Alors qu’elles peuvent être perçues comme quelque chose de tout à fait normal et même bénéfique aux yeux de certains, les agressions entre frères et sœurs ont des répercussions plus graves qu’on pourrait le croire.
Une récente étude menée à l’Université du New Hampshire et publiée dans l’édition de juillet du journal Pediatrics démontre les dommages causés par de telles situations.
En fait, les séquelles seraient semblables à celles vécues lors de l’intimidation causée par des pairs, phénomène largement médiatisé depuis quelques années maintenant, à la suite du suicide de plusieurs jeunes.
Concernant les résultats de l’étude ayant analysé le cas de 3599 enfants de 1 mois à 9 ans, la Dre Corinna Jenkins Tucker de l’UNH déclare : « Même les enfants n’ayant rapporté qu’un seul incident marquant présentaient plus de détresse de santé mentale que les autres. Notre étude démontre que peu importe le type d’agressions et la fréquence de celles-ci, il n’y a rien de bénin, et ce, que ce soit chez les jeunes enfants ou les adolescents ».
En résumé, que ce soit des agressions verbales, physiques, avec ou sans « arme », aucun incident ne devrait être considéré comme faisant simplement partie de la relation entre frères et sœurs, et il faut en discuter sérieusement avec les enfants, peu importe leur âge.