Ces adolescents ont également eu un pic supérieur à la moyenne de ce que l’on appelle le « liquide céphalo-rachidien » au même endroit, explique une étude publiée dans le numéro d’Archives of General Psychiatry.
Le cerveau baigne dans le liquide céphalo-rachidien. Les enfants qui ont ces évolutions cérébrales font face à un risque plus accru d’hospitalisation, de maladies graves et à un moins bon pronostic global.
« Nous avons constaté la progression de la perte de matière grise après deux ans de suivi chez les patients qui se sont retrouvés avec un diagnostic de schizophrénie, mais pas la maladie bipolaire, par rapport à des témoins sains », a expliqué le Dr Celso Arango de l’Hôpital général Gregorio Universitario Maranon à Madrid, en Espagne.
Les résultats proviennent d’une analyse des changements dans le cerveau détectés à l’aide d’IRM sur une période de deux ans parmi 61 patients qui avaient reçu un diagnostic d’une gamme de différentes psychoses.