La semaine dernière, Léa Clermont-Dion annonçait simultanément une superbe nouvelle et une autre plus inquiétante. Son deuxième enfant, une mignonne petite fille est née, mais elle et « sa superbe » comme elle surnomme son poupon âgé d’à peine une heure, doivent être déplacés en zone d’isolement puisque l’autrice et animatrice est porteuse de la COVID-19.
48 heures d’angoisse plus tard, Léa Clermont-Dion et sa fille peuvent quitter l’hôpital faute de symptôme apparent, mais elles devront tout de même être en quarantaine une fois à la maison.
« Malgré mon hypervigileance, je suis devenue une statistique. Je pense à ce qui s’en vient, aux intervenants de la santé, aux malades qui subiront le pire. Et je nous envoie une bonne dose d’empathie, de solidarité et de prudence. Cette maladie est une géante », avait à ce moment écrit Léa Clermont-Dion.
C’est donc avec ce sentiment de chance et d’immense empathie que la maman de deux enfants est revenue sur cet événement pour le moins éprouvant, en remerciant d’abord chaudement tous les internautes qui lui ont envoyé des messages de soutien.
« Sachez que notre histoire se termine bien. Nous arrivons au terme de cette quarantaine pour le moins angoissante. Nous n’avons pas développé de symptôme malgré mon test positif à la COVID-19. Toute la famille est en santé. Difficile d’expliquer le pourquoi du comment. On en sait si peu sur la maladie. Nous sommes soulagés. De se retrouver. De se coller », peut-on lire dans sa plus récente publication Instagram.
Avec raison, jamais Léa Clermont-Dion n’oubliera cette expérience qu’elle « ne souhaite à personne ». Malgré tout, c’est avec optimisme qu’elle poursuit son chemin en se concentrant sur l’amour qu’elle porte à sa fille. « Ma petite superbe est merveilleuse et me remplit d’amour. »
« Cette dernière semaine m’aura donné une leçon de résilience », a-t-elle ensuite ajouté.
Tout comme pour sa dernière publication, Léa Clermont-Dion a terminé sa pensée en dédiant son admiration aux travailleurs du milieu de la santé.
« Les hôpitaux ont un air de champ de bataille déjà. J’ai une grande admiration pour celles et ceux qui prennent soin de nous. L’air est triste et lugubre: faisons un effort collectif pour renverser la cadence. Protégeons-nous. Pensons aux autres. »
On ne pourrait être plus en accord avec elle.
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