Cette année, François Pérusse fête le 20e anniversaire des 2 minutes du peuple. Récompensé d’un Olivier pour ses capsules il y a quelques jours, le trophée venait souligner d’une belle façon cet événement.
« C’est tellement impressionnant! Il y a des gens qui me parlent de capsules que j’ai faites en 1991. Quand même, c’est à la radio. Bon oui, j’ai fait des trucs à la télévision ici, mais c’est surtout à la radio. Et en France, en Belgique et en Suisse, c’est juste à la radio. Que les gens connaissent autant mes choses, c’est impressionnant. Moi, j’ai toujours préféré la radio, même petit. Il faut dire que la télé était en noir et blanc, ça n’aide pas (rires). Mais je crois que c’est parce que la radio laisse circuler notre imaginaire et les gens se façonnent les personnages qu’ils veulent », disait François à BUM interactif.
Pourtant, l’humoriste est aussi un grand inquiet, car il a toujours peur d’être obligé d’arrêter. « Oui, je pense au jour où ça va arrêter. J’ai toujours peur que ça finisse et ça fait 20 ans que j’ai peur. Mais bon, je ferai autre chose; je ne sais pas quoi, peut-être de la poterie », confie François en riant.
20 ans des 2 minutes du peuple, c’est 1 800 capsules et en général, le principal intéressé trouve toujours son inspiration. « En général, je n’ai pas de misère à les faire, mais j’ai des journées moins bonnes où je trouve ma dernière idée très tard dans la journée ou même ma première idée très tard aussi. Mais en général, ça va bien, je dois être malade dans ma tête », ajoute-t-il.