Catégories
Uncategorized

L’adoption influence l’apprentissage de la langue

L’adoption aurait certains impacts sur le développement du langage. Des chercheurs de l’Université McGill ont découvert que le langage se développait moins aisément chez les enfants étant nés dans un autre pays.

Par exemple, des bébés nés en Chine auraient un retard de langage comparativement à ceux nés en sol canadien, et ce, même si tous ces enfants grandissent au sein d’un environnement familial équivalent.
 
Le quart des enfants adoptés semblait aussi avoir plus de difficulté à comprendre la langue de leur pays d’adoption.
 
Selon les chercheurs, cette différence s’expliquerait par le fait que les enfants nés en Chine entendraient parler le mandarin durant leurs premiers mois de vie, pour ensuite se retrouver dans un environnement francophone.

Les résultats complets de cette étude sont parus dans Child Development.

Catégories
Uncategorized

Le langage serait bel et bien inné

On se demande depuis des années pourquoi l’humain apprend à parler si rapidement. L’hypothèse selon laquelle nous viendrions au monde avec des connaissances grammaticales et linguistiques viendrait finalement d’être prouvée.

Des scientifiques de la cognition de l’Université Johns Hopkins à Baltimore ont fait passer des tests linguistiques à des participants sur la compréhension du langage.
 
Ces derniers devaient écouter, images à l’appui, différents mots d’une langue extra-terrestre fictive. Même s’ils n’avaient jamais entendu cette langue, les volontaires arrivaient à la déchiffrer grâce à leurs connaissances grammaticales et syntaxiques.
 
On prétend donc que les bébés, même s’ils ne parlent pas encore, possèdent certaines bases de la langue, quant aux adjectifs et aux noms par exemple, dans leur cerveau.

Les détails de cette expérimentation sont parus sur Medical News Today.

Catégories
Uncategorized

Apprendre une langue avant d’être né

Des étudiants en neurolinguistique de l’Université de Régina font des expérimentations pour savoir si l’on apprend les langues avant la naissance, apprenons-nous dans le Regina Leader-Post.

C’est que leur professeur, Holly Bardutz, affirme que lorsque nous sommes dans le ventre de notre mère, nous découvrons dès lors le rythme des langues.
 
Afin de recréer ce que vit un enfant durant la grossesse, les étudiants et leur professeur se sont donc submergés dans l’eau, les oreilles sous l’eau, et ils ont écouté des personnes parler dans diverses langues.
 
Parmi celles-ci, on compte l’espagnol, le français, l’anglais, le coréen, le chinois et l’urdu.
 
Ils ont remarqué que non seulement le rythme change d’une langue à l’autre, mais que cela varie si la langue est parlée, lue ou chantée.
 
Dès la 36e semaine, l’audition d’un bébé en entièrement développée. Ainsi, durant les trois ou quatre dernières semaines de grossesse, il a tout ce qu’il faut pour bien entendre.
 
La seule différence avec l’ouïe postnatale est que l’utérus est un milieu rempli d’eau, tout comme l’est une piscine.

Ainsi, il semble que seulement quatre heures après la naissance, un bébé sait reconnaître sa langue maternelle. Tout demeure dans le rythme, toutefois. Ainsi, un bébé ne saurait faire la différence entre l’allemand et l’anglais, par exemple, car ces langues ont le même rythme.

Catégories
Uncategorized

Les enfants bilingues reconnaissent d’autres langues

Selon Medical News Today, une étude de l’Université de la Colombie-Britannique nous apprend que les enfants qui grandissent dans un environnement bilingue ont une sensibilité perceptive plus avancée.

Par exemple, un enfant vivant au sein d’une famille où l’on parle l’espagnol et le catalan sera capable de reconnaître l’anglais au français, et ce, malgré le fait qu’il ne connaisse absolument pas ces deux langues.

De plus, on a démontré que des bébés ayant grandi dans un milieu bilingue arrivent à reconnaître les différences entre deux autres langues par l’observation des mouvements du visage, même s’ils n’ont jamais entendu parler ces langues auparavant.

Il avait en effet été déjà prouvé, par une étude de l’Université Pompeu Fabra à Barcelone réalisée à l’aide de vidéos, que les enfants n’avaient pas besoin d’entendre les gens parler pour comprendre qu’ils parlaient une langue différente.

Par ailleurs, on avait déjà démontré, dans le cadre d’autres recherches, que si les enfants bilingues pouvaient différencier des langues à quatre ou six mois, ils n’en sont plus capables une fois âgés de huit mois.

Catégories
Uncategorized

Langue seconde : rien ne garantit la bonne maîtrise

Une table ronde de chercheurs et de spécialistes a tiré des conclusions qui réfrènent la tendance actuelle d’apprendre plus d’une langue aux enfants, nous apprend Le Monde.

Il s’agissait d’une concertation portant sur les langues vivantes à l’école primaire dans le cadre du salon Expolangues de Paris.

Or, si l’on parle très souvent aujourd’hui d’apprendre une langue seconde aux enfants dès la maternelle, l’effet n’en serait pas garanti. La première raison en est qu’un enfant de cet âge ne sait même pas ce qu’est une langue.

Il semble en fait que même si un enfant parle une deuxième langue en bas âge, à trois ans environ, cela ne veut pas dire qu’il la maîtrisera une fois qu’il aura grandi.

Malgré tout, l’apprentissage d’une autre langue comporte aussi des aspects positifs. Faire connaître l’anglais aux jeunes enfants, par exemple, n’est aucunement limitatif et n’empêche pas la découverte d’autres langues.

Catégories
Uncategorized

Le bilinguisme : profitable pour les tout-petits

Les apports cognitifs de l’apprentissage de plus d’une langue sont reconnaissables encore plus tôt que l’on ne croyait jusqu’ici.

C’est la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs des universités canadiennes Concordia et de York ainsi que de l’Université de Provence en France.

La recherche comprenait 63 jeunes enfants, lesquels ont été séparés en deux groupes, selon s’ils étaient bilingues ou unilingues.

 Aux fins d’évaluation, les parents ont dû remplir des questionnaires portant sur le langage des enfants, tandis que ces derniers ont fait cinq tests langagiers et cognitifs.

Il semble que l’exposition à un second langage en bas âge donne un avantage qui influence la capacité de concentration.

En effet, les enfants bilingues de l’étude ont mieux réussi que les autres en faisant des tâches pendant lesquelles ils étaient distraits ou dérangés.

La différence, pouvant être observée dès l’âge de 24 mois, serait due à l’expérience combinée d’écoute et d’usage de deux langues.

Tous les détails de cette recherche sont parus dans le Journal of Experimental Child Psychology.

Catégories
Uncategorized

Apprendre des langues étrangères pour maintenir le cerveau jeune

Afin de garder le fonctionnement de notre cerveau à son plein potentiel, une des solutions serait d’apprendre des langues étrangères, mentionne le Science Journal.
 
Il semblerait que ce soit encore plus efficace chez les femmes. On explique ce phénomène par le fait que le cerveau des femmes est toujours plus actif que celui des hommes, notamment par le fait qu’elles pensent toujours à des milliers de trucs et peuvent effectuer plus d’une tâche à la fois.
 
La maîtrise d’au moins deux langues étrangères aide à conserver un esprit vif et une bonne mémoire, mentionnent les chercheurs.
 
Parmi les participants à l’étude, on a remarqué que les personnes qui arrivaient à maîtriser de 5 à 15 langues avaient un cerveau semblable à celui de personnes de 30 à 35 ans, et ce, malgré le fait qu’elles étaient des personnes âgées.
Catégories
Uncategorized

Le cerveau peut apprendre un nouveau mot en seulement quelques minutes

Il est faux de croire qu’on est incapable d’apprendre une langue étrangère. Selon les scientifiques, notre cerveau est capable d’apprend un nouveau mot en moins de 15 minutes. Le processus est donc moins long qu’on ne le croyait.
 
On a placé des électrodes sur la tête de 16 volontaires pour mesurer leur activité cérébrale. On a enregistré les impulsions provoquées par des mots familiers. Ensuite, on a répété un nouveau mot encore et encore. Au début, leur cerveau travaillait plus fort, mais après 160 répétitions en 14 minutes, le mot était devenu familier.
 
Donc, il est possible d’apprendre une nouvelle langue plus facilement qu’on ne le croit.
 
Cette découverte démontre qu’il est aussi possible pour des personnes ayant eu des lésions cérébrales de retrouver la parole, comme après un accident vasculaire cérébral.
 
D’ailleurs, on veut maintenant tester cette théorie sur des personnes victimes d’AVC pour confirmer les résultats, rapporte le Journal of Neurosciences.
Catégories
Uncategorized

Parler deux langues ou plus peut retarder la maladie d’Alzheimer

La revue Neurology publie les résultats d’une étude, de l’équipe de l’Institut Rotman du centre de recherches gériatriques Baycrest à Toronto, qui dit que le bilinguisme retarde la maladie d’Alzheimer.
 
Après avoir analysé 200 dossiers médicaux de personnes âgées ayant reçu un diagnostic de la maladie, on constate que celles qui parlaient souvent deux ou plusieurs langues ont eu un délai allant jusqu’à cinq ans dans l’apparition des premiers symptômes de l’Alzheimer.
 
La maladie d’Alzheimer se caractérise notamment par des pertes de mémoire, de la confusion, des difficultés à résoudre des problèmes et à prévoir les événements.
 
« Nous ne disons pas que le bilinguisme peut prévenir la maladie d’Alzheimer ou d’autres désordres cérébraux, mais il peut contribuer à créer des réserves cognitives dans le cerveau qui semblent retarder l’apparition de symptômes d’Alzheimer pendant un bon bout de temps », explique le Dr Fergus Craik.
Catégories
Uncategorized

Le sexe oral serait la cause du nombre croissant de cancers de la bouche

Le professeur Torbjön Ramqvist et ses collègues de l’Institut Karolinska mentionnent que de nombreuses études démontrent un nombre croissant de cancers de la cavité buccale liés à des infections au papillomavirus transmis sexuellement (VPH) lors de sexe oral.
 
On croit que cela découle du fait que de nombreuses personnes deviennent maintenant sexuellement actives très jeunes et ont plusieurs partenaires dans leur vie. « Nous observons une lente épidémie de cancers de la voie buccale, aux États-Unis et dans des pays d’Europe du Nord, provoqués par des papillomavirus transmis sexuellement », mentionne le professeur Ramqvist.
 
La situation est surveillée de près par les scientifiques qui rappellent qu’il existe maintenant des vaccins pour les filles et jeunes femmes contre le VPH.
 
Les cancers de l’amygdale et de la base de la langue représentent 90 % des cas de cancer de la bouche.