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Parler plus d’une langue serait bénéfique pour les enfants

Selon une analyse de ces chercheurs, publiée dans Perspective on Psychological Science, la langue que les parents emploient pour exprimer leurs émotions peut avoir un impact assez important sur la compréhension des émotions chez l’enfant.

En fait, les parents sont pour leurs enfants des modèles, même quand vient le temps de comprendre les émotions. En les observant, les enfants comprennent comment les formuler.

Les experts soutiennent aussi que l’utilisation d’une langue plutôt qu’une autre pourrait aider l’enfant à mieux comprendre certaines émotions. Par exemple, si une mère d’origine finnoise (Finlande) bilingue dit à ses enfants qu’elle les aime, elle le dira en anglais puisque les Finnois n’ont pas l’habitude de parler de leurs émotions.

De plus, un enfant pourrait apprendre à réguler ses émotions et à mieux les exprimer en parlant plus d’une langue.

Rappelons que selon le site Parents.com, les langues que vos enfants devraient apprendre sont l’espagnol, le mandarin chinois, l’italien et l’allemand.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

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La langue de certains bébés rend l’allaitement difficile

Il s’agit d’une malformation de naissance assez commune appelée ankyloglossie, qui peut rendre les premiers allaitements plus compliqués.

Cette malformation a divers degrés, selon la pédiatre Janet Grabowski.

« Il y a des types de langue liée moins sévères qui n’affectent pas beaucoup la fonction de la langue. Si le cas est plus sévère, le bébé pourrait ne pas être capable de tirer la langue assez pour bien téter et pour avoir assez de lait. Dans des cas très rares, une langue liée sévère peut causer des problèmes d’élocution », affirme-t-elle à Todaysparent.com.

Il est possible de diagnostiquer l’ankyloglossie assez facilement, selon la spécialiste en allaitement au Calgary Breastfeeding Centre, Maureen Fjeld. « Parce que le bébé ne pourra pas prendre le mamelon assez loin dans sa bouche, il va le mordiller », dit-elle. De plus, le bébé atteint de cette malformation tardera à prendre du poids.

Cependant, il existe un traitement assez simple appelé freinectomie. L’intervention consiste à faire une courte incision à la base de la langue du bébé. Les médecins, en général, peuvent pratiquer l’opération de leur bureau en utilisant un anesthésiant local.

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Les aptitudes verbales influencent les aptitudes mathématiques des fillettes

Un énoncé bien établi est celui qui dit que les garçons réussissent généralement mieux que les filles en sciences et en mathématiques, et que les filles ont plus de facilité dans le domaine des langues.

Toutefois, il semblerait que plusieurs filles se débrouilleraient mieux que les garçons dans certaines spécialités mathématiques, notamment en arithmétique, selon la revue Psychological Science et un article de Zhou Xinlin et ses collègues de l’Université Normale de Pékin et de Californie-Irvine.

Après que certains enseignants et parents d’enfants au primaire aient remarqué la chose, une série de tests auprès d’enfants à Pékin a été effectuée.

En effet, la majorité des fillettes devancent les garçons dans la résolution de simples soustractions, de multiplications complexes, d’estimations rapides, de bonds entre les chiffres et de nombres pairs ou impairs.

Cependant, grâce à leurs habiletés spatiales, les garçons ont toujours la cote pour faire la rotation d’images tridimensionnelles.

La clé du succès féminin en arithmétique reposerait sur le traitement verbal et les compétences linguistiques, selon les chercheurs. « Compter est verbal, et l’arithmétique, c’est du par coeur. Exemple, les résultats de la table de multiplication sont mémorisés verbalement comme les mots. »

Pour un meilleur succès en maths pour l’ensemble des petits, les spécialistes croient que ce constat permettrait aux enseignants de développer la mémoire et le sens verbomoteur des garçons, alors que les habiletés spatiales pourraient l’être chez la fillette.

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Le masculin et le féminin vus par les enfants

Une étude récente menée par l’Université de l’Alberta, publiée dans le Journal of Cross-Cultural Psychology, tente de déterminer si parler en français peut influencer la façon dont les enfants attribuent un genre (féminin ou masculin) à des objets.

Les chercheurs ont montré des objets et des images aux enfants participant à l’étude, leur demandant si les objets étaient masculins ou féminins.

Il semblerait que les enfants qui ne parlaient que l’anglais identifiaient la plupart des objets comme étant masculins.

Les anglophones qui échangeaient aussi en français ont été capables de considérer certains objets comme féminins, même s’ils ne les plaçaient pas toujours dans la bonne catégorie. Par exemple, les enfants bilingues, en voyant l’image d’une étoile, répondaient que c’était « une » étoile et non « un » étoile. Cependant, il arrivait fréquemment que l’étoile soit catégorisée de mot masculin.

Pour les spécialistes, l’idée que le genre du pronom dans la plupart des langues soit masculin et que le masculin l’emporte toujours sur le féminin en grammaire expliquerait pourquoi les enfants choisissent plus souvent le masculin que le féminin.

Les adultes qui parlent en français aux enfants semblent également donner une perspective différente sur les objets, en raison de l’utilisation des déterminants masculins et féminins dans la langue, pensent les experts.

Selon ces derniers, il n’y a rien de paniquant dans le fait qu’un enfant mélange autant les genres à l’âge préscolaire. Il s’agit plus d’une question de culture et de connaissances de la langue que de connaissances factuelles et biologiques.

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Le masculin et le féminin vus par les enfants

Une étude récente menée par l’Université de l’Alberta, publiée dans le Journal of Cross-Cultural Psychology, tente de déterminer si parler en français peut influencer la façon dont les enfants attribuent un genre (féminin ou masculin) à des objets.

Les chercheurs ont montré des objets et des images aux enfants participant à l’étude, leur demandant si les objets étaient masculins ou féminins.

Il semblerait que les enfants qui ne parlaient que l’anglais identifiaient la plupart des objets comme étant masculins.

Les anglophones qui échangeaient aussi en français ont été capables de considérer certains objets comme féminins, même s’ils ne les plaçaient pas toujours dans la bonne catégorie. Par exemple, les enfants bilingues, en voyant l’image d’une étoile, répondaient que c’était « une » étoile et non « un » étoile. Cependant, il arrivait fréquemment que l’étoile soit catégorisée de mot masculin.

Pour les spécialistes, l’idée que le genre du pronom dans la plupart des langues soit masculin et que le masculin l’emporte toujours sur le féminin en grammaire expliquerait pourquoi les enfants choisissent plus souvent le masculin que le féminin.

Les adultes qui parlent en français aux enfants semblent également donner une perspective différente sur les objets, en raison de l’utilisation des déterminants masculins et féminins dans la langue, pensent les experts.

Selon ces derniers, il n’y a rien de paniquant dans le fait qu’un enfant mélange autant les genres à l’âge préscolaire. Il s’agit plus d’une question de culture et de connaissances de la langue que de connaissances factuelles et biologiques.

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La langue peut détecter le gras

La langue aurait développé un sixième goût.
 
Au départ, les chercheurs mentionnaient que notre langue pouvait détecter le sucré, le salé, l’amer et l’acide. Ensuite, ils ont ajouté le savoureux. Mais voilà, le Journal of Lipid Research affirme que la langue aurait développé un sixième goût : le gras.
 
Selon les chercheurs de la Faculté de médecine de l’Université de Washington, le gras serait lié au récepteur appelé CD36. Selon la quantité, cela rendrait les gens plus ou mois sensibles à cette saveur.
 
Cela pourrait également expliquer, du moins en partie, le phénomène de l’embonpoint.
 
« Le but ultime est de comprendre comment notre perception du gras dans la nourriture pourrait influencer ce que nous mangeons et la qualité des graisses que nous consommons. Ce que nous devons déterminer à l’avenir est la manière dont notre capacité à détecter le gras influence notre consommation de graisses, ce qui aurait clairement un impact sur l’obésité », mentionne le professeur Nada Abumrad.

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L’aéroport parisien Roissy s’adapte aux Chinois

Messages en mandarin, site internet, hôtesses d’accueil : tout a été pensé pour faciliter la vie de ces voyageurs orientaux et les inciter à venir en plus grand nombre chez nos cousins français.

Des messages de bienvenue sont diffusés en mandarin, cantonais, anglais et français à chaque arrivée de vol à Roissy en provenance de la Chine. À la salle des bagages, un dispositif visuel les accueille.

Des hôtesses parlant le mandarin sont également présentes pour fournir de l’information et remettre un plan de Paris traduit en mandarin, tout comme le nouveau et pratique site internet www.ParisLifeStyle.cn.com.

Pour que les passagers chinois puissent se déplacer et se repérer aisément dans l’aéroport, une application a été développée pour iPhone et Androïd. Un système de traduction des panneaux de signalétique a même été conçu.

En 2011, les aéroports parisiens ont accueilli plus de 88 millions de passagers (+ 5,7 %). 1,8 million de voyageurs en provenance ou à destination de la Chine ont transité par l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle. La Chine est ainsi devenue la dixième destination pour l’aéroport (arrivées/départs).

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Bébé ne reconnaît pas les mots, mais plutôt le timbre de la voix

Les chercheurs d’une étude anglaise ont démontré que les bébés réagissent de la même manière à la voix de maman, peu importe si elle parle l’anglais ou le grec.

C’est en faisant bouger des jouets que les mères ont dit les mêmes mots sur le même ton de voix en anglais et en grec. Peu importe la langue utilisée, l’enfant comprenait et il réagissait.

La recherche publiée dans la revue Cognitive Development a été réalisée auprès de 84 bébés, âgés de 14 à 18 mois, à l’Université de Cardiff au cours d’une année. Aucun des bébés anglais n’avait été exposé antérieurement à un univers grec ou à sa langue. Pourtant, ils comprenaient les termes dans les deux langues.

Les résultats de l’étude prouvent donc que le ton l’emporte sur les mots. Ainsi, même si vous dites que son dessin est beau, si vous n’avez pas l’air enthousiaste, votre petit pensera le contraire.

Les parents qui s’inquiètent parce qu’ils ne savent pas quoi dire à leur nourrisson ne devraient pas s’en faire. Selon les spécialistes, ce ne sont pas les mots qui comptent, mais plutôt le timbre de voix.

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Langue maternelle… ou paternelle?

Tous connaissent l’expression « langue maternelle », mais selon une récente étude américaine parue dans Science, celle-ci serait en fait plus « paternelle ».

Des chercheurs ont étudié les marqueurs génétiques de plusieurs centaines d’individus, partout dans le monde, pour analyser les particularités de chaque genre quant à la transmission de la langue.

Ils ont ainsi pu remarquer que le changement de la langue utilisée au sein d’une famille était très fortement influencé par le père, si l’on pense par exemple aux peuples qui enlevaient des femmes et les emmenaient (comme les Vikings, par exemple).

Le même phénomène a pu être remarqué lors de la période de l’agriculture, quand les hommes se retrouvaient plus nombreux que les femmes dans une communauté.

C’est à la lumière de résultats de ce type que les chercheurs ont pu statuer qu’en général, quand les deux parents proviennent d’environnements linguistiques différents, la langue du père devient prédominante au sein de la famille.

Le phénomène dont il est question ici prendrait source jusque dans la préhistoire, ajoutent les chercheurs. Les femmes préhistoriques auraient plus facilement adopté le langage des mâles immigrants, surtout si ces nouveaux venus avaient du pouvoir (à l’âge sédentaire et à l’âge de fer).

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La langue liée au niveau de la santé

Selon la spécialiste en santé des populations, Louise Bouchard, les francophones ou les anglophones qui sont en minorité dans leur communauté seraient en moins bonne santé que les gens majoritaires. 

Selon l’étude réalisée à l’Université d’Ottawa, cela serait dû notamment au fait qu’il peut y avoir des problèmes de communication avec les médecins. D’autre part, parfois, ces minorités linguistiques vivraient plus en milieu rural, où l’accès aux services de santé est moins facile. De plus, on note un plus grand taux de vieillissement de la population chez ces personnes.
 
Toujours selon cette recherche, les minorités linguistiques pourraient également être moins éduquées, ce qui veut donc dire des salaires moins élevés, et par conséquent une moins bonne santé.
 
Cela dit, d’autres experts ne partagent pas tous les arguments de Mme Bouchard, même s’ils mentionnent également que le vieillissement et parfois les problèmes de communication jouent en défaveur.