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Pour mieux comprendre les grands prématurés

Il existe plusieurs stades de prématurité. Sous les 31 semaines de grossesse, on parle de grande prématurité. Plus tôt encore, c’est de l’extrême prématurité.

Dominique Leyronnas, pédiatre, explique aussi que le manque d’information concernant l’accouchement est un des facteurs d’accouchement prématuré.

« Souvent, les futures mamans qui arrivent à la maternité n’ont pas la notion des contractions ou des signes avant-coureurs de l’accouchement. C’est pourquoi le suivi du 4e mois est important pour prévenir les futures mamans », explique-t-elle.

Sur le site Famili.fr, on explique que les grands prématurés souffrent souvent de certaines particularités comme des troubles du système digestif et le sous-développement des poumons menant à des troubles respiratoires.

Le canal artériel et des lésions neurologiques peuvent aussi être observés. Le système immunitaire étant aussi plus fragile, ils auront besoin d’un soutien médical soutenu.

Malheureusement, les conséquences à long terme d’une grande prématurité peuvent être lourdes : paraplégie et handicap intellectuel sévères, troubles sensoriels (surdité), difficultés motrices, hospitalisations dans la 1re année ou encore risque métabolique (diabète et HTA).

« En fait, on ne peut pas vraiment savoir, les séquelles sont parfois très tardives », explique Dominique Leyronnas.

Afin de minimiser les risques d’accoucher trop tôt, il est essentiel pour les mères de prendre grand soin de leur santé en cessant de fumer, de boire et d’utiliser quelque drogue que ce soit, d’analyser leurs activités professionnelles et personnelles et d’éviter la conception à un âge extrême, pour ne nommer que ceux-là.