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Langue maternelle… ou paternelle?

Tous connaissent l’expression « langue maternelle », mais selon une récente étude américaine parue dans Science, celle-ci serait en fait plus « paternelle ».

Des chercheurs ont étudié les marqueurs génétiques de plusieurs centaines d’individus, partout dans le monde, pour analyser les particularités de chaque genre quant à la transmission de la langue.

Ils ont ainsi pu remarquer que le changement de la langue utilisée au sein d’une famille était très fortement influencé par le père, si l’on pense par exemple aux peuples qui enlevaient des femmes et les emmenaient (comme les Vikings, par exemple).

Le même phénomène a pu être remarqué lors de la période de l’agriculture, quand les hommes se retrouvaient plus nombreux que les femmes dans une communauté.

C’est à la lumière de résultats de ce type que les chercheurs ont pu statuer qu’en général, quand les deux parents proviennent d’environnements linguistiques différents, la langue du père devient prédominante au sein de la famille.

Le phénomène dont il est question ici prendrait source jusque dans la préhistoire, ajoutent les chercheurs. Les femmes préhistoriques auraient plus facilement adopté le langage des mâles immigrants, surtout si ces nouveaux venus avaient du pouvoir (à l’âge sédentaire et à l’âge de fer).

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Regarder pour apprendre à parler

Les résultats d’une expérimentation de l’University of Washington ont démontré que l’apprentissage du langage se fait très tôt dans la vie, et ce, par la simple observation des mouvements.

Comme nous pouvons le lire dans Psychological Science, des bébés de sept à neuf mois sont en mesure de comprendre le fil des événements, même s’ils n’ont pas commencé à parler.

Après qu’ils aient regardé des enfants jouer sur vidéo plus d’une fois, ils sont en mesure de diviser chacun des événements, voire de les prévoir. Ils peuvent donc créer du sens sans utiliser les mots. Cette capacité, soit de relier un événement à un autre, constitue d’une marque importante de l’apprentissage du langage.

Les bébés seront par la suite capables de nommer chacun des événements qu’ils ont reconnus, quelques mois plus tard, en utilisant ce premier outil.

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La grammaire avant deux ans

De plus en plus d’études portent sur la compréhension du langage par les tout-petits. On comprend de mieux en mieux comment elle s’opère, et surtout que ses éléments les plus avancés ne se forment pas nécessairement qu’à un âge scolaire.

C’est ce qu’avance une nouvelle étude menée par l’Université de Liverpool. Comme lu sur Timesofindia, une chercheuse a démontré que les enfants pouvaient comprendre, à un certain degré, des constructions grammaticales complexes dès l’âge deux ans.

Ils arriveraient à la compréhension du langage en écoutant et en observant les autres parler. Caroline Rowlan, qui a dirigé l’étude en question, a même ajouté que certains le pourraient dès 21 mois.

Le fait qu’à cet âge, la plupart des bébés n’arrivent pas à faire eux-mêmes des phrases complètes n’aurait pas de lien avec cette compréhension de la grammaire.

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Apprendre une langue grâce à bébé

On lit dans le Journal of Phonetics les résultats d’une étude surprenante quant au bilinguisme chez les tout-petits. C’est que l’on croit que les bébés auraient la clé de l’apprentissage d’une deuxième langue.

Menée par des chercheurs de l’Institute for Learning & Brain de l’Université de Washington, cette recherche est la première à mesurer l’activité cérébrale durant l’enfance en fonction de l’exposition à une langue et aux aptitudes langagières.

Nous savons que les bébés, même les enfants, ont plus de facilité à apprendre une nouvelle langue. Pourtant, cette grande capacité semble s’estomper dès que le bébé dépasse un an.

On a toutefois remarqué, dans le cadre de cette nouvelle étude, que le vocabulaire des bébés bilingues demeure extensible malgré leur croissance. De plus, le bilinguisme améliore leurs capacités langagières durant la petite enfance.

En analysant ainsi les mécanismes cérébraux qui font en sorte que l’enfant peut progresser dans l’apprentissage d’une deuxième langue, on espère notamment trouver comment améliorer celle d’un adulte.</p

 

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La force de la vie préscolaire

On lit dans Child Development les résultats d’une autre étude appuyant les bienfaits d’une vie préscolaire enrichissante. Un enfant en verra son langage et ses aptitudes en lecture améliorés.

Selon les remarques de chercheurs du Vanderbilt University’s Peabody College, l’emploi d’un vocabulaire plus poussé et la discussion sur des livres à la garderie, ajoutés à un encouragement à la lecture à la maison, auraient des répercussions importantes.

On parle ici d’une compréhension de lecture et de la reconnaissance des mots du niveau de la quatrième année. Une telle observation a aussi été faite quant au langage d’enfants de trois ans lorsqu’un soutien continu était offert à la maison.

Des efforts mis durant cette période décisive auraient donc des effets complexes et à long terme. Les chercheurs soutiennent finalement que nous ne reconnaissons pas encore suffisamment l’impact de l’apprentissage du langage en milieu préscolaire.

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Dès l’âge de 4 mois, le bébé distingue le concept abstrait du langage

Une toute nouvelle étude révolutionne la compréhension du moteur qui déclenche l’apprentissage de la parole chez l’enfant. C’est à l’École internationale d’études supérieures de Trieste, en Italie, en collaboration avec l’Université catholique du Chili, que les chercheurs ont procédé à la recherche.

Les responsables, Marcela Pena, Jacques Mehler et Marina Nespor, ont travaillé ensemble à l’étude de 28 nourrissons âgés de 4 mois. Pour la première fois dans l’histoire, ils sont à même de démontrer que le son des mots n’est pas le seul facteur auditif retenu pour l’apprentissage du langage. La dimension abstraite doit être tenue en compte.

Alors que les adultes qui apprennent une nouvelle langue associent les voyelles I et E à de plus petits objets et les voyelles A et O à de plus grands éléments, dans presque 100 % des cas, les jeunes candidats de 4 mois effectuaient la même association. Ils fixaient leur regard sur les petites formes en entendant les voyelles associées et faisaient le même exercice en observant la grande forme au son du A et du O.

Selon Medical News Today, les résultats de cette recherche seront publiés dans la prochaine édition du journal Psychological Science. Marcela Pena est emballée de l’issue de l’étude. « Nous ne savons pas si nous naissons simplement ainsi ou si nous développons cette association, mais elle se présente très tôt dans l’évolution de l’enfant ».

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Les secrets de l’autisme

L’autisme est encore peu compris, mais une nouvelle découverte nous permettrait un jour de détecter ce syndrome dès les premiers signes. Une étude de l’Institut des sciences Weizmann de Rehovot, en Israël, semble très prometteuse.

C’est qu’elle a permis de remarquer que les enfants atteints d’autisme présentent une faible synchronisation entre les hémisphères du cerveau durant leur sommeil. On croit donc qu’il serait possible de détecter l’autisme de cette manière un jour.

Les jeunes autistes âgés d’un à trois ans et demi ont en effet une connexion plus faible entre les deux parties cérébrales responsables de la production de la parole et de la compréhension du langage.

La force de cette synchronisation était reliée, dans le cadre de cette étude parue dans Neuron, à l’aptitude verbale, de la même façon qu’elle est inversement proportionnée quant aux problèmes de communication ouvertement reliés à l’autisme.

Afin d’en arriver à ce constat, les chercheurs ont fait passer une résonance magnétique à de jeunes enfants endormis.

Le fait que ce test s’effectue pendant le sommeil de l’enfant est bien sûr un autre de ses atouts. De plus, un diagnostic d’autisme en bas âge permet d’offrir des outils et du soutien plus efficaces aux enfants atteints.

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Intervenir en bas âge pour le développement du langage

Une étude parue dans Child Development et menée par plusieurs universités américaines a démontré que l’environnement d’un enfant a bel et bien une influence sur son développement du langage.

On avait déjà constaté qu’un milieu de vie démuni pouvait avoir des conséquences sur le développement cognitif et le comportement d’un enfant.

Maintenant, on voit que si l’on change l’environnement d’un jeune enfant, ses aptitudes langagières en connaîtront des bénéfices.
 
Pour démontrer ces propos, on a choisi des bébés vivant au sein d’institutions. Ils ont reçu des soins plus poussés avant leurs deux ans. Ces derniers ont vu leur langage s’améliorer de manière notable à trois ans et demi.
 
En comparaison, des bébés qui avaient reçu ce même type de soins après avoir eu deux ans avaient de plus grandes lacunes quant à leur développement du langage que ceux qui étaient demeurés en institution.

Il semble donc qu’une intervention effectuée le plus tôt possible ait de réelles conséquences sur le langage des jeunes enfants.

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L’adoption influence l’apprentissage de la langue

L’adoption aurait certains impacts sur le développement du langage. Des chercheurs de l’Université McGill ont découvert que le langage se développait moins aisément chez les enfants étant nés dans un autre pays.

Par exemple, des bébés nés en Chine auraient un retard de langage comparativement à ceux nés en sol canadien, et ce, même si tous ces enfants grandissent au sein d’un environnement familial équivalent.
 
Le quart des enfants adoptés semblait aussi avoir plus de difficulté à comprendre la langue de leur pays d’adoption.
 
Selon les chercheurs, cette différence s’expliquerait par le fait que les enfants nés en Chine entendraient parler le mandarin durant leurs premiers mois de vie, pour ensuite se retrouver dans un environnement francophone.

Les résultats complets de cette étude sont parus dans Child Development.

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Que veulent dire les pleurs de bébé?

Selon une étude allemande parue dans The Cleft Palate-Craniofacial Journal, on pourrait déceler des retards de langage chez un enfant dès son plus jeune âge. Il semble que les pleurs d’un bébé en disent long sur la façon dont il parlera.

Mentionnons tout d’abord que les très jeunes enfants ont des pleurs que l’on appellera ici une mélodie de pleurs simple. Au fur et à mesure que l’enfant grandit, cette mélodie tend à devenir plus complexe. Cela indiquerait la future capacité à dire les syllabes.
 
Des chercheurs ont comparé les pleurs de trois groupes de bébés âgés de deux mois. Parmi eux, 11 avaient une fente labio-palatine, 10 avaient une fente palatine et 50 n’avaient pas de problème de naissance.
 
On a remarqué que dans 50 % des cas, les bébés pleuraient selon une mélodie complexe. Ceux qui présentaient moins de complexité dans leur mélodie de pleurs moins de 45 % du temps étaient 5 fois plus enclins à développer un retard de langage à l’âge de 2 ans.
 
De plus, ceux qui se trouvaient sous la barre du 45 % avaient jusqu’à 89 % de risques de vivre des difficultés dans leur développement du langage.

Les chercheurs ont finalement remarqué qu’il y avait une différence entre les enfants qui avaient une fente palatine ou labio-palatine et les autres. On croit maintenant avoir trouvé une nouvelle avenue pour déceler tôt les problèmes et les retards de langage.