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Un antidépresseur contre la leucémie myéloïde aiguë

L’antidépresseur tranylcypromine augmenterait l’efficacité du traitement ATRA contre la leucémie myéloïde aiguë (LMA).
 
Jusqu’à présent, l’ATRA ne s’est pas montré efficace pour la forme la plus commune de LMA, mais seulement sur la forme rare de la maladie. Avec l’antidépresseur, les cellules cancéreuses deviendraient plus sensibles au traitement.
 
L’ATRA incite habituellement les cellules leucémiques à mourir naturellement. Seulement, dans la forme commune de la maladie, un gène freine l’activité du médicament, rendant la guérison peu probable.
 
L’antidépresseur réactive le gène concerné et permet donc au traitement d’agir efficacement contre la leucémie.
 
Selon le Nature Medecine, il s’agit d’une découverte importante dans le traitement de ce type de leucémie. La LMA demeure encore difficile à traiter et donc bien souvent mortelle.
 
Cette combinaison de médicaments déjà offerts sur le marché pourrait donc accélérer la mise au point de traitements mieux ciblés pour les patients.
 
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Leucémie : 90 % des enfants survivent

Il y a 50 ans, ce cancer, qualifié comme étant le plus commun chez les enfants, était incurable, rappelle ce mois-ci le Journal of Clinical Oncology.

Seulement entre 1990 et 2005, le taux de survie est passé de 84 à 90 % pour un enfant âgé de plus de cinq ans. Ce facteur est important, puisque survivre pendant cinq ans est considéré comme un remède à la leucémie lymphoblastique aiguë (LLA), alors que les risques de décéder sont presque nuls après ce délai.

 
Le progrès remarquable en matière de survie s’explique notamment par les multiples essais cliniques qui ont permis d’aider les médecins à affiner l’utilisation et le dosage des médicaments.
 
Au fil des ans, ils ont d’ailleurs découvert qu’un type de corticostéroïde est plus efficace qu’un autre médicament de la même classe, et que sans chimiothérapie, la LLA progresse rapidement.

L’étude, réalisée à l’Université du Colorado, a constaté que le taux de survie a augmenté pour tous les groupes raciaux et ethniques, pour les deux sexes et pour tous les groupes d’âge, sauf en ce qui concerne les nourrissons de moins de 1 an.

 
Pour les chercheurs, le but est de guérir tout le monde. Après des données réjouissantes, les spécialistes s’attardent dorénavant au 10 % des petits qui décèdent.
 
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Leucémie aiguë lymphoblastique : son mécanisme moléculaire est établi

Que le gène de Notch soit lié à la leucémie aiguë lymphoblastique (T -ALL) était bien connu de la médecine. Cependant, depuis peu, des chercheurs ont réussi à établir le mécanisme moléculaire expliquant la transformation de Notch en cellules cancéreuses dans le corps.

Une nouvelle étude dans la revue Nature Medicine, publiée par des chercheurs du NYU Cancer Institute, montre comment le gène Notch, qui cause le cancer, se combine à un complexe de répression muté PRC2. Ils travaillent ensemble et causent des cellules T reliées au développement de la leucémie aiguë lymphoblastique (T -ALL).

T-ALL est un cancer du sang agressif, surtout diagnostiqué chez les enfants. Il survient lorsque les lymphoblastes, des cellules blastiques à chromatine immature, deviennent malins et se multiplient de manière incontrôlée, en se propageant rapidement partout à travers le corps.

L’étude montre également que de fréquentes inactivations génétiques sur les composants PRC2 inhibent son rôle normal en tant que régulateur d’expression génique et prouve en outre son rôle suppresseur de tumeur dans cette maladie. La perte de la fonction PRCR2 alimente la mutation de Notch et constitue un rôle fondamental dans la dérèglementation des cellules.

La détection de nouvelles altérations génétiques dans les T-ALL propose une nouvelle plate-forme pour la sélection des stratégies de traitement potentielles pour la maladie. Les médicaments qui peuvent cibler les enzymes qui catalysent la modification H3K27me3 pourraient être utilisés seuls ou combinés à des inhibiteurs de la Notch1.

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Leucémie et centrales nucléaires : y a-t-il un lien?

Les spécialistes n’ont pas encore réussi à mettre le doigt sur les causes exactes qui expliqueraient le taux de leucémie qui a pratiquement doublé chez les enfants vivant près de centrales nucléaires, en France. Pourtant, ils sont tous catégoriques pour dire que ceci n’a pas de lien avec les très faibles doses de radiation rejetées par les centrales.

Pour les scientifiques, l’important est maintenant de comprendre pourquoi 14 cas de leucémies aiguës ont été dénombrés à proximité des centrales françaises entre 2002 et 2007, alors qu’ils s’attendaient à environ 7 cas.

Ce qui est étrange pour les auteurs de l’étude, c’est qu’entre 2002 et 2007, le taux de leucémie chez les enfants vivant dans un rayon de 5 km autour des centrales a doublé. Cependant, leurs chiffres, entre 1990 et 2001, n’ont pas montré d’augmentation.

Les spécialistes sont étonnés d’une si grande différence.

C’est dans le but d’enfin démystifier la chose et de proposer des actions de prévention que les chercheurs vont poursuivre leurs études à plus grande échelle, en coopération avec d’autres institutions internationales.

Un peu comme en France, des données en Angleterre et récemment en Allemagne ont aussi relevé un nombre de cas anormalement élevé de leucémie, le cancer le plus répandu chez l’enfant.

Les détails de l’étude ont été publiés en ligne dans l’International Journal of Cancer.

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Leucémie : pourquoi certains enfants développent-ils des troubles cardiaques après leur traitement?

Est-ce qu’un médicament utilisé pour traiter la leucémie infantile aiguë lymphoblastique et d’autres cancers pédiatriques peut causer des problèmes cardiaques tard dans la vie? Le professeur Javier G. Blanco et ses collègues de l’Association des sciences pharmaceutiques de l’Université de Buffalo se sont penchés sur la question.

L’étude, qui est récemment parue dans le Journal of Clinical Oncology, tente de démystifier pourquoi certains survivants du cancer infantile ont développé des troubles cardiaques à la suite de la prise de médicaments comme des anthracyclines (antibiotiques puissants comme l’adriamycine et la daunomycine).

Le professeur Blanco explique que la ligne est très mince entre l’efficacité de ces médicaments et leur toxicité. Le dosage doit être précis pour obtenir un effet thérapeutique sans toxicité.

Les anthracyclines sont des médicaments efficaces pour traiter une variété de cancers pédiatriques. Ils sont également utilisés pour traiter le cancer du sein et d’autres tumeurs malignes chez les adultes.

Après le cancer, les survivants peuvent développer un problème cardiaque jusqu’à 15 ans après le traitement de chimiothérapie.

Les chercheurs ont voulu savoir comment le médicament était décomposé par les enzymes codés par des gènes spécifiques. Ils ont comparé l’ADN de 170 survivants du cancer infantile qui étaient atteints de cardiomyopathie et de 317 survivants qui n’avaient aucune maladie cardiaque.

C’est donc la différence génétique, ou polymorphisme, qui permet à une enzyme de travailler plus vite ou plus lentement chez les patients.

Les enzymes décomposent les anthracyclines en métabolites d’alcool cardiotoxiques. Un enzyme qui travaille plus lentement serait donc mieux pour la santé, selon les chercheurs.

Malgré ces résultats, les spécialistes conseillent grandement aux parents qui ont des enfants qui sont touchés par la leucémie de poursuivre le traitement, car dans 90 % des cas, sans médicaments, l’enfant meurt.

Un suivi pour détecter les problèmes cardiaques en vieillissant est par contre fortement recommandé.

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Papa fume? Plus de chances que bébé soit atteint de la leucémie

Bien que cela soit très néfaste pour d’autres raisons, il semblerait que même si la mère fume avant la grossesse et au moment de la conception, cela n’aurait pas d’impact en ce qui a trait au développement d’une forme de cancer chez l’enfant. Par contre, ce serait le cas du père, selon une étude australienne publiée dans l’American Journal of Epidemiology.

Les pères qui fumeraient au moins 20 cigarettes par jour au moment de la conception auraient 44 % plus de chances de faire développer la maladie chez l’enfant.

Les toxines, incluant les carcinogènes, pourraient engendrer un dommage direct aux cellules du sperme qui réussissent à féconder un ovule.

Même si les cas de leucémie augmentent constamment, il n’est pas encore prouvé qu’un père fumeur est entièrement responsable du développement de la maladie chez l’enfant. D’autres éléments seraient à considérer, comme le contact de la mère avec des pesticides, de la peinture et des radiations, pendant la grossesse.

Mentionnons que bien que la leucémie soit le type de cancer le plus fréquent chez l’enfant, il demeure tout de même rare, touchant environ de 3 à 5 enfants sur 100 000.

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Avancées dans la recherche sur la leucémie

On annonce une avancée importante dans la recherche sur le cancer et la leucémie, mais aussi sur une rare maladie infantile. Des chercheurs qui étudiaient les mutations génétiques pouvant causer la leucémie ont découvert un lien menant au chérubisme, annoncent-ils dans CELL.

Cette maladie infantile rare est héréditaire. Elle fait partie des maladies osseuses. L’enzyme Tankyrase jouerait un rôle majeur dans le développement de la protéine qui dirige deux gènes connus du cancer.

L’enzyme en question pourrait ainsi avoir une influence quant à deux types de cancer du sang, la leucémie myéloïde chronique et la leucémie myéloïde aiguë. On pourrait expliquer de quelle manière l’enzyme modifie la protéine 3BP2.

En somme, l’enzyme Tankyrase constitue une cible potentielle quant à la création de traitement contre les maladies humaines. Et l’on envisage de nouvelles approches thérapeutiques contre le chérubisme, en utilisant des inhibiteurs déjà disponibles sur le plan clinique.

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Nouvelle avancée contre la leucémie infantile

Des scientifiques du Centre de recherche du CHU Sainte-Justine et de l’Université de Montréal ont publié récemment dans la revue Blood leurs nouvelles observations.

Les recherches ont permis de démontrer qu’un sous-groupe de globules blancs (lymphocytes T ou cellules T) est en partie responsable du phénomène de la rechute leucémique infantile.

Aujourd’hui, environ 20 pour cent des jeunes patients leucémiques qui reçoivent une greffe de cellules souches provenant du sang de cordon feront une rechute leucémique. Ce processus a été mal compris jusqu’à ce jour.

Pour trouver cette piste de solution, les scientifiques ont analysé les prélèvements sanguins provenant de jeunes enfants ayant reçu une greffe de sang de cordon dans le but de traiter certains troubles sanguins tels que la leucémie.

Les observations laissent croire que la mesure des marqueurs d’épuisement tels que le PD-1 pourrait être proposée pour la détection précoce de rechute leucémique.

La prochaine étape pour les chercheurs consiste à refaire ces expériences chez des groupes de patients plus importants. Ce n’est que par la suite que l’élaboration de tests simples permettant de prédire une rechute de leucémie infantile pourra être créée.

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Éviter les rechutes des jeunes leucémiques

Des chercheurs de l’Hôpital Sainte-Justine ont identifié des marqueurs qui permettraient de prédire une rechute leucémique. Il s’agit là d’un grand espoir pour les enfants atteints de la maladie.

Déjà, on prévoirait le développement de tests, faciles à effectuer, qui pourraient établir les risques de rechute leucémique.

Selon les résultats parus dans Blood, les chercheurs ont remarqué qu’un sous-ensemble de cellules blanches (des lymphocytes T) serait la source du problème, du moins en grande partie.

Parallèlement, ces lymphocytes T, lorsqu’ils sont exposés à un marqueur en particulier, le PD-1, tendent à perdre de leur capacité à se multiplier et combattent moins bien les virus et les cellules cancéreuses.

Rappelons que près de 20 % des enfants atteints de leucémie qui sont traités à l’aide de cellules souches vont vivre une rechute. Les cellules en question sont dérivées du sang recueilli dans le cordon ombilical.

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Leucémie : les gènes en cause

On lit dans Blood les résultats d’une étude menée par l’Université de Montréal (Hôpital Sainte-Justine) quant à la résistance au traitement de la leucémie. On commencerait à comprendre pourquoi certains enfants ne répondent pas au traitement de leur cancer.

Les jeunes malades présentant une forme particulière du gène ATF5 auraient de plus grands risques de vivre une rechute à la suite d’un traitement à l’E. coli asparaginase. Ce médicament de chimiothérapie représente la solution clé contre la leucémie lymphoblastique aigüe.

Il est utilisé en combinaison avec d’autres médicaments et a pour rôle de régulariser l’enzyme qui produit l’asparagine, laquelle alimente les cellules cancéreuses.

Chez les enfants présentant le polymorphisme cité, l’effet en viendrait même à devenir contraire, soit de déclencher la production d’asparagine au sein des cellules cancéreuses.

On ouvre donc la voie à un nouveau traitement basé sur le profil génétique du jeune patient. De plus, on pourra prédire les risques de rechute ou d’effets secondaires chez les enfants visés.