Après avoir récemment appris que son livre Le secret du coffre bleu allait être publié en Chine, Lise Dion confiait à BUM Interactif Groupe qu’elle avait un autre projet d’écriture en tête.
« Ce que j’ai écrit sur ma mère, c’était triste. Là, je vais aller plus dans ma branche, en humour. Je vais vous raconter toutes sortes de choses. Mon premier livre sera publié dans un an et demi en Chine; il a été publié en Pologne, en Angleterre et le sera aux États-Unis aussi. Mon éditrice m’a dit que je ne devais plus avoir le syndrome de l’imposteur, car dans ces pays, ils n’en ont rien à foutre de Lise Dion, ils ne me connaissent pas. Ils sont tombés en amour avec l’histoire. Ça faisait longtemps que je voulais l’écrire, mais jamais je n’aurais pensé y arriver. Quand j’ai eu le premier livre, j’ai tellement pleuré. Et quand je l’ai vu chez Archambault, j’ai fait plein de photos », raconte Lise Dion.
Elle nous confiait également qu’elle souhaite que l’histoire de sa mère puisse faire l’objet d’un film. « Je ne veux pas mourir avant de voir ça. Si le livre sort aux États-Unis et qu’on peut le pousser un peu, on aura peut-être un plus gros budget. Comme actrice, j’aimerais bien que ce soit quelqu’un qui n’est pas trop connu. J’aime quand on fait de belles découvertes. J’espère que je pourrai avoir un droit de regard. Mais moi, je ne veux pas jouer dans le film, faire une apparition dans le générique, mais pas dans le film. Ça fait bizarre, à la limite vulgaire, je trouve. »
Récompensée de l’Olivier du spectacle d’humour le plus populaire au gala des Olivier dimanche dernier (12 mai), Lise Dion est extrêmement heureuse de voir à quel point le public l’aime encore. Elle était très angoissée lorsqu’elle a présenté son tout nouveau spectacle, Le temps qui court, après six ans d’absence.
« J’ai tellement eu la chienne. Je me demandais si les gens m’aimaient encore, si j’allais être à la hauteur de leurs attentes. J’ai tellement eu peur, mais avec Michel Courtemanche, on a fait un beau travail, et toute mon équipe aussi. Je suis très contente. Ce trophée est très important pour moi, car c’est le public qui achète les billets, alors on veut être à la hauteur. On n’écrit pas un spectacle en pensant qu’on va gagner un trophée, on ne pense pas à l’argent non plus, car c’est toi qui vas à l’avant le défendre. Si tu ne les fais pas rire, c’est fini. »
Après tous ces succès, Lise Dion n’oublie jamais d’où elle vient et le temps où elle servait des beignes chez Dunkin Donuts. « C’est une histoire de Walt Disney, la serveuse qui devient populaire. Mais ça prouve aussi aux gens qu’il n’est jamais trop tard pour réaliser son rêve. J’avais 31 ans quand j’ai commencé ce métier. Il n’est jamais trop tard pour te remettre sur la bonne voie, et moi, je sais que je suis à la bonne place maintenant », conclut l’humoriste.