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Qui est le meilleur espoir de la LHJMQ?

Le repêchage approche à grands pas. La première ronde aura lieu le 21 juin prochain à Vancouver.

On ne sait toujours pas avec certitude qui de Kaapo Kakko ou Jack Hughes marchera sur la scène en premier

Mais on ne sait pas non plus qui sera le premier joueur de la LHJMQ à être appelé au podium. Cette saison, le premier espoir sélectionné dans la Q devrait être un Québécois francophone.

Raphaël Lavoix (Halifax), Samuel Poulin (Sherbrooke), Jakob Pelletier (Moncton) et Nathan Légaré (Baie-Comeau) pourraient tous sortir en première ronde.

Nikita Alexandrov, Mikhail Abramov, Samuel Bolduc, Alex Beaucage et Colton Ellis seront aussi à surveiller, surtout le samedi (rondes 2 à 7).

La centrale de recrutement voit Lavoie être le premier Québécois repêché, quelque part en fin de première ronde.

Bob McKenzie le voit au 14e rang. L’ISS? au 12e. Le McKeen’s? Au 22e!

Mais aux yeux de Jordan Spence, un joueur des Wildcats de Moncton, le meilleur espoir en vue du repêchage de la LNH n’est pas Lavoie. Il s’agit plutôt de Jakob Pelletier (l’un de ses coéquipiers).

Spence voit Pelletier comme un travaillant avec d’excellentes habiletés.

« Il amène beaucoup sur une patinoire, il peut déranger, effectuer des jeux de finesse et il marque des buts. Pour moi, c’est le meilleur espoir de la ligue. En plus, il a toujours le sourire, est toujours de bonne humeur ». – Spence au sujet de Pelletier

Pelletier est un ailier gauche de 5’9 et 160 livres seulement. Ça joue clairement contre lui.

Il vient de connaître une saison de 39 buts et 89 points, mais il est tout de même derrière Lavoie sur les listes de la centrale de recrutement de la LNH, de l’ISS, de Bob McKenzie… et d’à peu près tout le monde.

Par contre, ses talents de créateur de jeux, de rapide patineur et d’habile passeur pourraient lui permettre d’un jour atteindre la LNH. Contrairement à Lavoie, on le décrit comme étant un gars qui n’a peur de rien et qui aime aller jouer dans le trafic.

Mais je serais TRÈS surpris de le voir sortir avant Lavoie.

Je le vois davantage sortir en fin de première ronde ou en début de deuxième…

Là où le CH n’a aucun choix, soit dit en passant (pour ceux et celles qui se le demandaient).

En rafale

– Le Bear Force One. J’adore!

– Dommage pour le kid

– Les deux gars aiment jouer ensemble et ça paraît!

– Une fin de carrière chez lui pour Fanni?

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LHJMQ : Le même avion pour les joueurs des deux équipes!

Le Québec, c’est grand. Très grand! 1 668 000 km carrés. Juste pour donner une idée, la France ne fait que 643 801 km carrés… Et l’Allemagne? 357 386 km carrés.

Normal que si on y installe une ligue de hockey junior, plusieurs kilomètres séparent les villes les plus éloignées.

Alors, imaginez si l’on y greffe six équipes des provinces maritimes!

La grande finale de la LHJMQ s’est entamée jeudi dernier. Elle oppose les Huskies de Rouyn-Noranda aux Mooseheads de Halifax.

1 864 km séparent les deux villes! Un trajet d’auto de 19 heures… Alors, imaginez en autocar!

En avion, le trajet prend à peine plus de deux heures seulement.

On a donc vu la LHJMQ, qui gère depuis le début des séries les transports aériens lorsque la distance entre deux villes est de plus de 1 000 km, noliser un vol commun pour les deux équipes. Oui, oui… Les joueurs des deux équipes ont pris le même vol pour les mener de Halifax à Rouyn-Noranda (entre le match #4 et le match #5).

Les Huskies se sont installés dans le fond de l’appareil alors que les Mooseheads attendaient dans l’autocar, avant de remplir le devant de l’avion. Gilles Courteau, d’autres employés de la LHJMQ et des journalistes ont séparé les deux groupes au milieu de l’appareil.

Pourquoi noliser deux vols?

Disons qu’on n’aurait jamais pu faire une telle chose durant les années ’90. Les (jeunes) joueurs se seraient pognés dans les airs. Les rivalités étaient souvent beaucoup trop intenses et personnelles…

Hier, soit une douzaine d’heures après le match #4, les joueurs des deux équipes se sont dits (relativement) à l’aise.

« On ne s’aime pas, mais on ne commencera pas à se battre dans l’avion. On est deux équipes matures qui veulent gagner. Ça ne sert à rien de gaspiller de l’énergie là-dedans. C’est maintenant un deux de trois et on se concentre là-dessus. » – Félix Bibeau

« Ça s’est bien fait. Ils sont allés en premier ; la ligue et nous ensuite. On ne remarque même pas qu’ils sont là. Ce n’est pas une chose qui nous dérange vraiment. Les gars écoutent leur musique et en profitent pour se relaxer. Dans le vieux temps, peut-être que ça aurait dérangé, mais le hockey, ça se gagne sur la glace. » – Samuel Asselin

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