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On a appris durant le weekend que le gouvernement canadien avait refusé la demande spéciale des Blue Jays afin de pouvoir disputer leurs matchs locaux à Toronto. La Ville de Toronto et la province de l’Ontario avaient pourtant donné leur accord.

Le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté qu’en raison des déplacements transfrontaliers répétés des joueurs du personnel des Blue Jays (et de leurs adversaires), il fallait éviter de donner une chance au virus de se propager au Canada.

En suivant les activités actuelles de la Ligue nationale de hockey, je me questionne de plus en plus, comme plusieurs autres, au sujet des camps d’entraînement. Plus ça va, plus je me dis que la LNH devrait peut-être s’inspirer du format actuel des camps d’entraînement pour stopper les trop longs camps qu’elle nous propose habituellement. Tout le monde trouve ça long, et particulièrement les joueurs vétérans du circuit. Donc ne devrait-il par revoir tout ça pour la suite des choses, soit le retour à la normale (un jour)?

Il n’y a pas que le camp du Canadien qui s’ouvre aujourd’hui. Celui des 23 autres équipes de la LNH qui participeront à la reprise des activités aussi.

Hier soir, on a appris qu’au moins trois joueurs du CH ont testé positif à la COVID-19. L’équipe devrait tout de même sauter sur la patinoire vers midi aujourd’hui. Si les joueurs impliqués n’ont pas subi un test négatif prouvant des faux positifs au préalable, ils ne seront bien évidemment pas de l’entraînement aujourd’hui.

Et si l’on se fie à ce qui se passe chez les Penguins de Pittsburgh actuellement, d’autres joueurs pourraient être placés en quarantaine volontaire pour des raisons de sécurité.

Chez les Penguins, neuf joueurs ne participeront pas à la première journée du camp car ils ont été en contact avec un cas COVID positif récemment. Ils seront de retour lorsqu’ils seront confirmés COVID négatifs… ou dans une quinzaine de jours.

Dès le début du mois d’août, le hockey de la LNH devrait se remettre en branle. Il s’agira d’un défi au niveau de la logistique puisque, dans chaque bulle, il y aura du monde à la messe.

Prenons l’exemple de Toronto, là où joueront les clubs de l’Est. Boston, Tampa Bay, Washington et Philadelphie, qui sont les quatre meilleures têtes de série de l’Est, joueront six matchs au total (chaque équipe s’affrontera une fois). Puis, il y aura des duels entre les Penguins et le CH, les Hurricanes et les Rangers, les Islanders et les Panthers et, finalement, entre les Leafs et les Jackets.

Et pour tout ce beau monde-là, il n’y aura qu’une glace. Les installations devront aussi être désinfectées vigoureusement entre les joutes. Les clubs devront jouer sur une base régulière parce qu’ils ne veulent pas passer des mois enfermés. Il faut trouver des moments pour les téléviser… tout en se synchronisant avec les matchs qui auront lieu à Edmonton, qui a deux heures de décalage.

Et est-ce que j’ai mentionné que les matchs pouvaient s’étirer en raison des interminables prolongations?

Bref, rien de trop simple.

L’attaquant des Blues de Saint-Louis, David Perron, était de passage sur les ondes du 91,9 Sports. Il a d’ailleurs apporté beaucoup de points intéressants.

Premièrement, à noter que Perron s’est rendu à Saint-Louis avec l’ancien du Tricolore, Marco Scandella. Surprenant? Pas vraiment. Les deux hommes québécois jouent tout de même pour le même club, et on sait très bien que les amitiés de ce genre se font très facilement dans un vestiaire de la LNH.

Questionné au sujet du format des prochaines séries éliminatoires et la situation entourant les négociations de la prochaine convention collective, l’attaquant des Blues a répondu qu’il aurait peut-être moins apprécié gagner sa première Coupe Stanley cette année.

Je ne m’imagine pas gagner ma première Coupe Stanley dans ces conditions. – David Perron

Tous les amateurs de hockey sur la planète se demandent ce qu’il adviendra de la saison 2020-2021 dans la LNH. Avec le délais de la campagne actuelle en raison de la pandémie, la question se pose. Quand débutera-t-elle? Et les camps d’entraînement, eux? Comment tout ça va marcher?

Eh bien, il semble qu’on commence à obtenir plus de nouvelles à ce sujet. Elliotte Friedman rapporte que la prochaine saison pourrait débuter le 1er décembre et que les camps d’entraînement ouvriraient leurs portes le 17 novembre. Donc, pour mettre les choses au clair, chaque club aurait exactement deux semaines pour parfaire leur alignement dès le début des camps.

Hier soir, une entente de principe a été conclue entre l’Association des joueurs et les patrons. Ainsi, cela assure une prolongation de contrat de la convention collective et, au passage, des balises claires en vue du retour au jeu de la LNH, cet été.

Si les règles ont été fixées (et Alexander Romanov aussi, du même coup), il en est de même pour les règles à appliquer dans les deux bulles, qui seront vraisemblablement à Toronto et à Edmonton. Et le Canadien, soit dit en passant, sera à Toronto. La ligue aurait laissé faire l’idée qui veut que l’Est joue dans l’Ouest et vice versa.

La LNH et l’Association des joueurs ont finalisé l’entente de principe concernant le protocole de la phase 3 et 4 en vue du retour au jeu, mais ils continuent toujours de travailler à finaliser une entente pour la prochaine convention collective.