Il y a quelques mois, on apprenait que l’auteure Léa Clermont-Dion est enceinte de son premier enfant et aujourd’hui, à l’occasion de sa fête (qui s’avère aussi être sa date prévue d’accouchement), elle se confie avec émotion sur la fin de sa grossesse.
View this post on Instagram« Donc, aujourd’hui, j’ai 28 ans. Comme dans cool c’est ma fête. Mais c’est, aussi et surtout, ma 40e semaine de grossesse qui s’entame. Je ne sais pas si je suis une adulte maintenant. Adulte comme dans être responsable au sens commun raisonnable. Tout ce que je sais, c’est qu’un être humain va sortir de moi éventuellement, bientôt. (Oui, il est dû pour mon anniversaire) Et ça, c’est miraculeux. Je me sens comme une guerrière insouciante qui s’en va au front. Qui va exploser. Same Ravenelle m’a fait un joli cadeau. Prendre des photos où je me sens forte et fière alors que dans les derniers mois j’ai été plus vulnérable. C’est rare que j’assume mon côté adulte, pas comme dans être responsable au sens commun responsable, juste comme dans "femme". La grossesse m’a fait aimer ce qui m’a rebuté pendant trop d’années alors que les troubles alimentaires me pourrissaient la vie. Le temps fait bien les choses. Je persiste à croire que ça apaise, vieillir. Je suis prête à accueillir ce rite de passage, quitter doucement une zone incertaine pour donner le meilleur de moi à bébé gnocchi. Love pis toute », a écrit la future maman sous la publication.
Sa fidèle amie et complice Mitsou a aussi profité de l’occasion pour lui adresser quelques mots via le Mitsou Magazine:
« S’il arrive aujourd’hui, vous soufflerez sur les mêmes chandelles pour le reste de la vie. S’il arrive en retard, cela sera le signe qu’il te ressemble vraiment! », écrit-elle avec humour.
On a bien hâte de rencontrer ce petit « bébé gnocchi ».
View this post on InstagramLéa Clermont-Dion est enceinte!
Toute une surprise ce matin alors qu’on apprend que Léa Clermont-Dion est enceinte! Elle s’est d’ailleurs confiée dans le magazine Mitsou au sujet de ce nouveau chapitre de sa vie.
View this post on Instagram« Je vais mettre un bébé au monde. Et c’est la plus belle chose qui me soit arrivée. » lance-t-elle d’entrée de jeu dans la publication où elle montre sa jolie bedaine arrondie.
On apprend aussi au cours de la lecture qu’elle a notamment vécu une fausse couche avant cette grossesse, à un moment où elle se sentait particulièrement vulnérable.
« Je n’ai jamais pensé que je pourrais faire une fausse couche. Ça m’est arrivé. À l’échographie de la 13e semaine, on m’a dit que le coeur de mon petit avait cessé de battre. Tout juste après avoir vécu un automne éprouvant où j’avais dit #MoiAussi. »
Sa présente grossesse se déroule bien, malgré le stress associé au douloureux souvenir de sa fausse couche qui lui pesait sur les épaules au cours des premiers mois. Elle annonce aussi que c’est un petit garçon qu’elle et son conjoint Jean-Luc, l’homme de sa vie, vont accueilir.
Pour lire son touchant témoignage en entier, c’est ici.
Félicitations aux amoureux!
Léa Clermont-Dion est de celles qui ont décidé de répliquer à l’article de Denise Bombardier sur les agressions sexuelles publié dans le Journal de Montréal, un article intitulé En finir avec la victimisation, dans lequel elle note notamment que « l’idéologie et les discours théoriques ne sont d’aucune aide aux filles » et que « les grands principes du petit catéchisme féministe favorisent a contrario une accentuation de leur victimisation ».
Pour Clermont-Dion, il est clair que Denise Bombardier propose une vision rétrograde.
« Denise Bombardier affirme que: « Les néo-féministes militantes vont-elles continuer à encourager les filles à dénoncer publiquement les violeurs dont elles sont l’objet en insistant sur le fait qu’elles ne doivent en aucun cas changer leur manière de se comporter avec les mâles qui les entourent ? (…) Je connais une jeune femme brillante, instruite et séduisante qui revendique son droit de se dénuder en public si tel est son désir. « En principe, cela ne permet à aucun homme de me toucher sans mon consentement. » (…) Une fille vraiment libérée de tous les stéréotypes féminins doit pratiquer la lucidité et la prudence. Savoir que les minauderies, les jeux de la séduction et les audaces verbales et physiques peuvent provoquer les salauds. » 1918 ou 2018? Wait. Est-ce qu’une tenante du néo-conservatisme antiféministe banalise les victimes d’agressions sexuelles à cause des vêtements? (…) Les filles (…) brimez donc un peu votre liberté, faites preuve de soumission, soyez humbles. Car vous êtes les grandes responsables de votre agression. Girls, on est coupables du grand dérapage collectif. Ça va mal. #notaskingforit #victimblaming », écrit notamment Léa Clermont-Dion sur Instagram.
Plusieurs commentaires et témoignages ont été proposés par les abonnées de Léa Clermont-Dion en ligne, qui abondent dans le même sens que l’animatrice et activiste féministe.
Crédit photo : Léa Clermont Dion, Instagram
Léa Clermont-Dion commente l’affaire Rozon
Les dossiers d’agressions sexuelles alléguées contre Gilbert Rozon représentent un sujet émotif au Québec, alors que plusieurs ont réagi massivement lors de l’annonce du DPCP qui a décidé de ne pas déposer d’accusations dans une majorité de plaintes reçues.
C’est le cas de Léa Clermont-Dion, une activiste convaincue pour le droit des femmes et une voix puissante en la matière depuis un bon moment, qui y est allé d’un long message pour préciser sa pensée.
« À l’heure actuelle, le bilan est somme toute décevant. Bien sûr, il est légitime d’avoir confiance que le système de justice au criminel soit apte à sanctionner des comportements problématiques au nom de valeurs collectives que l’État s’est engagé à défendre. Il est cependant navrant de constater qu’il existe encore des barrières systémiques qui rend difficile les condamnations. Je suis convaincue que les procureurs de la Couronne ont fait leur possible afin que justice soit rendue. Au criminel, il demeure fort complexe que de prouver hors de tout doute raisonnable la culpabilité d’un présumé agresseur.
Au-delà des acteurs individuels, il y a le système et ses incongruités qui méritent d’être améliorés. Il n’y a aucun doute à cet égard. Bref, aujourd’hui, j’ai surtout une pensée pour les Courageuses qui doivent vivre un moment particulièrement pénible. Je ne souhaite pas être défaitiste. Je suis consciente que d’autres annonces seront faites d’ici la fin de la semaine. Et qu’il y a toujours les recours au civil qui auront lieu. Enfin, même si certains en ont profité pour critiquer vertement le mouvement MeToo, je persiste à croire que ce partage de parole historique contribue à la transformation des mentalités. C’est historique et salutaire. », écrit Léa Clermont-Dion sur Instagram.Léa Clermont-Dion tente donc visiblement de se faire confiante et rassurante malgré la déception évidente du rejet de plusieurs dossiers sur le plan criminel dans l’affaire Rozon.
Gilbert Rozon a été formellement accusé de viol et d’attentat à la pudeur dans l’un de ces dossiers, qui remonterait à 1979.
Crédit photo : Léa Clermont Dion 450 – Instagram
Léa Clermont-Dion : sa rencontre de rêve
Léa Clermont-Dion revient sur une rencontre fort importante lors de son passage en Italie, soit avec Laura Boldrini, qui a été notamment présidente de la chambre des députés italienne.
« Ce matin, je me suis réveillée, fébrile. Depuis trois ans, qu’on travaille sur ce film.Depuis plusieurs mois, que je rêve de cette rencontre. Et ce fut pour moi l’entrevue la plus importante que j’ai faite dans ma vie. Laura Boldrini, présidente de la chambre des députés italienne de 2013 à mars dernier, se fait harceler sur le web. Le hic, c’est que ses cyberagresseurs forment aujourd’hui le gouvernement qui incarne en quelque sorte un fascisme renouvelé. Même si on la banalise, la misogynie en ligne est un fléau international grave. La haine est désinhibée. « Presidente » m’a impressionnée par sa force, son courage et son intelligence. Elle est un modèle incroyable et encourage les filles à avoir confiance en elles, mais surtout à ne pas se taire et désobéir. Et en plus, c’est une grande fan de @s.barila et la collection Je parle féministe de @lamontrealaiseatelier 🙂 cc @guylainemaroist! », écrit avec passion Léa Clermont-Dion en légende d’une photo de Boldrini et elle, arborant des chandails Je parle féministe.
Le film auquel Léa Clermont-Dion fait référence est bien entendu Misogynie 2.0, écrit et réalisé en collaboration avec Guylaine Maroist.
Crédit photo : Léa Clermont-Dion, Instagram
Nouveau look pour Léa Clermont-Dion
Parce qu’il faut parfois procéder à des changements pour faciliter certaines transitions, apprivoiser un changement de saison ou simplement se sentir mieux avec soi-même, Léa Clermont-Dion a décidé de passer aux actes en s’offrant un tout nouveau look.
L’animatrice, auteure, documentariste et activiste propose en effet une nouvelle coupe de cheveux, qui n’a pas manqué de ravir les admirateurs et admiratrices de la jeune femme engagée de 27 ans.
« Chop chop. Merci @catiacorr.hairstylist de prendre soin de moi @leartof », écrit Léa Clermont-Dion en légende de la photo qui dévoile son nouveau style capillaire qu’elle propose sur son compte Instagram personnel.
Léa Clermont-Dion participait tout récemment à l’événement #SheIsEqual de Global Citizen à Montréal en compagnie d’autres personnalités comme Joannie Rochette et Nikki Yanofsky.
Crédit photo : Instagram
Nouveau look pour Léa Clermont-Dion
Parce qu’il faut parfois procéder à des changements pour faciliter certaines transitions, apprivoiser un changement de saison ou simplement se sentir mieux avec soi-même, Léa Clermont-Dion a décidé de passer aux actes en s’offrant un tout nouveau look.
L’animatrice, auteure, documentariste et activiste propose en effet une nouvelle coupe de cheveux, qui n’a pas manqué de ravir les admirateurs et admiratrices de la jeune femme engagée de 27 ans.
« Chop chop. Merci @catiacorr.hairstylist de prendre soin de moi @leartof », écrit Léa Clermont-Dion en légende de la photo qui dévoile son nouveau style capillaire qu’elle propose sur son compte Instagram personnel.
Léa Clermont-Dion participait tout récemment à l’événement #SheIsEqual de Global Citizen à Montréal en compagnie d’autres personnalités comme Joannie Rochette et Nikki Yanofsky.
Crédit photo : Instagram
Léa Clermont-Dion en aura fait du chemin en peu de temps, et particulièrement depuis qu’elle aura eu le courage de parler publiquement de ses expériences difficiles.
L’animatrice, documentariste, activiste et étudiante en sciences politiques souligne d’ailleurs la première année écoulée depuis qu’elle a pris la parole ouvertement, dénonçant au passage Michel Venne à la police, qu’elle accuse publiquement d’agression sexuelle.
« Il y un an, je disais Moi Aussi. Ce fut l’une des décisions les plus importantes que j’ai prises de ma vie. Et je ne l’ai jamais regretté. Malgré l’anxiété, les doutes et la peur du regard de l’autre, je pense avoir profondément changé depuis. En 2017 et 2018, j’ai libéré ma parole. L’époque dans laquelle nous vivons me désole. Il me semble que de toute part les droits des femmes que nous pensions acquis sont fragilisés et menacés. Or, la prise de parole des femmes que l’on tente de bafouer ne doit surtout pas s’éteindre. Car dire, c’est aussi résister. », écrit Léa Clermont-Dion sur Instagram.
La jeune femme participait hier (11 octobre) au mouvement #SheisEqual de Global Citizen, une décision que Clermont-Dion décrit comme « importante » et faisant « partie de ce cheminement profond ».
Crédit photo : Instagram, Léa Clermont-Dion
Alors que Bill Cosby prend le chemin de la prison après avoir été jugé délinquant sexuel dangereux et condamné à une peine de trois à dix ans de prison, les réactions affluent, même ici, au Québec.
C’est le cas notamment de Léa Clermont-Dion, qui n’a pas manqué de souligner la décision de la justice américaine.
« Donc, voilà. L’acteur Bill Cosby a été condamné à une peine de trois à dix ans d’emprisonnement pour agression sexuelle. Par ailleurs, les violences sexuelles, ça nous regarde tous. #metoo #toiaussi #etmaintenant », écrit la jeune femme en marge d’un slogan visant à sensibiliser les gens à ne pas rester muet devant toutes formes d’inconduites, d’agressions et de violences sexuelles.
Léa Clermont-Dion s’est par ailleurs également immiscée dans la campagne électorale provinciale, en dévoilant avoir été voter pour Québec Solidaire par anticipation, et y allant d’un vibrant plaidoyer pour l’environnement et les changements sociaux, qualifiant QS de « voix fondamentale à l’Assemblée nationale ».
Crédit photo : Léa-Clermont Dion, Instagram
Chaque petit commentaire sur les réseaux sociaux peut provoquer une tempête, et quand on a un grand auditoire on est avisé de faire particulièrement attention à ce qu’on y dit. Marie-Lyne Joncas est au beau milieu de l’oeil du cyclone depuis hier suite à une publication Instagram où on lui reproche d’avoir fait du slut-shaming, une attitude qui culpabilise les femmes en raison de leur physique jugé provoquant.
« Ga moé, belle comme le jour. Pis j’ai pas le cul à l’air. C’est fou pareil de se dire qu’en 2018, c’est normal, de se mettre quasi nue sur Instagram. (Même pour les petites pouliches de 15-16 ans) […] Bravo pour vos photos de fesses les filles… mais là je vais vous le dire, c’est rendu comme le piercing de nombril en 2004… c’est la personne qui en a pas qui est rendue cool. Un mot: DOSAGE P.S. La vraie beauté est à l’intérieur, pas dans ton maillot J-String Ok BYE », a écrit l’humoriste pour accompagner un cliché d’elle. Très vite, plusieurs internautes lui ont reproché ce message, qu’elle a continué de défendre dans les commentaires, où on peut voir également que quelques fans la supportent.
Léa Clermont-Dion a répondu sur sa page Instagram, se mêlant au débat. « C’est juste dommage de blâmer (encore) les filles d’assumer ce qu’elles sont et de tenter de policer leur corps en les dénigrant. Me semble qu’on en a assez avec le patriarcat. C’était pas nécessaire. Mais bon, les maladresses permettent certaines prises de conscience », écrit-elle en rappelant que la nudité est un moyen pour certaines de se donner du pouvoir.
Personne ne risque de changer de position dans les heures qui viennent, mais cette discussion en éclairera peut-être quelques-uns sur différentes réalités!
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