avec d’autres études connexes dans la dernière parution de Child Development.

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Effet de l’acide folique sur le langage

On viendrait de relever un autre avantage de la prise d’acide folique durant la grossesse. Sa prise par suppléments, quatre semaines avant la conception et huit semaines après celle-ci, serait liée à un moindre risque de retard de langage sévère chez l’enfant de trois ans.

C’est ce qu’avance une récente étude de l’Institut de santé publique de la Norvège venant de paraître dans JAMA. Ce serait la première fois que le développement neurologique après la naissance est analysé quant à la prise d’acide folique.

Jusqu’ici, on avait entre autres démontré que cette vitamine (B9) réduisait le risque de malformation du tube neural chez le bébé.

Dans le cadre de cette recherche, près de 39 000 enfants ont été suivis (en parts égales de garçons et de filles, environ). Aucune association, par ailleurs, n’a pu être établie entre la prise d’acide folique par la mère et des retards de la motricité chez les enfants de trois ans.

Lors de prochaines investigations, on vise à établir un lien causal entre la vitamine B9 et les risques de retard de langage.