La comédienne Laurie Babin est partout en ce moment dans notre univers culturel québécois et c’est une excellente affaire! Il faut dire que l’actrice est excessivement talentueuse alors il est peu surprenant qu’elle se retrouve dans toutes nos séries préférées du moment. Dernièrement, c’est dans la série d’horreur Lac Noir, que la belle livre toute une performance.
Dans le magazine 7Jours, Laurie Babin s’est entretenue avec la journaliste Michèle Lemieux afin de parler de sa carrière en pleine expansion et l’entrevue est très honorable.
« C’est un autre projet dont je suis vraiment fière. Nous avons tourné en extérieur. La série se passe dans un camp de vacances désaffecté. Ce n’est pas une série policière ordinaire… C’est très surprenant, mais je ne peux en dire plus à ce sujet. La vie compliquée de Léa Olivier revient aussi cette année, et j’y campe une adolescente, comme dans Toute la vie. Ça me fait revivre une deuxième adolescence. Je me sens vraiment choyée. Comme je n’ai pas fait d’école de théâtre, j’ai le sentiment d’avoir un parcours privilégié. J’ai commencé jeune, mais j’ignorais si je voulais faire ce métier. Je suis chanceuse que ça ait fonctionné. J’ai l’air jeune, mais j’ai une certaine maturité qui vient avec mes 23 ans. Il m’arrive d’auditionner pour jouer une fille de mon âge et de me faire dire que j’ai l’air trop jeune pour le rôle… (rires) Dans quelques années, ce sera réglé. J’ai hâte de jouer des personnages de mon âge. Ça ne m’est pas encore arrivé », lançait-elle.
« Je me suis arrêtée. Je ne voulais plus faire ce métier, mais j’ai repris à 19 ans et les choses ont déboulé »
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Elle raconte qu’à un moment de sa vie, elle ne voulait plus pratiquer le métier de comédienne.
« J’ai débuté à l’âge de neuf ans, avec la série Zooville, une émission jeunesse à Radio-Canada. Mon père travaille dans le cinéma, alors je l’accompagnais sur les plateaux. Dès l’âge de six ans, j’ai su que je voulais travailler sur un plateau de tournage. J’ai commencé à insister auprès de mes parents. Parce que mon père connaissait la réalité du métier, il savait que c’était épuisant et parfois même difficile émotivement pour les enfants. Il ne voulait pas que je fasse ce métier. Ma mère était moins réticente. Il a fallu plusieurs années avant qu’ils acceptent de m’inscrire dans une agence, un peu à reculons. Ils pensaient que c’était une lubie temporaire de ma part… (rires) J’ai décroché Zooville rapidement, mais j’ai mis des années avant de décrocher un vrai premier rôle. C’était dans En thérapie, alors que j’avais 15 ans. Par la suite, j’ai travaillé sur 30 vies et je me suis arrêtée. Je ne voulais plus faire ce métier, mais j’ai repris à 19 ans et les choses ont déboulé ».
Elle poursuit l’entrevue et avoue être encore à l’université et que pour cette raison, elle ne se sent pas actrice à 100%.
« En ce moment, je suis encore à l’université. Je n’ai jamais vraiment mis ça de côté. C’est pour cette raison que je ne me sens jamais actrice à 100 %, car il y a encore une porte ouverte sur les études. J’ai l’impression de mener une double vie. Je suis actrice, mais je fais aussi un bac en littérature et en histoire. À travers mes projets, je travaille aussi en traduction de temps en temps. J’ai terminé une majeure en traduction à McGill. Ce sont pour moi deux choses parallèles. Toute ma vie, j’ai été très éparpillée, c’est d’ailleurs la grande tragédie de ma mère! (rires) J’essaie d’assumer cette facette de ma personnalité et de me dire que c’est possible de faire plusieurs choses en même temps. J’ai l’impression de puiser une certaine force dans la multiplicité de mes activités. Ça me nourrit tellement d’étudier, de travailler, d’apprendre de nouveaux instruments! J’ai longtemps joué du violon et, durant la pandémie, je me suis mise au violoncelle. J’écris également de la poésie et j’ai publié un recueil, Vivarium, aux éditions du passage. Je fais aussi du yoga. J’ai envie d’assumer l’éventail de mes passions… »
Nous pouvons voir Laurie Babin dans L’Échappée, Lac Noir, Toute la vie, Le 422 et dès le 24 février prochain, dans La vie compliquée de Léa Olivier, sur le Club illico!
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