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Trois films québécois prennent l’affiche ce week-end

Le cinéma reprend de plus en plus vie, après un an à souffrir de la crise sanitaire, et ça nous donne envie de sauter de joie pour les artisans et les artistes du milieu au Québec! La semaine dernière, on s’est précipité en salle pour aller voir le 13e film de Denis Côté, Hygiène sociale, et le tout premier long métrage de Kino, Première vague. Ce vendredi, trois autres films d’ici prennent l’affiche et on vous les conseille chaudement!

Le miroir 

Marc Joly-Corcoran signe ici son premier long métrage, un drame dont l’histoire est partiellement autobiographique. On y suit Jean (Normand Daneau), un homme qui a coupé les liens avec sa mère à la santé mentale trouble, Diane (Lise Roy), qui vivait en Belgique depuis quelques années et qui, une fois, l’avait… embrassé. Cinq ans plus tard, Jean apprend le décès de celle qui l’avait mis au monde et traverse à nouveau l’océan, puisqu’il a été nommé exécuteur testamentaire.

Arrivé sur place, il se retrouve opposé à Fabrice (Bruno Piccolo), le mari de sa mère, qui est lui-même très proche de sa propre mère (Jacqueline Van de Geer), une femme franchement haïssable. Mais surtout, Jean hérite d’un miroir qui est passé dans sa famille de génération en génération et par lequel on voit une partie de l’histoire familiale, tant présente que passée, alors que Bénédicte Décary et Guillaume Cyr incarnent les parents du protagoniste une trentaine d’années plus tôt. C’est par cet objet, que Jean cherche durant une bonne partie du film, qu’on apprend à découvrir les personnages, un procédé intéressant.

Le miroir est un film sans flafla : pas de musique envahissante, pas de prises de vue grandioses. On est dans l’intimité, en abordant des sujets difficiles comme le deuil et l’inceste avec une certaine sobriété, un peu à l’image de Jean, qui vit ses émotions par en dedans… jusqu’à ce qu’il apprenne à s’affirmer, à se libérer. Mais cette émancipation viendra avec une découverte troublante, qui lui permettra de mieux comprendre d’où il vient.

Élia St-Pierre et Tatiana Zinga Botao comptent également parmi la distribution.

Les vieux chums

C’est initialement à l’automne dernier que le nouveau film de Claude Gagnon devait prendre l’affiche, mais la pandémie avait d’autres plans! Présenté en première québécoise aux Rendez-vous Québec Cinéma il y a quelques semaines, Les vieux chums met en vedette Patrick Labbé, Paul Doucet et Hassan El Fad.

Le film porte sur Pierrot, qui retrouve sa ville natale et les gens qu’il aime après avoir vécu quelques années à l’étranger. Mais voilà, Pierrot n’est pas de retour pour rien : il a une boucle à boucler avant sa mort prématurée qui lui a été annoncée. En paix, il fait appel à Jacques, son ami de toujours, pour vivre de derniers jours heureux, ce qui conduira les deux amis vers la sérénité.

« J’ai eu envie de faire un film sur l’amitié, sur la simplicité et la beauté de cette relation que certains privilégiés ont la chance de vivre. J’ai eu envie de me servir de la mort pour parler de la vie, pour la remettre en perspective, la regarder dans toute sa luminosité », exprimait le réalisateur par voie de communiqué.

Les Trois Accords : Live dans le plaisir

La pandémie n’a pas affecté que le cinéma, mais aussi les arts de la scène. À quel point on s’est ennuyé de voir nos artistes préférés en spectacle! En attendant de pouvoir renouer avec des foules gigantesques, de nombreux musiciens se sont tournés vers des captations, mais Les Trois Accords ont décidé de pousser le concept plus loin encore avec un film musical.

Live dans le plaisir a été capté dans un studio de production visuelle à la fine pointe de la technologie pour nous offrir un film unique en haute définition (et en très basse, comme blague le groupe). C’est donc devant un écran de 50 pieds (!!!) que le quatuor transpose ses plus grands succès dans le monde de son plus récent album, Beaucoup de plaisir. Des images grandioses, de qualité cinématographique, défilent pour nous montrer des paysages, l’espace, des animaux ou des vieux documentaires sur VHS.

18 chansons se retrouvent dans cette production colorée, qui se prend comme un cadeau pour les fans du groupe.

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Fayolle Jean Junior et Senior en vedette du film Première vague sur la COVID-19

Ça y est, la programmation de la 39e édition des Rendez-vous Québec Cinéma a été dévoilée, jeudi, et c’est avec un enthousiasme débordant qu’on retrouvera notre cher cinéma, qui a malheureusement bien souffert de la pandémie. Le festival, qui aura lieu du 28 avril au 8 mai, présentera plus de 300 films en ligne (un accès avec un passeport virtuel à seulement 35$) et sept soirées Tapis bleu.

Tel qu’annoncé précédemment, c’est Souterrain de Sophie Dupuis qui sera en ouverture des RVQC, tandis que le drame Beans de la cinéaste mohawk Tracey Deer sera en clôture de cette édition 2021. Hygiène sociale, le 13e film de Denis Côté qui a été sélectionné pour le Festival international de Berlin plus tôt cette année, sera présenté en grande première canadienne, tout comme Nulle trace de Simon Lavoie, qui avait ouvert le festival Slamdance en février dernier. Les vieux chums de Claude Gagnon, le documentaire Renaître de François Péloquin et En tête de ligne, premier long métrage de Garance Chagnon-Grégoire et Joëlle Arseneau, auront aussi droit à leur soirée Tapis bleu.

Crédit:Québec Cinéma

Sur la plateforme en ligne, on pourra voir des films sortis dans la dernière année et salués par les critiques, notamment Les nôtres (qui avait ouvert le festival l’an dernier), 14 jours, 12 nuits (qui avait été sélectionné pour représenter le Canada dans la course à l’Oscar du Meilleur film en langue étrangère) ainsi que Nadia, Butterfly.

Ce sera également l’occasion de voir le tout premier long métrage de Kino, dédié à la création de courts métrages depuis plus de 20 ans. Fayolle Jean Junior et Senior, Marie-Sophie Roy, Mathieu Lorain Dignard, Myranda Plourde, Hinde Rabbaj et Alexandre LHeureux tiennent la vedette de Première vague, un tout premier film de fiction québécois sur la pandémie de COVID-19. Au croisement entre la réalité et la fiction, on suit quatre Montréalais durant les 100 premiers jours de confinement.

En plus des longs métrages de fiction, on retrouvera en ligne des courts et moyens métrages (dont À travers les murs, An Alé et Quatrequatrequatre) ainsi que des documentaires (The 108 Journey, notamment) et des films d’animation, mais aussi, pour la toute première fois, des webséries qui feront l’objet d’une compétition officielle. Dans le lot, on compte entre autres Félix, Maude et la fin du mondeRosalie : La comédie musicale ou encore Parfaitement imparfait.

Pour consulter toute la programmation, c’est par ici.