En 2016, Philippe Falardeau s’apprêtait à lancer son nouveau film Chuck, mettant en vedette Liev Schreiber. Le réseau américain Netflix voulait obtenir les droits d’exploitation exclusifs du drame.
Le réalisateur québécois a refusé. Il s’en mord aujourd’hui les doigts.
Dans un entretien avec le journal La Presse, Philippe Falardeau constate maintenant que ce fut une mauvaise décision financière de lancer Chuck dans les salles de cinéma. Le long métrage fut boudé par les cinéphiles et n’engrangea qu’un mince 320 725 $ au box-office. Netflix lui proposait le double du montant que le distributeur lui offrait.
« Les conditions de marché évoluent tellement vite qu’ultimement, il faut être réceptif à tous les moyens qui permettent à un film d’être vu, » souligne le réalisateur.
Le monde du cinéma change et Internet et ses joueurs aux poches profondes modifient les façons centenaires de cette industrie. Les cinéphiles regardent de plus en plus les films à la maison via des services d’abonnement.
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Selon l’Observatoire de la culture et des communications du Québec, après un sommet d’assistance dans les salles obtenu en 2013, le nombre de cinéphiles régresse d’année en année.
En 2017, le taux d’occupation des salles n’était que de 10,2 % au Québec. Durant ce temps, le nombre d’abonnés à Netflix a dépassé la barre des 130 millions au 30 juin dernier.
Photo : RWong/WENN.com