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Dans les coulisses

Bob Hartley a mis les Lettons sur le droit chemin

Les Lettons ont surpris tout le monde avec la première victoire de leur histoire en phase de groupes au Championnat mondial junior, dimanche. La formation a connu du changement au court des dernières années et c’est Bob Hartley qui en serait le responsable.

Bob Hartley a occupé le poste d’entraîneur-chef de la Lettonie de 2016-17 à 2020-21. C’est à ce moment que tout aurait changé selon l’actuel entraîneur-chef de la Lettonie, Artis Arbol.

«Ça a toujours été un problème pour la petite nation que nous sommes. On a tendance à se voir petit et à prendre pour acquis qu’on ne peut pas accomplir grand-chose. C’est Bob qui nous a aidés à changer cette vieille mentalité.» – Artis Arbol via Nicolas Landry de RDS

En 2017, Bob Hartley a ravivé ses troupes d’une manière surprenante : en leur faisant croire qu’ils pouvaient gagner, en leur enlevant l’idée que tout était perdu d’avance. Artis Arbol a aussi essayé, lui qui était l’adjoint de Hartley, en s’appuyant sur des faits.

«C’était l’année du Mondial junior à Toronto. C’est là que j’étais allé rencontrer les dirigeants de la fédération, on m’avait fait une place dans l’entourage de l’équipe. J’avais remarqué que les cérémonies d’avant-match n’étaient même pas finies que le match était déjà plié pour les Lettons. C’était une question de limiter les dégâts. Si on en donnait moins que dix, on était un peu contents. Je leur ai vendu l’idée que peu importe la grosseur de l’adversaire, il fallait rentrer là en croyant qu’on avait une chance. Je leur ai parlé du nombre de joueurs au Canada, aux États-Unis, en Russie et j’ai dit que si on commençait à regarder ces chiffres-là, on était aussi bien de jouer au ping-pong ou au bowling.» – Artis Arbol via Nicolas Landry de RDS

Peut-être que les propos d’Arbol ont eu un bon effet, mais selon lui, la mentalité a changé chez les Lettons après les paroles de Bob.

«Il nous a dit qu’on manquait de « f*** you attitude », se souvient Arbol. Quand la rondelle est dans le coin, c’est un homme contre un autre. Quand un match commence, c’est 0-0 et il y a cinq joueurs de chaque côté. Sur un match, tout est possible. Il a changé notre façon de voir les choses. Il a changé la mienne en tout cas.» – Artis Arbol via Nicolas Landry de RDS

C’est exactement ce que les Lettons ont fait cette année. Oui, le tournoi a été difficile contre de grosses équipes comme le Canada ou la Finlande, mais ils ont gardé en tête qu’un match n’est jamais fini tant qu’il n’est pas fini. Puis, la victoire contre la Tchéquie a eu lieu.

C’est pendant ce match précis qu’on pouvait remarquer la hargne dans le jeu letton. Les joueurs n’ont jamais levé le pied de l’accélérateur et ont gagné par la convaincante marque de 5 à 2.

Mercredi, la hargne n’est pas disparue contre la Suède. C’était maintenant un match sans lendemain, contre une formation qui les avait déjà battu 6 à 0 plus tôt dans la compétition. Les joueurs lettons ont usé de leur «f*** you attitude» pour rester dans le match, mais se sont finalement inclinés.

La bonne nouvelle, c’est qu’au lieu de perdre 6 à 0, ça s’est terminé 2 à 1 en toute fin de match. Il y a de quoi être fier pour un si petit pays comparé aux autres. Nul doute que Bob Hartley a laissé sa marque et que la Lettonie n’est plus une équipe à prendre à la légère. Au hockey, le cœur triomphera souvent du talent.

En rafale

– L’alignement de Hockey Canada pour le match de quart de finale contre la Suisse.

– Piatti est de retour à Montréal.

– Parlant des Lettons. C’est la fin de leur parcours au CMJ.

– Plusieurs gros noms se portent volontaires pour acheter Manchester United.

– Tiger Woods peut-il sauver la PGA?

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Nouvelles quotidiennes

Un musée sur Rothko en Lettonie

Un musée dédié au célèbre peintre Mark Rothko a ouvert ses portes fin avril à Daugavpils, la ville natale de l’artiste située dans le sud de la Lettonie. En effet, c’est là qu’en 1903 est né ce Monsieur de l’art moderne, avant d’émigrer aux États-Unis 10 ans plus tard.

Installé dans un bâtiment de l’époque tsariste, le musée possède en ce moment six œuvres originales du peintre ainsi que des reproductions, mais les dirigeants espèrent attirer de nouvelles peintures.

La transformation de l’ancien bâtiment militaire en galerie d’art a coûté la somme de 5,7 millions d’euros, dont 85 % ont été subventionnés par l’Union européenne.

Il est prévu qu’en 2014, lorsque Riga deviendra l’une des deux capitales européennes de la culture, le musée soit promu comme une des attractions principales, a indiqué le chef de l’agence lettonne de Développement du tourisme, Armands Slokenbergs.

En attendant, l’ouverture de ce lieu a éveillé chez les locaux l’espoir d’attirer des milliers de touristes afin de relancer l’économie locale, comme le musée Guggenheim de Bilbao avait pu réamorcer une croissance dans la petite ville basque espagnole alors mal en point.

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Nouvelles quotidiennes

Le tourisme militaire, une mode en croissance

Une nouvelle mode envahit le monde du tourisme et semble en réelle progression. Le tourisme militaire permet aux gens de découvrir l’histoire d’un pays grâce à son passé guerrier.

Ainsi, l’Office du tourisme de la Lettonie met de grands efforts dans cette nouvelle tendance. On compte jusqu’ici pas moins de 60 anciens sites militaires transformés et accessibles aux visiteurs.

Ces bases de l’Armée rouge de la Lettonie (datant de l’époque de l’URSS) deviennent de cette façon de réelles attractions touristiques et offrent un regard d’une grande valeur sur l’histoire du pays.

Parmi les installations suggérées en terre soviétique, on retient des souterrains, une prison militaire et un bunker de commandement nucléaire, comme nous le lisons sur Routard.com.

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Dossier moyen (600 mots)

Pays baltes : Les capitales, trois beautés surprenantes

Vilnius, « la Jérusalem du Nord »
La capitale de la Lituanie est renommée pour le charme romantique de sa vieille ville, pour ses nombreux espaces verts et pour sa diversité architecturale. Ici, les styles baroque, gothique et Renaissance se mêlent harmonieusement, racontant chacun une facette de l’histoire de la cité fondée en 1323. Imaginez des rues pavées, de charmantes cours intérieures, des palais médiévaux et des églises baroques colorées de feu… Ici, on ne se lasse pas d’arpenter les vieux quartiers inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les quelque quarante églises témoignent de la foi du peuple lituanien. L’église Sainte-Anne, toute de briques rouges, est un chef-d’œuvre gothique flamboyant du XVIe siècle. Dans la ville haute, l’église Saint-Casimir revêt une immense valeur pour les catholiques du pays. L’église Saint-Pierre et Saint-Paul, perle baroque de Vilnius, est réputée pour ses 2 000 sculptures mythologiques et bibliques. Autres symboles de la ville : la tour de Gediminas, vestige du haut château, et la porte de l’Aurore. Depuis le XVIIe siècle, l’icône de la Vierge Noire y est considérée comme miraculeuse. À Vilnius, la vie trépidante et moderne se mêle avec l’âme ancienne des monuments et la bière locale, véritable boisson nationale, qui coule à flot dans les cafés. Côté musées, ne pas manquer le musée des Victimes du Génocide dédié aux victimes de l’ère soviétique et le musée de la Shoah, « la Maison Verte », dans l’ancien quartier juif.
 
Riga, « la perle de la Baltique »
La capitale lettonne est une ville à taille humaine que l’on prend plaisir à découvrir à pied. Cette vieille cité hanséatique marquée par l’influence allemande est un port maritime actif depuis sa création, en 1201. Le centre historique est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. La rue du Château, avec le groupe de maisons baroques « des Trois Frères », est typique de l’architecture hanséatique. La cité étonne par ses superpositions harmonieuses de styles architecturaux disparates. Riga possède notamment de nombreux édifices de style Art nouveau allemand dont les façades s’animent de figures expressives. Au cours des vos promenades, vous découvrirez les églises gothiques Saint-Jacques et Saint-Jean ainsi que la cathédrale dont l’origine remonte à 1211. De style roman, puis gothique, elle hérita d’un élégant pignon baroque. La cathédrale de la Nativité est la plus grande cathédrale orthodoxe des pays baltes. Très pittoresque, la maison des Têtes Noires, où résidaient les membres de la Guilde, date du XIVe siècle. Une des attractions les plus prisées de Riga est son immense marché central, l’un des plus vieux d’Europe. Quatre anciens hangars à ballon Zeppelin transformés en halles jouent une symphonie d’odeurs de saveurs! Le poisson fumé et le miel letton sont d’ailleurs des mets recherchés.
 
Tallin, « capitale européenne de la culture en 2011 »
La plus nordique des capitales baltes, nichée face à Helsinki au sud du golfe de Finlande, est un trésor dont le cœur est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Celui-ci se compose de deux parties : la ville haute entourée de remparts, édifiée sur le plateau de Toompea, et la ville basse qui s’étire vers le port. Avec ses échoppes, ses ruelles pavées, ses façades colorées et ses toits de tuiles rouges, Tallin possède un charme fou! Le château, érigé à l’ouest du plateau de Toompea, exhibe fièrement sa puissante tour de 35 mètres de haut. Au détour des rues de la ville basse, vous admirerez des églises gothiques, dont celles du Saint-Esprit, l’église Saint-Nicolas et l’église Saint-Olaf, l’église luthérienne du Dôme de style baroque et la cathédrale orthodoxe Alexandre-Nevsky de style moscovite. De beaux édifices médiévaux, tel l’ancien Hôtel de Ville qui abrite le musée Municipal, bordent les rues. Les plus remarquables sont la maison de la Grande Guilde, la maison de la confrérie des Têtes Noires et celle des Trois Sœurs. Au numéro 11, admirez la pharmacie, la plus vieille au monde (1422), toujours en activité. Un musée? Visite obligatoire pour tous les amateurs d’art, Kumu, le musée estonien des Beaux-Arts, ou encore le musée de la Ville de Tallin.
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Nouvelles quotidiennes

Voyager et aider les pays en difficulté

La dernière récession semble peut-être se résoudre rapidement à nos yeux de Nord-Américains, mais ailleurs dans le monde, de nombreux pays peinent à remonter la pente. L’une des façons les plus agréables de les aider serait de les visiter au cours de l’année qui s’en vient.

Cheapflights, un site de recherche pour des vols au rabais, propose à ses usagers de fortement considérer de planifier leur prochain voyage vers l’une des destinations dont l’économie locale a le plus besoin de nos dollars canadiens.

Le site recommande aussi ces endroits parce que la situation économique permet également aux visiteurs de réaliser des économies substantielles sur leurs dépenses quotidiennes.

Il donne en exemple le cas d’une bière en Islande qui coûte dorénavant 2 euros comparativement aux 8 euros qu’il fallait débourser en octobre 2008.

Les 10 pays que le site encourage les gens de visiter sont :

1.     Lettonie
2.     Estonie
3.     Lituanie
4.     Islande
5.     Venezuela
6.     Singapour
7.     Jamaïque
8.     Irlande
9.     Ukraine
10.   Seychelles