Un bébé élan américain dans l’Indre, un kangourou albinos dans l’Oise, deux lémuriens couronné à Mulhouse : plusieurs parcs zoologiques de France ont enregistré des naissances rares depuis le printemps.
Dans la réserve de la Haute-Touche (Indre), un des plus vastes parcs zoologiques de France, un bébé élan américain a vu le jour le 18 mai, a annoncé le Muséum national d’histoire naturelle qui gère la réserve.
Baptisé Péribonka, du nom d’une localité québécoise, la petite femelle est née de l’union de Tabernacle et Gaspésies, originaires du zoo hollandais d’Emmen.
« C’est une espèce commune, mais le couple d’élans américains qui a donné naissance à la petite femelle est le seul couple que l’on ait en France », raconte à l’AFP Roland Simon, directeur de l’établissement.
Ce zoo est également un laboratoire de recherche, qui intervient dans le domaine de la procréation assistée « dans un objectif de conservation d’espèces grandement menacées ».
Dans le parc du domaine de Chantilly, un kangourou albinos est sorti de la poche de sa mère début juillet, après y avoir séjourné huit mois. Il mesure 65 cm et pèse 5,3 kg. Adulte, il doublera sa taille.
« La naissance d’un kangourou albinos est extrêmement rare. Il s’agit d’un petit mâle, dont le prénom Ice a été choisi par les internautes », explique Adeline Legal, responsable de la biodiversité du parc, précisant que « le programme d’élevage de kangourous date de 2001 ».
La pouponnière du parc zoologique et botanique de Mulhouse accueille, elle, une cinquantaine de bébés, dont trois chiens de forêt (Speothos venaticus), deux lémuriens couronnés, mais aussi des vautours fauves, ibis chauve, un pélican frisé et des manchots.
Le chien de forêt ou chien des buissons, originaire des forêts du Panama et d’Amérique du Sud, compte parmi les espèces « quasi menacées » par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Ce carnivore, qui vit une dizaine d’années, mesure entre 57 et 75 cm et pèse entre 5 et 8 kg.
Quant aux lémuriens couronnés (Eulemur coronatus), chassés par les populations locales à Madagascar et menacés par la déforestation, ces primates qui mesurent 85 cm pour un poids compris entre 1,5 et 1,8 kg sont classés comme espèce « vulnérable » par l’UICN.