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Le nom de Bill Peters n’est clairement plus aussi glorieux qu’il ne l’a déjà été. Pris dans les controverses (que ce soit les propos racistes ou même le fait de frapper ses joueurs) depuis le début de la saison, il n’est plus sans emploi par hasard.

Et ce n’est pas terminé ; il semblerait qu’il y ait d’autres squelettes dans le placard de l’ancien entraîneur.

Selon une intervention télévisuelle réalisée lors d’un match entre les Jets et le Wild, une anecdote en serait ressortie. Kevin Sawyer, alors entraîneur adjoint des Chiefs de Spokane, avait emballé Jared Spurgeon (alors âgé de 15 ans) dans du saran wrap. Il l’avait levé pas moins de six pieds au-dessus de la surface glacée, ce qui avait ponctué la séance d’entraînement.

Son entraîneur qui n’avait rien fait pour l’arrêter? Bill Peters.

Mike Babcock, Kevin Sawyer… Peters a appris à la « bonne » école et s’est entouré de drôles de personnes.

Questionnés à savoir qui avait raconté cette anecdote en ondes, les internautes ont finalement appris que c’est Sawyer lui-même qui a relaté ses exploits en ondes.

Ce n’est pas tout : selon un auditeur, l’ancien entraîneur était malaisant en ondes. Il racontait notamment comment Mark Scheifele, qu’il voit en sous-vêtements en vertu de son accès au vestiaire, a l’air sans ses pantalons.

Quel malaise…

Évidemment, ce n’est pas Bill Peters qui a posé de tels gestes. Toutefois, à titre de patron, il aurait clairement dû arrêter un tel geste et utiliser son autorité afin de l’arrêter.

Au contraire, Sawyer en semble tellement fier qu’il en parle en ondes. Il n’a pas dû recevoir une grosse tape sur les doigts…

Voyons voir si cette histoire-là fera encore plus de vagues.

L’éternelle question « la LNH ira-t-elle aux Jeux olympiques? » ne semble jamais avoir de fin dans la Ligue nationale. Lors des Jeux de 2018, une réponse tardive était venue de la part de Gary Bettman, ce qui fait en sorte que les nations qui ont normalement un contingent important de joueurs de la LNH (le Canada et les États-Unis, notamment) ont eu de la difficulté à se trouver des joueurs de qualité.

C’est ce qui a poussé René Fasel, le président de la, à lancer un ultimatum à la LNH. Gary Bettman et son groupe ont donc maintenant jusqu’à la fin du mois d’août pour se décider : soit la LNH sera à Pyeongchang, soit elle n’y sera pas.

Les effets des commotions cérébrales se font de plus en plus sentir à travers la LNH. La sensibilisation faite par d’anciens joueurs, notamment Johan Franzen, ainsi que les nombreuses études semblent nous faire remarquer le danger de ces commotions.  Tim Thomas, l’ancien cerbère reconnu pour son temps avec les Bruins de Boston raconte qu’une commotion cérébrale subie en 2013 a tout changé.

Des pertes de mémoire, de la difficulté à supporter le bruit ambiant et de la difficulté à prendre des décisions dites «quotidiennes». Voilà seulement quelques symptômes de la commotion cérébrale de Tim Thomas.

Le gagnant du trophée Conn Smythe en 2011 a également mentionné qu’il devait, jour après jour, se faire une liste le matin pour tenter d’organiser sa journée. Il raconte également, dans le court extrait vidéo qui suit, la relation difficile qu’il a tenue avec son père dans les dernières années en raison de sa commotion.

C’est la voix remplie d’émotion que Thomas a raconté, en quelques lignes seulement, l’enfer qu’il a vécu dans les dernières années. Un enfer qui se poursuit, encore aujourd’hui. En date d’aujourd’hui, les deux tiers de son cerveau ne reçoivent que 5 % du sang qui circule normalement chez un être humain. L’autre tiers n’en reçoit que 50 %.

«Sur la glace, j’étais à environ 97 % de mes capacités, peut-être 95 %. Par contre, à l’extérieur de celle-ci j’avais beaucoup de difficultés à faire des choix».

Encore une fois,c’est un autre ancien joueur qui subit les conséquences des commotions cérébrales plusieurs années après avoir cessé de jouer au hockey professionnel.  C’est, malheureusement une situation qui se produit beaucoup trop souvent de nos jours…

Mike Babcock s’est fait montrer la porte par les Maple Leafs…

Mike Commodore, Chris Chelios et Daniel Carcillo ont critiqué les méthodes employées par Babcock…

Et de nombreuses autres dénonciations ont ensuite eu lieu à travers la LNH.

Bill Peters a été visé par Akim Aliu, avant de remettre sa démission.

Marc Crawford a été éloigné des Blackhawks…

De vieilles histoires impliquant Bob Hartley, Michel Therrien et autres coachs ont ressorti, sans conséquences…

Et Jim Montgomery vient de perdre son emploi à Dallas. La valse des entraîneurs se poursuit.

Officiellement, Jim Nill dit avoir congédié Jim Montgomery parce que ce dernier s’est comporté de façon inappropriée et non-professionnelle… et qu’il n’a donc pas ainsi bien représenté les valeurs et les croyances de base de l’organisation.

C’est Rick Bowness, l’adjoint de Montgomery, qui agira à titre d’entraîneur-chef par intérim.

On se souviendra que l’entraîneur montréalais a fait quelques sorties publiques contre Alexander Radulov, Tyler Seguin et Jamie Benn, et qu’il a même laissé Radulov dans les estrades récemment. Visiblement, il coachait à l’ancienne, une culture que tente d’éradiquer la nouvelle LNH.

Après un lent départ, les Stars s’étaient replacés. Fiche de 17-11-3… et de 16-4 au cours des 20 derniers matchs!

S’il y a bien une question qui est toujours au coeur de l’actualité, c’est bien celle de l’argent – ou plus précisément, le plafond salarial. Toutes les équipes veulent connaître de quoi le plafond salarial aura l’air en vue de la prochaine saison afin de savoir quelles variables ils ont en main pour travailler.

On se souviendra d’ailleurs, comme le souligne Éric Leblanc de RDS, que les attentes quant au plafond n’ont pas été satisfaites, lors de la dernière saison. Voilà pourquoi il faut rester prudent.

Malgré tout, il serait possible de voir le plafond augmenter de quelques millions de dollars en vue de la prochaine saison.

Aux 81.5 millions de dollars qui sont présentement mis à la disposition des équipes, on pourrait voir près de quatre millions s’y ajouter. 

Selon Elliotte Friedman, le commissaire Gary Bettman rencontrera la NHLPA afin de voir leurs intentions quant à l’escalator, que les joueurs peuvent activer afin de faire monter le plafond salarial de quelques millions de dollars.

Selon lui, en considérant cela, il faut donc s’attendre à voir le plafond monter. C’est du moins ce qui circule en coulisses.

Le commissaire a aussi été questionné sur l’annonce qu’il a faite par rapport à la non-présentation d’une Coupe du monde. Pour lui, il est important de tenir une compétition du genre, mais il ne se voit pas le faire à 14 mois d’avis (la date initiale était en février 2021), d’autant plus que cela tomberait au coeur de la saison.

On pense tous que ramener une formule comme une Coupe du monde sur une base régulière serait une bonne chose. On en discute avec les joueurs. Les Jeux olympiques, c’est un enjeu différent. L’avis de la LNH, c’est que ça perturbe notre saison. – Bettman

Un aspect à considérer, c’est le fait que la Russie soit bannie des prochains Jeux olympiques. Malgré tout, Bettman ne s’en fait pas avec ça. « Je ne crois pas qu’aucun joueur de la LNH n’ait testé positif pour la Russie dans un contexte olympique, » a-t-il déclaré.

Il s’agit donc de deux dossiers importants qui seront à suivre dans les prochains jours.

C’est l’heure des dénonciations dans le monde du sport. Plusieurs entraîneurs sont visés.

Mike Babcock, Bill Peters, Marc Crawford…

Et les gars qui les ont embauchés/protégés aussi. Ron Francis et Ken Holland ont été éclaboussés eux-aussi au cours des derniers jours.

Un journal suisse-allemand du nom de Neue Zürcher Zeitung a publié tôt ce matin une histoire impliquant Bob Hartley.

Elle a été racontée par la plume de Nicola Berger.

L’histoire remonterait à la saison 2011-12, la seule de Bob Hartley en Suisse (alors qu’il avait remporté le championnat avec les Lions de Zurich, avant de revenir dans la LNH la saison suivante).

Bob Hartley aurait demandé à l’un de ses joueurs de blesser un adversaire déjà amoché, un ordre qui serait (ou qui était, du moins) relativement fréquent dans le monde du hockey. Marc Bergevin n’était donc pas complètement fou en indiquant vouloir protéger ses joueurs lorsqu’il ne divulguait rien des blessures de ceux-ci.

Le joueur en question serait Sven Ryser (un joueur qui a passé toute sa carrière en Suisse) et sa mission, à un moment précis durant les quarts de finale, aurait été de blesser l’un des meilleurs joueurs adversaires (Reto von Arx) afin de le sortir du match et de la série. Von Arx trainait déjà une blessure à la main…

Ryser a refusé, indiquant à son coach ce qu’il pensait de ce type d’actions. Résultat : il n’aura pas joué une seule seconde durant ces séries. C’est du moins ce qu’il prétend.

Selon Nicola Berger, les responsable des Lions de Zurich ont contacté l’Office fédéral du sport pour intervenir, mais il n’y aurait pas eu de suite lorsque Hartley a confirmé son départ vers l’Amérique du Nord.

À noter que Hartley est toujours l’entraîneur de l’Avangard d’Omsk dans la KHL.