Des sensations « vertes » exceptionnelles
Avec son climat tropical et la diversité de ses régions, entre jungle amazonienne, fleuves de la forêt, plaine du littoral, plages de sable et sommets volcaniques, l’Équateur a une extraordinaire capacité à sauvegarder une biodiversité animale et végétale qui en fait une destination « verte » exceptionnelle. En Équateur se dénombrent 77 500 espèces animales terrestres et marines, 4 500 espèces de papillons et plus de 25 000 espèces végétales.
Quito, la capitale
Perchée à 2 850 m d’altitude au cœur du pays et ceinturée par des volcans de la cordillère, la ville a été marquée par l’occupation espagnole. Elle a été construite en 1534 sur un site occupé par des Amérindiens et par les Incas, chassés ensuite par les Conquistadors. Le centre historique présente une architecture coloniale qui a hissé la capitale au très exclusif club des villes classées au patrimoine mondial par l’UNESCO. L’église de la Compagnie-de-Jésus, parée d’or, est un chef-d’œuvre d’art baroque souvent comparé à la chapelle Sixtine de Rome, en Italie.
L’Amazonie
Vaste région qui couvre la moitié du territoire du pays, l’Amazonie équatorienne est restée sauvage, peu accessible et peu peuplée. Dans la profondeur de sa forêt, des tribus indiennes résistent à la civilisation et cherchent à protéger leur habitat et leurs traditions. La descente des fleuves affluents de l’Amazone, où ondulent des anacondas, est une expérience inoubliable. Sur les rives, les lianes s’entremêlent, les feuilles géantes abritent des perroquets, des toucans et une multitude d’oiseaux aux noms exotiques. Dans les arbres, les singes hurleurs mettent la pagaille.
La Sierra et les Andes
La Sierra se situe entre les deux chaînes est et ouest de la cordillère des Andes. On y trouve la plus grande concentration de volcans actifs dans le monde. Les fous d’escalade s’attaqueront au Cotopaxi. Cette célèbre « Avenue des Volcans » est demeurée terre indienne et dans les villages de montagnes vivent des communautés qui ont traversé les époques en s’efforçant de garder (presque) intacts leurs particularismes et la fierté de leurs origines.
La Costa et le Pacifique
Cette plaine côtière chaude et humide s’étend sur 800 km le long du Pacifique. La station d’Esmeraldas est plébiscitée pour ses plages paradisiaques. Les amateurs de pêche sous-marine et de sports aquatiques iront plutôt dans le Guayas et le port de Manta est à recommander pour la pratique de la pêche sportive. La province d’El Oro est, sans surprise, celle des mines d’or.
Les îles Galápagos
Cet archipel perdu en plein Pacifique, à 1 000 km des côtes équatoriales, a été classé patrimoine naturel de l’humanité et réserve de la biosphère par l’UNESCO depuis 1978. Il doit son nom au catalan « galapago » qui désigne la partie avant d’une selle et ressemble à la carapace d’une tortue géante. C’est le conservatoire, en pleine nature, de la biodiversité. Charles Darwin (1809/1882), le naturaliste anglais, ne s’est pas trompé et a écrit De l’origine des espèces après sa venue dans les îles en 1835. Un pinson porte son nom, hommage chantant! Ici, il faut voir sur la plage l’arrogante progression d’un iguane terrestre tout de jaune revêtu ou celle de son cousin l’iguane marin qui se la joue « punk » avec une crête dentelée sur le dos. Là, les tortues centenaires semblent surgir d’un film de science-fiction. Et puis, au large, favorisée par des courants protecteurs, une autre expérience attend le visiteur, c’est le domaine des baleines, des raies géantes, des otaries et des requins.