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Un QI moins élevé pour les enfants qui ont eu une lésion cérébrale

C’est ce que rapportent les nouvelles données de chercheurs australiens dans deux articles publiés en ligne sur le site internet Medscape Medical News.

Jusqu’à présent, peu d’études portaient sur les conséquences à long terme des LCT chez l’enfant.

Les chercheurs ont retracé la récupération des capacités cognitives et fonctionnelles, 10 ans après l’accident, de 40 enfants ayant souffert d’un LCT entre 2 et 7 ans.

Comparativement aux 16 enfants témoins sains, les enfants ayant eu des lésions sévères avaient les résultats les plus bas au test de QI : de 18 à 26 points en dessous du groupe de contrôle.

Dans leurs commentaires, les chercheurs ont dit qu’il est important de noter que seuls les enfants avec des LCT graves ont d’importantes conséquences cognitives plus tard. Selon eux, ils auront toujours de la difficulté à rattraper leurs pairs en bonne santé, tandis que les enfants avec des lésions moins graves semblent récupérer leurs fonctions normales.

De plus, l’environnement de l’enfant serait aussi en cause dans le bon rattrapage de ses fonctions cognitives. Il semblerait que les jeunes enfants avec des lésions graves et des désavantages sociaux obtiennent les pires résultats, selon les médecins.

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Quand les troubles cognitifs influencent le QI

Selon une étude australienne, les enfants qui ont eu une blessure modérée à sévère (traumatisme cérébral) avant l’âge de 3 ans avaient en moyenne un QI de 95 un peu plus de trois ans après l’accident, comparativement à un QI moyen de 101 parmi un groupe témoin.

Une seconde étude a permis de noter que les enfants dont les blessures sont survenues alors qu’ils avaient 4 ou 5 ans avaient un QI de 18 à 26 points de moins que le groupe témoin 10 ans plus tard.

Ces études permettent notamment de confirmer qu’en raison de leur plus grande capacité à la neuroplasticité, les jeunes enfants sont plus résistants aux effets des lésions cérébrales traumatiques sur leur développement intellectuel que les enfants plus âgés.

La fonction de la santé mentale de la famille et des parents a également été prise en considération dans cette étude.