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Knights : Shea Theodore a appris qu’il avait un cancer

Saviez-vous qu’il y a trois mois, Shea Theodore est passé sous le bistouri afin d’enlever une tumeur cancéreuse au niveau des testicules.

Le défenseur de 24 ans, reconnu comme l’un des meilleurs éléments de cette brigade des Golden Knights, estime qu’il sera en mesure d’amorcer la prochaine campagne en pleine santé.

Il s’est confié à ce sujet via le site The Player’s Tribune, où les athlètes signent leur propre texte. Comment a-t-il découvert cette fameuse tumeur?

Lors d’un test de dépistage de drogue effectué par le IIHF! C’est aussi lors de ces tests qu’Evgeny Kuznetsov a testé positif à la cocaïne

Le pire, le docteur ne lui a pas indiqué tout de suite le pourquoi du comment :

« Eh bien, nous pouvons planifier l’opération pour mardi prochain. »

De quoi? Quelle opération? Le doc lui a finalement expliqué qu’une bosse de cinq millimètres par cinq millimètres se retrouvait dans ses testicules. C’est une procédure de routine, pour eux.

Ce type de cancer, similaire à celui de Phil Kessel au préalable, est fréquent chez les hommes et lorsqu’attrapé tôt, la guérison n’est pas tardive.

Theodore n’est pas le plus volubile, la preuve, on vient tout juste d’apprendre cela alors que les semaines de sa rémission sont passées très rapidement. Une nouvelle qui est tombée, soit dit en passant, à la suite de la conquête de la médaille d’argent du Canada lors du dernier Championnat mondial senior (en mai).

Il était certain qu’on venait lui apprendre qu’il avait échoué un test antidopage, mais c’est plutôt la nouvelle du cancer qu’on venait lui indiquer. C’est le type de nouvelle qui frappe très « lourd ».

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Penguins : Si Phil Kessel restait… Evgeni Malkin quittait

Phil Kessel demeure un type particulier que peu de joueurs ont envie de côtoyer sur une longue période. C’est le cas du moins d’Evgeni Malkin, qui a indiqué clairement son désir de quitter l’organisation des Penguins de Pittsburgh… si Kessel ne quittait pas la ville. Avec un tel discours, il n’était pas question pour Jim Rutherford de sortir son deuxième meilleur joueur afin de conserver les services de Kessel.

Cette information a été livrée par Rob Rossi du site The Athletic.

Petite parenthèse ici : les rumeurs au sujet de Malkin ont commencé à sortir fort probablement à la suite de cette déclaration de Geno. Souvenez-vous que le seul intouchable chez les Penguins plutôt pendant l’été demeurait Sidney Corsby, qui s’est empressé de contacter son GM afin de lui indiquer que le numéro 71 était lui aussi intouchable. Le message s’est passé fort probablement à partir de là. Kessel a quitté vers l’Arizona, alors qu’Alex Galchenyuk a fait le trajet inverse.

Dans un premier temps, Malkin était essoufflé de se retrouver entre la petite guéguerre opposant Kessel à Mike Sullivan. Cette situation était devenue très lourde pour le Russe, qui n’en pouvait tout simplement plus. C’est simple, voici ce que Rossi a précisé : « À la fin de la saison dernière, tout le monde, des propriétaires aux entraîneurs, pensait que Kessel devait partir pour conserver Evgeni Malkin! »

Le côté égocentrique de Kessel chatouillait réellement Evgeni Malkin, lui qui croyait qu’on le qualifierait de selfish s’il continuait à jouer avec le numéro 81. Kessel a certes été rouage important lorsque les Penguins ont raflé deux coupes Stanley successive, mais ce n’est pas pour autant qu’une chimie était instaurée entre ses coéquipiers et lui.

D’ailleurs, même si ça s’est transformé à la rigolade, Kessel a été sélectionné au tout dernier rang lors de la formation des équipes toutes étoiles en janvier 2011.

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La LNH doit-elle copier la NBA et la NFL?

Sans être un fanatique de la NFL, cette ligue est inspirante pour une facette en particulier, la même qu’offre la NBA, une ligue qui me séduit chaque année. De quoi est-il question? Laquelle des facettes suis-je en train de décortiquer?De la vitrine que ces ligues offrent à ses joueurs. Éric Leblanc, de RDS, s’est servi de son clavier afin de livrer tout le rayonnement des membres de la NBA et de la NFL… ce qui rend jaloux plusieurs joueurs de la Ligue nationale.

Soyons francs, la NFL et la NBA sont des monstres versus la LNH, mais ce n’est pas une raison valable de cacher (façon de parler) ses joueurs pour autant. Combien de fois P.K. Subban a indiqué que la LNH ne « marketait » pas suffisamment ses athlètes? Les individus qui endossent un maillot d’une équipe de la LNH et qui méritent le statut de vedettes se doivent d’être peints partout.

Les réseaux sociaux roulent à plein régime et l’on aperçoit souvent un LeBron James ou un Steph Curry faire la une quelque part sur les réseaux. Le basket est un monde à part où les joueurs aiment la mode et les « kodaks », un peu comme la NFL, ce qui fait en sorte que c’est naturel pour ces ligues de bien utiliser leurs joueurs. La LNH, elle, un peu comme le baseball, demeure plus « beige » à ce niveau.

Les joueurs de la NBA arrivent à l’aréna habillés de façon pas mal plus éclatante qu’un joueur évoluant au sein de la LNH, hormis P.K. Subban. Peut-être que ça en gosse certains la façon d’agir de Subban, mais le numéro 76 est l’un des plus populaires de son sport. Il est brandé, il a sa propre marque, tout comme un joueur en provenance de la NBA. Ne disons pas que Subban devrait rejoindre la NBA. Disons plutôt que la LNH devrait se donner un peu plus de couleurs afin de vendre son produit aux jeunes.

Pas loin de chez moi, il y a un court de basket et j’y vois des jeunes avec des chaussures flamboyantes, des vêtements à l’image de Jordan et une attitude « basket ». C’est inspirant, à mes yeux. C’est de cette façon qu’un enfant ou un ado s’associe à un athlète de haut nival.

Je souhaite qu’on laisse davantage les joueurs être eux-mêmes. On le voit présentement, les gars sont plus à l’aise de partager leurs opinions. On doit quand même regarder les autres sports dans lesquels les joueurs sont payés des centaines de millions. J’ai vu des progrès depuis que je suis dans la LNH. Je comprends aussi que ça s’explique par plus que du marketing. Après tout, tout le monde a besoin d’une paire de souliers de sport et ça permet à ces grandes compagnies d’investir des fortunes sur le basketball. – Subban

La LNH fait des progrès, mais elle doit encore donner du lousse à ses poulains. Les gens veulent une expérience unique, un spectacle!

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Marché des RFA : Zach Werenski signe

L’un des nombreux agents libres avec compensation qui attendent toujours un contrat vient tout juste de parapher un pacte avec les Blue Jackets de Columbus. Tout le monde pensait que le premier domino qui allait pousser les autres serait Mitch Marner, mais finalement, c’est Zach Werenski qui a lancé le bal. Le défenseur offensif des Jackets a mis la main sur un pacte de trois, qui lui rapportera 15 millions de dollars au total, ce qui lui permettra d’empocher 5 millions $ en moyenne par saison.

Donc, à la fin de cette entente, il retournera sur la liste des agents libres avec compensation, grâce à ce contrat à court terme. Les détails du moment ne nous indiquent toutefois pas si des clauses spéciales sont attachées à cet accord, mais une chose semble certaine, il n’y a pas de bonus au bout de l’hameçon.

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LNH : Mikko Rantanen a refusé une proposition dérisoire

Mikko Rantanen est l’un des joueurs qui se retrouvent sur cette longue liste talentueuse d’agents libres avec compensation. Comme les autres, son clan semble attendre que le premier domino tombe. Ce domino porte le nom de Mitch Marner, fort probablement. Bref, Joe Sakic et l’agent du Finlandais discutent depuis longtemps, mais il n’y a toujours rien de concret au moment de composer ce billet. Pendant que ça négocie, Rantanen s’entraîne en Norvège, et il a refusé 4 millions de dollars en provenance de Ak-Bars de Kazan, avec raison.

On parle ici d’un refus : le clan qui représente Rantanen a décliné une proposition en provenance de cette formation de la KHL :

Peu importe l’équipe qui veut me contacter, il est préférable de vérifier auprès de mon agent [Mike Liut]. Personnellement, je n’ai entendu parler de rien, a-t-il mentionné par le biais de propos traduits par le site officiel de la ligue. La seule option pour moi est la LNH et vous ne savez jamais ce que le futur vous réserve. – Rantanen

Cela dit, le désir numéro un de l’ailier de l’Avalanche demeure toujours le même à ce moment-ci : parapher un pacte à long terme avec l’équipe qui l’a sélectionné au premier tour lors de l’encan amateur 2015. Comme on dit, s’il souhaite réellement poursuivre son association avec les Avs, qu’il signe, non?

À la suite d’une entrée timide en 2016-17, où il a récolté seulement 38 moins en 75 rencontres lors de sa première campagne au sein de la Ligue nationale. Lors des deux dernières saisons, il a récolté respectivement 84 et 87 points afin de s’imposer comme l’un des meilleures des siens et l’un des meilleurs du circuit. Lors de la dernière danse du printemps. Il a également dominé et affiché beaucoup de caractère avec une récolte de 14 points, dont six buts, en 12 rencontres.

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Et une de plus pour Joe Thornton

Joe Thornton est officiellement de retour sur la liste de paie des Sharks de San Jose, lui qui vient de parapher un accord d’un an avec SON équipe.

On parle d’un salaire de 2 millions de dollars, sans aucun bonus, ce qui a du sens. Joe Thornton gagnera donc 1 million de dollars de plus que son coéquipier Kevin Labanc, qui a accepté 1 million $ fort probablement pour permettre le retour de son vieux coéquipier. Bref, si c’est le cas, on peut assurément indiquer que l’esprit de famille est bien installé au sein de ce groupe.

Notons que Patrick Marleau n’a pas eu la chance de son coéquipier, lui qui devra se trouver un autre endroit que San Jose pour jouer une autre campagne au sein de la Ligue nationale de hockey.

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Une erreur des Blackhawks bloque un Québécois

C’est jour de rentrée pour les 28 jeunes joueurs qui prennent part au camp des recrues du Canadien. On pourra voir Cole Caufield, Josh Brook, Otto Leskinen, Jake Evans, Cale Fleury, Ryan Poehling, Nick Suzuki, Cayden Primeau et compagnie sur la patinoire du Complexe Bell dès 15h00 cet après-midi.

Joël Bouchard, accompagné de Daniel Jacob, Alex Burrows et Marco Marciano (Rocket de Laval) dirigera chacune des séances d’entraînement. Les quatre hommes coacheront aussi tous les matchs à l’horaire.

Rappelons que les jeunes quitteront demain (après un entraînement en matinée) vers Belleville pour y affronter les recrues des Sénateurs (samedi) et celles des Jets (dimanche). Mardi après-midi, ces jeunes fermeront leur camp des recrues avec un match face aux meilleurs joueurs des universités Concordia, McGill et Trois-Rivières. #Brossard

Six des dix meilleurs espoirs de l’organisation seront présents sur la glace cet après-midi. Romanov, Caufield, Struble et Ylonen étant déjà avec leur équipe respective…

Jesperi Kotkaniemi ne participera pas à ce camp des recrues.

De nombreux joueurs invités comme Vincent Marleau, Nicolas Guay et Marc-Olivier Crevier-Morin auront la chance de vivre au cours des prochains jours une superbe expérience. C’est un rêve qui se réalise pour la plupart de ces jeunes joueurs.

Malheureusement, un jeune Québécois invité à participer au camp des recrues des Blackhawks ne pourra finalement pas réaliser celui-ci.

Shawn Element a 19 ans et il n’a jamais été repêché. Il est un centre gaucher capable d’accumuler environ un point à tous les deux matchs… tout en sachant comment jeter les gants.

Il était heureux de pouvoir participer aux camp des recrues des Hawks. Cependant, une bête erreur administrative de la part de l’organisation de l’Illinois lui empêchera de pouvoir se pointer au camp aujourd’hui.

Le personnel administratif des Blackhawks a oublié d’envoyer les papiers nécessaires au bureau de la LNH avant le 26 août. Il avait pourtant reçu son invitation en juin…

Suite à cet oubli, les Hawks seraient mis à l’amende si Element sautait sur la patinoire avec les autres recrues.

Deux autres joueurs de l’Ouest canadien ont aussi subi le même sort.

Il était trop tard pour tenter de se trouver un camp des recrues ailleurs puisque le deadline était passé.

Bureaucratie excessive ou incompétence des directeurs des Hawks? Pourquoi pas un peu des deux?

On se rappellera que Dale Tallon avait oublié de qualifier cinq agents libres avec restriction à temps en 2009, mais que la LNH avait laissé une chance aux Hawks. Ça avait tout de même contribué au départ de Tallon quelque temps après…

Comme si ce n’était pas assez dramatique comme ça pour Shawn Element, le Victoriavillois a été victime d’un accident de la route lors de son retour à Bathurst (son équipe dans la LHJMQ) le weekend dernier. Tel que le rapporte Matthew Vachon dans La Nouvelle Union, la voiture d’Element est une perte totale, mais ce dernier s’en est heureusement sorti indemne.

Plusieurs péripéties qui au final, se terminent quand même relativement bien pour le jeune attaquant du Titan…

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Un contrat de trois ans serait sur la table pour Mitch Marner

Les camp d’entraînement s’ouvriront dans huit jours et plusieurs joueurs autonomes avec restriction sont toujours sans contrat. Les plus notoires sont certes Kyle Connor, Patrik Laine, Mitch Marner, Matthew Tkachuk, Brock Boeser, Zach Werenski, Charlie McAvoy, Mikko Rantanen, Brayden Point, Travis Konecny et Ivan Provorov.

Mais Mitch Marner est clairement celui qui fait le plus jaser parmi cette liste. Il évolue à Toronto… et personne n’a oublié l’automne 2018 de William Nylander dans la Ville Reine. Sans compter le fait que plusieurs journalistes (et « jouernalistes ») de renom couvrent d’abord et avant tout les activités torontoises.

Bob McKenzie, Darren Dreger et Pierre LeBrun ont rapporté hier qu’échanger Marner n’était aucunement dans les plans de l’organisation.

La direction de MLSE, propriétaire des Maple Leafs et des Raptors notamment, aurait mis de la pression sur Brendan Shanahen (et éventuellement sur Kyle Dubas) durant l’été afin de ne pas perdre les services de Marner. Le départ de Kawhi Leonard a fait très (trop?) mal aux Raptors…

De plus en plus de gens croient que Marner est LE joueur le plus important des Maple Leafs, devant John Tavares et Auston Matthews.

Darren Dreger a indiqué il y a quelques heures qu’un contrat pont de trois ans étaient sur le table pour Marner. Un contrat de 9,5 millions $ par saison!

Elliotte Friedman a par la suite rapporté sensiblement la même information.

On est loin des anciens contrats ponts signés par P.K. Subban et compagnie…

Si jamais les Maple Leafs et l’agent de Marner ne parviennent pas à s’entendre sur les termes d’un contrat de 5 ans et 11,634 millions $ par saison (tel que souhaité par Marner) ou sur une entente de 8 ans (tel qu’espéré par les Maple Leafs), il y aurait des (faibles) chances de voir Marner accepter ce contrat pont de trois ans avant l’ouverture du camp de l’équipe.

Par contre, Chris Johnston (Sportsnet) a tenu à ajouter son grain de sel à toute cette saga Mitch Marner. Selon lui, si Marner n’a toujours pas signé de contrat le 12 septembre, les choses pourraient vite déraper.

Déraper? Voilà là un mot que la direction de MLSE ne souhaitait certainement pas entendre.

Il y a donc fort à parier que les Maple Leafs feront des efforts supplémentaires afin de convaincre Mitch Marner d’accepter d’apposer sa signature au bas d’un de leurs contrats au cours des huit prochains jours. Surtout que les Maple Leafs ont fait des moves qui les condamnent à gagner rapidement. Sinon, ça pourrait vite partir en couille, comme dirait l’autre.

Kyle Dubas serait en mesure d’intégrer un cap hit de 9,5 millions $ sur sa masse salariale mais 11,634 millions $, ça nécessiterait un geste supplémentaire/préalable de sa part.

Selon vous, quel type de contrats signera Marner? Et quand?

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Coyotes : Un contrat monstrueux pour Clayton Keller

Clayton Keller, qui a récolté un total de 47 et 65 points respectivement lors des deux dernières campagnes, vient de parapher un pacte monstrueux de 8 ans.

What? Un total de 8 ans pour un joueur qui n’est pas encore installé au sommet de son potentiel. Il me semble que je me serais conservé une petite gêne, non?

Il est certes excitant à observer, mais John Chayka n’aurait-il pas dû octroyer un contrat pont afin que Keller progresse comme joueur et atteigne son apogée? Je ne fais que réfléchir tout haut, mais ce n’est pas moi qui porte le blouson de DG chez les Coyotes de l’Arizona.

Les rumeurs indiquent qu’il empochera en moyenne 7.15 millions de dollars par campagne, lui qui allait devenir joueur autonome avec compensation en juillet 2020. De cette façon, on s’assure de conserver ses services et d’éviter une situation « à la Mitch Marner » chez les Maple Leafs de Toronto.

Keller a donc cumulé un total de 114 points, dont 37 buts, en 167 joutes avec les Coyotes de l’Arizona. Du repêchage de 2016, où il a été le 7e choix au total, il est le 5e meilleur marqueur de cette cuvée, derrière Auston Matthews, Patrik Laine, Matthew Tkachuk et Alex DeBrincat. Rien de moins. C’était toute une cuvée celle de 2016.

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Ilya Kovalchuk est prêt à pardonner aux Kings (et vice versa)

Ilya Kovalchuk n’a pas eu un long parcours calme chez les professionnels comme certains. Non! Il a été repêché au tout premier rang en 2001 par les Thrashers d’Atlanta.

Il a d’abord été ultra productif dès son arrivée dans la LNH, enregistrant notamment deux saisons de plus de 50 buts (et trois autres de plus de 40).

Kovalchuk a été échangé aux Devils un peu avant la date limite des transactions en 2010, soit quelque temps avant que les Thrashers soient déménagés à Winnipeg.

Il a disputé deux saisons complètes et la saison du lock-out 2012 avec les Devils… Avant de résilier son contrat de 100 millions $ (laissant 77 millions $ sur la table) et de rejoindre le SKA de St.Petersburg en Russie.

Il y a disputé cinq saisons complètes, avant de revenir dans la LNH l’an dernier (à 35 ans).

Or, son retour en Amérique ne s’est pas déroulé tel qu’espéré… autant pour les Kings que pour Kovalchuk. Ce dernier avait signé une entente de trois ans (18,75 millions $ au total), rappelons-le.

L’ailier gauche droitier n’a pas toujours fourni l’effort maximum et l’entraîneur Willie Desjardins le lui a fait savoir.

Rappelons que Desjardins est venu en relève à John Stevens, congédié après seulement 13 matchs. Kovalchuk avait donc signé en croyant jouer sous les ordres de John Stevens, mais ça n’aura pas duré.

Kovalchuk, qui jouait environ 20 minutes par rencontre en début de saison, s’est vite retrouvé à passer entre 10 et 16 minutes seulement sur la glace. Certains soirs, il n’a même pas franchi le plateau des 10 minutes!

Il est clair que Willie Desjardins avait fait d’Ilya Kovalchuk son bouc-émissaire.

En mars dernier, l’entraîneur-chef par intérim des Kings a même décider de ne pas habiller Kovalchuk durant six rencontres consécutives, lui interdisant même de prendre part au voyage de l’équipe durant cette séquence… répétant qu’il avait une meilleure chance de gagner ainsi.

Le Russe a disputé les quatre dernières rencontres de la saison, inscrivant d’ailleurs deux buts lors du 82e et dernier match de l’équipe.

Kovalchuk possède encore deux années de contrat (cap hit de 6,25 millions $) et une clause de non-échange complète pour la saison qui s’en vient. Tout indique qu’il entamera donc la prochaine campagne à Los Angeles… sous les ordres du nouvel entraîneur Todd McLellan.

Kovalchuk devra saisir sa chance et convaincre Rob Blake qu’il a bien fait de le signer. L’an dernier, il a été le quatrième meilleur pointeur des siens (34), affichant toutefois le deuxième pire différentiel de l’équipe (moins-26). Il devra faire mieux cette saison… surtout que les Kings risquent de connaître une campagne difficile. Ils auront besoin de leur deuxième attaquant le mieux payé.

Kovalchuk et McLellan se sont entretenus récemment et la discussion (téléphonique) semble avoir été très positive. Kovy aurait l’intention de travailler très fort afin de contribuer aux succès des Kings, semble-t-il. Il  souhaiterait ne pas jouer pour une autre équipe (ou du moins, il a compris que ce serait presque impossible à ce stade-ci).

À noter que Jonathan Quick et Jeff Carter risquent aussi d’obtenir une nouvelle chance sous les ordres de McLellan. La saison 2019-20 sera TRÈS importante pour plusieurs vétérans de l’équipe.