Père de deux jeunes garçons (4 et 2 ans), Martin Petit avoue avoir été bouleversé lorsque son plus vieux a dit à sa mère qu’il ne l’aimait pas.
« Ce n’est pas toujours facile. Quand ma blonde m’a dit qu’il avait dit “Je n’aime pas papa”, ça m’a fait mal au plus profond de mon être. Je me suis dit qu’il fallait que je me prépare à ça, les bouderies d’enfants, mais mon Dieu que je suis sensible, ça m’a vraiment atteint. Heureusement, la solution des Smarties est arrivée et ça m’a rassuré. On fait un métier de trucker quand on est en tournée. Il faut que j’accepte que je ne sois pas là. Il peut se passer quelque chose d’important dans la famille et je vais être à l’autre bout de la province », confie Martin à BUM Interactif.
Son dernier spectacle, Le micro de feu, fonctionne très bien. Il présentera sa 100e représentation en juillet et poursuivra sa tournée encore l’an prochain. Avant tout, il tente que non seulement son spectacle fonctionne, mais que sa petite famille aille bien également.
« Je travaille sur la conciliation travail-famille, c’est le plus gros défi avec ce spectacle. Le précédent, ma blonde m’accompagnait, on n’avait pas d’enfants. Là, quand je pars, j’ai comme deux élastiques, dès que le spectacle est fini, je reviens. L’équilibre familial est important. Quand la famille ne va pas bien, tout le reste perd de son sens. On travaille donc fort là-dessus », ajoute l’humoriste.
Une des difficultés également pour Martin est le fait qu’il trouve peu de temps pour écrire, lui qui aime particulièrement l’écriture. Heureusement, il profite souvent de son blogue pour le faire.
Rappelons que Martin Petit a été récompensé à deux reprises au Gala des Olivier dimanche (15 mai) pour son spectacle Le micro de feu, soit comme auteur avec Dominic Sillon et pour le spectacle d’humour de l’année.