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Découverte d’un gène du langage

Des chercheurs de l’Université d’Édimbourg viennent de découvrir un gène relié au développement du langage chez l’enfant. Le gène ROBO1 intervient au niveau du cerveau.

Précisément, ce gène dirige certaines substances chimiques vers les cellules du cerveau qui permettent à l’enfant d’emmagasiner et de décoder les sons de la parole.

Ce processus est primordial quant à l’apprentissage du langage chez le très jeune enfant, lorsque les mots, au départ sans signification, peuvent être associés à un objet ou un concept.

Il est désormais possible d’expliquer d’une nouvelle façon certains aspects de l’apprentissage du langage chez les enfants. En effet, celui-ci serait influencé non seulement par l’éducation, mais aussi par certains traits génétiques.

Pour tirer ces conclusions, on a suivi pendant 1 an 538 familles de 5 enfants et moins. En étudiant les différentes façons d’apprendre à parler à ces enfants, on a pu remarquer que le gène ROBO1 constituait bel et bien une composante de cet apprentissage. Les résultats complets sont parus dernièrement dans l’European Journal of Human Genetics.

Un lien clair a été fait entre le fonctionnement de ce gène et la capacité du cerveau à emmagasiner des sons de la parole sur une courte période de temps. Cette recherche ouvre donc la voie à une meilleure compréhension de certains troubles du langage, de la dyslexie et des problèmes de mémoire à court terme.

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Découverte sur le langage du bébé

Grâce à l’imagerie par résonnance magnétique, des chercheurs de l’Université de San Diego ont fait une découverte des plus étonnante quant au développement du langage.

Il semble que si les bébés d’à peine un an ne peuvent pas reproduire le son de tous les mots, ils sont en mesure d’en comprendre le sens.

De plus, les mêmes parties du cerveau seraient utilisées pour y arriver que les adultes, ce qui signifie que dès cet âge, le langage fonctionne d’une façon mature.

En d’autres mots, les bébés prendraient le même chemin cérébral pour trouver la signification d’un mot, ce qui veut dire que nous aurions un genre de base de données des signifiants.

Confirmant des recherches précédentes, on pourrait retracer le développement du langage et en voir le fonctionnement en observant la réponse à un stimulus de certaines parties du cortex.

Cette étude a été publiée cette semaine dans Cerebral Cortex, le journal hebdomadaire de l’Université d’Oxford.

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L’influence de la garderie sur le langage

Une récente étude de l’Institut de la santé publique de la Norvège a démontré que moins d’enfants parlent tardivement s’ils vont à la garderie.

On peut en lire les détails dans une récente parution d’Early Child Development and Care.

Ayant porté sur 19 919 enfants, cette étude corrélative visait directement le lien entre le développement du langage et la fréquentation d’une garderie.

Si l’on n’a remarqué aucune influence sur l’apparition du langage chez les bébés d’un an, le fait de fréquenter une garderie semble renforcer les six mois suivants pour l’enfant en milieu de garde.

Dans l’ensemble, chez les enfants âgés d’un à trois ans, les compétences langagières seraient mieux développées pour ceux allant dans une garderie avec installations que ceux qui sont en milieu familial ou qui restent à la maison.

Finalement, les enfants de trois ans qui vont à la garderie à temps plein auraient un langage plus développé que ceux s’y rendant à temps partiel.

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Les enfants apprennent mieux un mot en jouant avec plusieurs objets le décrivant

On peut lire dans Psychological Science que les jeunes enfants apprennent un mot deux fois plus vite s’ils ont accès à plus d’une version de celui-ci.

C’est la conclusion d’une expérience réalisée par une équipe de l’Université de l’Iowa ayant porté sur 16 bébés de 18 mois. Ils savaient tous environ 17 mots au départ.

Les résultats ont été probants. Par exemple, si l’on prend deux jeunes enfants, celui qui aura vu plusieurs sortes de tasses aura une meilleure idée du mot « tasse » que celui qui aura vu trois tasses identiques.

De plus, à la suite de l’expérience, les bébés qui avaient appris de nouveaux mots en jouant avec plusieurs jouets s’y rapportant ont vu leur apprentissage du langage progresser plus rapidement que les autres.

Ceux qui avaient appris les mots par différenciation ont ensuite eu une moyenne de 10 nouveaux mots appris par semaine. Le second groupe a conservé une moyenne de 4 nouveaux mots, ce qui constitue le taux habituel d’un enfant de cet âge.

Les chercheurs ne savent pas si cette capacité pourra durer dans le temps, mais ils peuvent expliquer le phénomène, qui se résume en l’aptitude à concevoir la forme, laquelle apparaît habituellement plus tard dans le développement.

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Les causes d’un retard de développement

Nous pouvons lire dans Keep Kids Healthy les différents types de retards de développement de l’enfant ainsi que leurs causes.

Environ 3 % des enfants présentent un tel retard, qu’il soit d’un ordre ou d’un autre. Toutefois, de 15 à 20 % seulement présentent réellement un problème sous-jacent. Les autres enfants complèteront leur développement, mais un peu plus lentement.

Ces retards comprennent tout ce qui touche à la motricité, comme marcher ou ramper, mais aussi au langage et aux aptitudes sociales telles que l’interaction. Certains signes de retard de développement sont reconnaissables.

Il y a, par exemple, ne pas pouvoir se retourner à 6 mois, ne pas s’asseoir et tenir tout seul à 8 mois, ne pas ramper à 12 mois passés, ne pas être capable de marcher après 15 mois.

Les raisons peuvent en être, entre autres, une naissance prématurée, des anormalités au cerveau ou dans les chromosomes, une infection ou une maladie reliée au métabolisme.

D’autre part, un retard peut provenir de faibles stimulus extérieurs. Dans ce cas, on retrouve les rares occasions d’avoir accès à ses jouets, de voir d’autres enfants et de communiquer avec des adultes.

La surprotection peut aussi être en cause, en particulier si l’enfant est continuellement dans les bras après 8 mois, ne pouvant ainsi pas bouger comme il le faudrait.

Bien sûr, ces retards peuvent être réglés si le parent les reconnaît et demande conseil à un médecin.

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Le babillement en dit plus que l’on croit

Les tout-petits qui babillent devraient toujours être écoutés par leurs parents, comme nous l’apprend le New York Times.

Les premiers sons que fait un bébé seraient la clé de son développement du langage. Ses babillements sont non seulement un incontestable précurseur du langage, mais aussi un indicateur de son développement cognitif et socio-affectif.

Une récente étude de l’Université de Memphis a démontré que passé sept mois, l’enfant a dès lors un babillement canonique, comprenant des syllabes. C’est à ce moment que l’intervention du parent est importante, car il répond au son émis par le mot correspondant.

De plus, une autre étude, celle-là de l’Université de Washington, a aussi fait la lumière sur le sujet. Un bébé serait capable de reconnaître les différents sons avant même de pouvoir les reproduire.

Ainsi, lorsqu’un tout-petit commence à émettre des babillements, il s’entraîne à reproduire les sons avec sa langue et sa bouche, pour en écouter le résultat.

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Le langage est plus difficile à acquérir chez les garçons

Le langage est plus difficile à apprendre pour les petits garçons, mais c’est pourtant sur eux qu’il a le plus d’impact.
 
Le langage aide les enfants à réguler leurs émotions, surtout pour les petits garçons. Selon les chercheurs, les petites filles semblent avoir une capacité naturelle à se contrôler et à se concentrer.
 
Après avoir observé des enfants de 1 à 3 ans et leur maman, on constate que l’impact du langage est réellement plus important pour les garçons. Cela les aide aussi éventuellement à réussir à l’école.
 
Ils sont toutefois plus lents que les filles pour l’apprendre et également plus lents pour apprendre le contrôle de soi, rapporte le journal Early Childhood Research Quarterly.
 
Lorsqu’ils apprennent à s’exprimer, les petits garçons sont plus en mesure de savoir gérer leurs émotions et leur comportement, disent les experts de l’Université du Michigan.
En d’autres mots, on devrait mettre l’accent à encourager les petits garçons à acquérir plus rapidement les notions linguistiques.
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Les enfants comprennent l’ironie dès l’âge de 4 ans

Les parents devraient maintenant bien choisir les mots qu’ils utilisent pour s’adresser à leurs enfants. Le British Journal of Developmental Psychology publie une étude d’une équipe de l’Université de Montréal, dirigée par Stéphanie Alexander, qui démontre que l’ironie peut être comprise dès l’âge de 4 ans.
 
Par le passé, des études disaient que les enfants ne pouvaient pas apprécier le sarcasme avant l’âge de 10 ans, mais cette fois, les chercheurs se sont rendus chez les familles, 39 au total, où il y avait deux enfants. Ils ont constaté que les jeunes enfants sont également de grands utilisateurs de l’ironie.
 
Quatre types de langages non littéraux ont été évalués : l’hyperbole, l’euphémisme, le sarcasme et les questions rhétoriques. Tous les enfants, sauf un, ont compris une remarque ironique faite par leurs parents, y compris les jeunes de 4 ans.
 
Les enfants qui utilisent l’ironie sont ceux qui sont les plus confiants avec l’hyperbole et les questions rhétoriques.
 
On suggère même maintenant aux parents d’utiliser l’ironie pour calmer les conflits avec leurs enfants, mais en choisissant bien leurs mots.
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Pas de télévision pour les bébés

Le pédopsychiatre français Serge Tisseron affirme que les bébés qui regardent la télévision auront des problèmes de développement.
 
Selon un article paru dans le Québec Science, la télévision est nuisible chez les petits bambins. Elle freine l’acquisition du langage et le développement psychomoteur.
 
Aux États-Unis, les experts recommandent de ne pas laisser les enfants de moins de deux ans regarder le petit écran.
 
Les informations sont prises au sérieux dans divers milieux et on suit les recherches de près.
 
On mentionne que les images qui défilent rapidement et la panoplie de sons qui proviennent de la télévision peuvent grandement affecter la capacité de concentration des jeunes enfants.
 
Malheureusement, peu de parents sont conscients des conséquences qu’a la télévision sur le développement de leur enfant, croyant à tort que cela leur sera bénéfique, notamment avec la prolifération des chaînes de télévision adressées à de jeunes enfants.
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Savoir décoder le langage de son bébé

Il sourit, tend les bras, pédale ou fronce les sourcils. Ce sont autant de gestes que votre bébé fera pour communiquer avec vous. Encore faut-il savoir comment décoder son langage. Pourtant, celui-ci est bien simple.
 
Déjà dans le ventre de sa mère, ses mouvements sont interprétés et cette interprétation sera le départ de tout. « L’imaginaire des parents est en marche, ils sont dans l’interprétation. Mais ce sera la même chose lorsqu’ils seront devant les premiers gestes et les premières mimiques de leur bébé. Ils interpréteront tel frémissement de la bouche comme un signe de plaisir ou de déplaisir, tel mouvement de succion comme la preuve qu’il a faim ou telle façon de se frotter les yeux comme un indice de fatigue. Et c’est précisément à partir de cette "traduction" que la communication va pouvoir exister », explique la psychomotricienne Béatrice Jaricot à Famili.
 
Au début, aucun de ses gestes ne sera volontaire, mais peu à peu, ils deviendront intentionnels. Il appendra à tendre les bars s’il veut se faire prendre. Il l’aura appris lorsque vous tendiez les bras pour le sortir du lit.
 
Ses expressions faciales sont souvent liées à des émotions et en général faciles à déceler, mais le langage du corps est un peu plus difficile à interpréter. Les parents y vont souvent d’instinct et ne s’y trompent pas.
 
« Souvent, les mimiques accompagnent les gestes. Il n’est pas rare que le tout-petit y associe aussi des vocalises : babillage, bruits de bouche, clapotements de langue, essais de voix… En réalité, il comprend vite que plus il en fait, mieux ça marche! Tous ses efforts n’ont au fond qu’un but : attirer notre attention et entrer en relation avec nous », ajoute Mme Jaricot.