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5 trucs pour apprendre l’écriture d’une langue asiatique

Apprendre une langue est difficile, mais agréable quand nous avons un intérêt pour cette dernière. J’ai étudié pendant 2 ans la linguistique et fait plusieurs cours d’anglais et de chinois (mandarin). Pendant ces années d’étude, j’ai réalisé que ma force n’a jamais été l’oral. C’est peut-être bien pour ça que j’écris des articles au lieu de faire des vidéos sur YouTube. Mais ne pas être doué.e à l’oral ne signifie pas d’abandonner l’apprentissage d’une langue pour autant. C’est pour cela que je vais vous donner mes 5 trucs pour apprendre un autre système d’écriture, particulièrement ceux que j’utilise pour apprendre une langue asiatique. Je toucherai au chinois (mandarin) et au coréen.

1. N’appréhendez pas

Pour les Occidentaux, l’écriture chinoise semble être bien trop complexe. Mais pourtant, elle est très simple à comprendre. Respirez un bon coup et avancez un caractère à la fois. Vous allez réaliser que dès que vous connaissez les caractères les plus fréquents, ces derniers se retrouvent dans des caractères plus complexes. En ce qui concerne le coréen, c’est un peu plus facile, car c’est un alphabet (hangul/??).

crédit photo: coree-passion.fr

2. Oubliez en partie ce que vous connaissez de votre langue

Quand nous apprenons une autre langue, nous avons l’habitude d’utiliser notre première langue ou notre langue maternelle comme repère. Mais cela peut nous jouer des tours. Par exemple, en tant que francophones, nous sommes habitué.e.s à la syntaxe : Sujet+Verbe+Complément. Mais certaines langues, comme le coréen, ont cette syntaxe : Sujet+Objet+Verbe.

Donc si vous lisez des traductions, il ne faut pas tirer la conclusion que le premier mot en coréen est le premier mot de la traduction française. De plus, nous utilisons un alphabet dont la combinaison de plusieurs lettres forme un mot. En coréen c’est la même chose, malgré que la disposition des lettres diffère (gauche à droite et de haut en bas.) Par contre, en chinois, ce n’est pas le cas. Chaque caractère est un mot en soi et dépendant d’avec quel caractère il est mis, il aura un autre sens ex : ? [zh?ng](milieu/centre/central) ? [guó](pays/nation) ? [rén](personne) = ??? [zh?ng guó rén]  Chinois/Chinoise

3. Écoutez des vidéos de musique avec les paroles ou des émissions avec sous-titres

Comme cela, vous pouvez associer rapidement les phonèmes (sons) à sa graphie.

4. Ne vous fiez pas à la transcription phonétique (romanisation) de l’écriture

Une grande erreur que je vois souvent, c’est que les gens se fient constamment à la romanisation des systèmes d’écriture étrangers. Cependant, il arrive souvent qu’une lettre en français se prononce différemment. On a déjà la preuve avec l’anglais qui utilise aussi l’alphabet romain. Un autre exemple concret: dans le pinyin le « r » en mandarin ne se prononce pas comme un « r » français. Il se prononce plutôt entre un « j » et un « l »

Crédit photo: han-trainerpro

5. Prenez votre temps

Apprendre une langue n’est pas une course. Mieux vaut y passer 30 minutes à une heure par jour, que de se bourrer le crâne pendant 5 heures.

Quels sont vos trucs pour apprendre une langue étrangère?

Ton Petit EXTRA

Bonus: Apprendre l’alphabet phonétique international

crédit photo : http://fannyphonetique.canalblog.com/

Voici mes deux chansons préférées qui m’ont aidée à apprendre l’écriture du mandarin et coréen:

Beautiful Myth (?????) – Jackie Chan & Kim Hee Sun

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Les avantages d’exposer bébé à deux langues plutôt qu’une

En fait, on mentionne qu’exposer votre bambin à deux langues alors qu’il est très jeune permettra à ce dernier d’apprendre beaucoup plus rapidement que ses pairs dès l’âge préscolaire.

Du moins, c’est le cas au niveau cognitif. Des chercheurs ont découvert que des jeunes qui avaient évolué dans deux langues identifiaient beaucoup plus vite des images familières qui leur étaient présentées. En plus, ils portaient plus attention aux images inconnues.

Leher Singh, auteur de la présente recherche, mentionne que les scientifiques ont remarqué par le passé que les bébés qui s’ennuyaient rapidement lorsqu’on leur présentait des images apprenaient plus rapidement. Ils développaient plus facilement des aptitudes cognitives et de langage plus tard. Ils ont donc voulu vérifier si le bilinguisme avait une incidence.

Les résultats ont rapidement été concluants. « En tant qu’adulte, apprendre une autre langue peut être très laborieux », explique Singh. « On projette parfois cette difficulté à nos bébés, imaginant que cela représente une énorme confusion pour eux. » Pourtant, au contraire, cela les avantage.

Le détail de l’étude peut être consulté dans la publication Child Development.

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Potins

Katy Perry a eu peur de la langue de Miley Cyrus

En entrevue à l’émission australienne Sunrise, la chanteuse de I Kissed a Girl, Katy Perry, a expliqué la raison pour laquelle elle avait refusé le baiser de Miley Cyrus, qui tentait d’introduire sa langue dans sa bouche.

Sa langue « tristement célèbre » a « traîné je ne sais où », a confié l’artiste.

La vidéo de quelques secondes a fait le tour de la planète rapidement. Même si Katy Perry a publié sur Twitter qu’elle adorait Miley Cyrus, la tentative de la chanteuse lors de la présence de Perry à son spectacle n’était pas bienvenue.

« Elle m’a fait signe d’avancer, et je me suis approchée pour lui donner un baiser sur la bouche, amical, comme le font les filles vous savez, et là, elle a forcé mes lèvres et a tenté d’y glisser sa langue, alors je me suis retirée », raconte-t-elle.

Katy Perry poursuit en disant : « Dieu seul sait où cette langue a traîné. Nous n’en savons rien! »

La chanteuse de 29 ans, qui vient de rompre avec John Mayer, est en préparation intense pour sa tournée, qui débutera le 7 mai prochain.

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Préparer son voyage en apprenant le dialecte local

Avant de partir en vacances, vient généralement l’heure du traditionnel rituel de la « liste ». Pièces d’identité valides, billets d’avion ou de train imprimés, maillot de bain pour les uns et doudoune pour les autres font partie des impondérables d’un séjour réussi. Et si, la préparation du voyage passait également par la case « initiation aux langues et dialectes locaux »?

L’institut suédois de Paris invite le public à une expérience insolite le 22 mars. À 15 heures, il convie les curieux à prendre part à un cours de langue gratuit de 45 minutes. Au programme, pas un mot de suédois, mais bien la promotion de la langue et de la culture sami.

Une linguiste et traductrice, Jocelyne Fernandez-Vest, devrait assurer cet événement qui met à l’honneur ce peuple de Laponie (recouvrant Finlande, Norvège, Russie et bien évidemment Suède). A l’occasion, les visiteurs apprendront qu’il existe plus d’une centaine de mots en sami rien que pour mentionner la neige!
Info : https://paris.si.se

La solution 2.0

Certains se laisseront peut-être davantage tenter par les dictionnaires en ligne. Ils permettent d’apprendre en quelques clics des expressions-clés pour se débrouiller sur place. À noter qu’il existe des sites internet pour vous aider à découvrir les subtilités linguistiques régionales tels le chtimi ou le basque : http://chti.picard.free.fr/et http://basque.euskara.free.fr.

 

Petit bémol : si le centre Pompidou a proposé en 2013 à ses visiteurs de les initier à la langue martienne et qu’il est possible d’apprendre une langue elfique sortie tout droit du monde de Tolkien, il n’est pas sûr et certain que vous en ayez l’usage lors de vos prochaines vacances… Quoi que.

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Les bébés peuvent apprendre jusqu’à 3 langues simultanément

Selon Julia Pimsleur Levine, fondatrice et PDG de Little Pim, qui offre un programme d’éducation des langues étrangères pour les jeunes enfants : « Avant même que les bébés soient en mesure de parler, leur cerveau est déjà équipé pour accueillir l’apprentissage de jusqu’à 3 langues ».

L’aptitude est cependant temporaire. Dès 6 ans, elle diminue considérablement, et entre 10 et 12 ans, la difficulté se corse une fois de plus. D’où la difficulté à apprendre une langue seconde à l’école.

Si vous souhaitez que votre enfant soit bilingue ou multilingue, il vaut mieux commencer tôt, aussi tôt que lorsqu’il atteint 6 mois, selon SheKnows.

Selon les spécialistes, pour qu’un enfant apprenne plus d’une langue, il lui faut une référence constante. Par exemple, papa parle en anglais uniquement, et maman en français. D’autre part, ce sera plus difficile si les langues sont trop similaires, comme l’italien et le français.

Entre l’âge de 2 et 4 ans, vous verrez l’évolution du langage de votre enfant. Celui-ci commencera à comprendre qu’il s’exprime en plus d’une langue, et il se peut que la période transitoire nécessite des ajustements. Mais les retards de langage se résorberont avec le temps.

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Apprendre une seconde langue pourrait freiner le développement de l’Alzheimer

Top Santé rapporte une étude qui étonne et qui rappelle à quel point les actions et la stimulation mentale d’un individu peut faire varier le destin de sa santé à long terme.

Cette fois, une équipe de chercheurs d’Édimbourg, en Écosse, a établi par le biais de ses recherches que les personnes qui parlaient plusieurs langues, soit au moins une de plus que leur langue maternelle, pouvaient voir le développement de la maladie d’Alzheimer et de la démence être retardé de plusieurs années.

Jusqu’à cinq ans, dans certains cas, peut-on lire dans cette recherche, une cause à effet des plus inattendues pour les amateurs de langues étrangères.

Les chercheurs impliqués dans l’étude ne s’en cachent pas, les raisons de ce phénomène restent à être éclaircies et expliquées. Ils sont cependant convaincus de ce qu’ils avancent, après avoir testé la nouvelle théorie lors d’essais sur des sujets volontaires.

On croit pour l’instant que la conversion entre les langues nécessite un effort de la part du cerveau comparable à une gymnastique mentale, ce qui permettrait de le garder plus en forme, plus longtemps.

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Un hôtel moscovite propose des cours particuliers de russe à ses clients

Vous rêvez de vous lire Dostoïevski ou Tolstoï en russe? Alors Renaissance Moscow Olympic Hotel est fait pour vous! En effet, en plus de fournir un service de navette gratuit vers toutes les principales attractions de Moscou, l’hôtel offre également une occasion unique d’étudier la langue russe et ainsi de se rapprocher de cette culture.

Selon Breaking Travel News, tous les mardis à 18 h 30, un enseignant de russe attend les clients de l’hôtel afin de les instruire. Il enseigne non seulement les phrases les plus courantes et les plus populaires en Russie, mais aussi des récits sur les grandes traditions et coutumes russes. Cet enseignant trouvera une approche particulière pour chaque élève, quel que soit son niveau de connaissance de la langue.

Si la leçon est entièrement gratuite et dure une heure, certains clients sont parfois tellement engagés dans la discussion et posent tant de questions que la classe peut se poursuivre plus longtemps.

Les clients sont si habitués à cette caractéristique unique de l’hôtel que ces leçons sont d’ores et déjà devenues une tradition de l’établissement. Si bien que beaucoup de clients notent cet horaire comme une visite à ne surtout pas manquer!

Pour les touristes de loisirs comme pour les touristes d’affaires, vous pourriez surprendre vos collègues et partenaires avec des phrases russes intéressantes ou bien des histoires sur la culture. Cela détendra certainement l’atmosphère et orientera les réunions d’une manière positive.

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Adib Alkhalidey aurait aimé devenir commentateur sportif

Récipiendaire du trophée de la révélation de l’année au dernier gala des Oliviers, Adid Alkhalidey confiait à BUM Interactif Groupe qu’il avait tenté d’expliquer à son père ce qu’était le gala, mais il a finalement terminé en disant que c’était un événement où on remettait des prix et on devait bien s’habiller.

Bien que ses parents soient fiers de lui, il avoue que ceux-ci ont eu plusieurs craintes quant à son choix de carrière, comme d’autres personnes de son entourage également. Tellement qu’il croit que s’il n’avait dit à personne ses ambitions, il aurait commencé plus tôt.

« Je crois que c’est normal que des gens qui t’aiment aient instinctivement des craintes, et ils me les ont transmises. La peur est une façon d’éloigner le risque et l’échec. J’ai grandi dans un environnement d’immigrants », dit Adib.

Son choix de carrière a été un peu surprenant pour bien des gens. « Pour les adultes, aller à l’université et accrocher un diplôme au mur, c’est plus important. C’est partiellement vrai, mais il y a aussi d’autres chemins qui peuvent nous rendre heureux. C’est parfois plus confrontant. Si tu dis aux gens que tu veux devenir médecin, tout le monde va t’appuyer. Un médecin a sans doute plus d’utilité que moi (rires), mais j’ai trouvé quelque chose qui me rend heureux. Je fais un métier où je ne fais pas de mal à personne, et j’ai une fonction sociale. »

Même s’il a décidé de se tourner vers l’humour, le premier métier auquel il a pensé est journaliste, plus précisément commentateur sportif. Il admirait notamment Claude Quenneville, duquel il empruntait des expressions pour s’en servir dans son cours de français au secondaire, ce qui lui a valu de belles notes.

Son Olivier, Adid l’a déposé dans la chambre de sa mère, car c’est une tradition chez lui d’y placer ce qu’il gagne dans sa carrière. « Pour lui rappeler de ne pas avoir peur. »

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Parler deux langues serait bénéfique pour le cerveau

Plusieurs sources, dont topsante.com, rapportent une étude qui trace un lien entre la maîtrise de plusieurs langues et les performances cérébrales.

On parle d’au moins une seconde langue, comme parler l’anglais pour un francophone, ou l’inverse. Selon les chercheurs de l’Université du Kentucky, qui parlent de « flexibilité cognitive », le fait d’être bilingue (ou trilingue, pourquoi pas) aurait un réel impact sur le lobe cérébral frontal.

Ces variations et optimisations cognitives seraient observables de façon croissante tout au fil de la vie d’un individu qui parle plus d’une langue, toujours selon l’étude publiée dans la plus récente édition du Journal of Neuroscience.

Pour prouver ces dires, les chercheurs américains ont étudié les cas de 110 personnes (de 60 à 88 ans) à qui l’on faisait passer une série de tests afin d’évaluer cette fameuse « flexibilité cognitive ».

Les chercheurs ont pu constater que les sujets bilingues passaient les tests avec plus de facilité, en plus de dépenser moins d’énergie en le faisant (évalué sur le cortex préfrontal).

Plus étonnant encore, cette étude s’ajoute à une récente publication qui prétendait que le bilinguisme serait excellent dans la prévention de certaines maladies comme l’Alzheimer et la démence.

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Comparaison du développement académique d’immigrants dans 4 pays

C’est ce que présentent les résultats d’une étude rapportée par eurekalert.org, publiée dans l’édition d’octobre du journal Child Development.

Elizabeth Washbrook, principale auteure du projet et conférencière en éducation à l’University of Bristol, y mentionne les différences observées : « En dépit de différences importantes quant aux ressources accordées aux parents immigrants et dans les règles de sélection et différentes politiques d’établissement, il existe des similitudes importantes dans le comportement et le développement des enfants de 4 et 5 ans provenant de parents immigrants et ceux de parents résidents ».

« La différence majeure réside dans l’apprentissage de la langue, surtout si la langue maternelle, au lieu de la langue officielle, est constamment utilisée à la maison », poursuit Washbrook.

Ainsi, il est expliqué que les enfants immigrants rencontrent les mêmes problèmes comportementaux et sociaux que les autres enfants (hyperactivité, comportement antisocial).

L’étude de grande envergure a été menée auprès de 40 000 enfants nés entre 2000 et 2004 par des chercheurs de l’University of Bristol, de la Columbia University, de la London School of Economics and Political Sciences, de l’University of New South Wales, de l’Université d’Ottawa et d’un institut indépendant.