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Evgeny Kuznetsov : La mort de son frère et sa crainte de l’Amérique

Evgeny Kuznetsov est tout feu tout flamme cette année. Il a récolté 83 points en 79 rencontres régulières… Et il a 31 points en 23 matchs éliminatoires. En théorie, il pourrait mettre la main sur la Coupe Stanley et sur le trophée Conn-Smythe demain soir.

Kuznetsov a 26 ans, il joue au centre et il a été repêché en 1ere ronde (après Jarred Tinordi) en 2010. Il a fait le saut en Amérique du Nord en 2014 seulement…

On a parfois critiqué sa détermination et sa volonté, mais force est d’admettre que Kuznetsov a trouvé son chemin récemment. On est loin du gars qui avait complètement disparu durant les séries 2016…

Un (court) reportage sur son enfance s’est retrouvé sur le Web récemment. Le voici :

L’attaquant des Capitals a eu de la difficulté à s’adapter à la vie nord-américaine. Il ne parlait pas anglais.

Il a fait de Washington sa ville d’adoption, mais il a grandi en Russie… Et il sera toujours d’abord et avant tout un Russe.

Kuznetsov est né et il a passé ses premières années à Chelyabinsk, près de Moscou. Mais sa famille a décidé de quitter la Ville au début des années 2000 après que le frère aîné d’Evgeny ait perdu la vie durant les célébrations nocturnes. Evgeny n’avait que 11 ans lorsque c’est arrivé.

Il a eu beaucoup de difficulté à accepter et à comprendre la mort de son frère.

Sa famille a alors décidé de s’installer à Omsk afin de fuir la ville où cette tragédie s’était produite.

La famille a toutefois décidé de retourner à Chelyabinsk lorsqu’Evgeny a eu 17 ans. Il a alors commencé à porter les couleurs de l’académie mise sur pied par le Traktor (KHL).

Kuznetsov n’a décidé de venir à Washington que quatre ans après sa sélection, car il avait peur de la vie nord-américaine. Il avait peur du changement.

Mais Alex Ovechkin l’a notamment beaucoup aidé à se sentir chez lui en Amérique. Brooks Orpik aussi, que Kuznetsov considère aujourd’hui comme son meilleur ami.

Visiblement, Kuznetsov a pris la bonne décision. Et on voit bien sur la glace qu’il s’amuse!

Tout ça en ayant amassé 10 millions USD la saison dernière!

En rafale

– Alex Burmistrov passera (encore) la prochaine saison avec Andrei Markov.

– Pourquoi n’y a-t-il pas plus de coachs européens dans la LNH?

– Pierre Dagenais est toujours à la recherche de Mike Ribeiro.

– Si seulement le CH avait un autre choix de 1ere ronde…

– Certains clubs auront quasiment tout leur effectif à la Coupe du monde!

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Capitals vs. Golden Knights : Des billets à 250 000 $ (US)

Le 5e match de la série finale opposant les Golden Knights et les Capitals se poursuivra demain soir à Vegas. Si les Capitals l’emportent demain, Ovechkin et sa bande mettront la main sur la Coupe Stanley. Sinon, ils auront encore deux chances de le faire (matchs #6 et #7).

Bref, la Coupe Stanley pourrait être sortie de son case demain.

Et assister à ce genre de rencontres coûte toujours très cher.

Un fan a déboursé 26 625 $ (US) afin de mettre la main sur deux billets pour le match de demain. Cette personne s’est procuré deux billets (très bien placés) via le site de revente StubHub.

On retrouve en ce moment des billets collés sur la baie vitrée à 6 000 $ chacun (pour le match de demain).

Des billets pour le match #6 (peut-être) disputé à Washington se détaillent à 25 000 $ chacun (toujours sur StubHub).

Et pour le match #7, si jamais il a lieu, on retrouve des billets à 250 000 $. Oui, oui… Vous avez bien lu!

Il y a lieu de penser que la LNH touche une partie de ces montants-là, comme c’est le cas au baseball notamment.

Encore des revenus supplémentaires pour la LNH… Qui les redistribuera avec ses équipes les plus pauvres!

Des billets pour un match de la finale de la Coupe Stanley impliquant une équipe d’expansion dans le désert de Vegas permettent aux Coyotes et aux Hurricanes d’empocher des sous nécessaires à leur survie. Bienvenue dans la LNH!

(Crédit: YouTube/Capture d’écran)

En rafale

– Où est l’option aucun?

– Maudite bonne question. Par contre, pourrait-on vraiment penser que la défensive du Canadien sera meilleure en 2018-19 avec une première paire Mete – Weber? Pas sûr…

– Bryzgalov est toujours aussi drôle (et bizarre).

– Brandon Prust s’est trouvé un nouvel emploi/carrière dans le domaine de la finance. [HFans]

– Filip Zadina rêve à Montréal… Et à Tomas Plekanec (son deuxième papa). [JDM]

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LNH : Seattle devra attendre

C’est une tradition. Gary Bettman et Bill Daly ont rencontré les journalistes quelques heures avant le premier match de la série finale hier à Vegas. Ils ont été mitraillés de questions (de qualité)… Mais ils sont parvenus à ne pas se mettre le pied dans la bouche. Jamais.

1. Contrairement à ce qui avait été rapporté la semaine dernière, Gary Bettman a confié qu’il n’y aurait pas de vote concernant une éventuelle expansion à Seattle lors de la prochaine rencontre des Gouverneurs (en juin). Ça devra attendre à cet automne/hiver…

Le plan demeure toujours d’avoir une 32e équipe à Seattle à temps pour la saison 2020-21.

2. Les règles du prochain repêchage d’expansion (Seattle) devraient être les mêmes qu’en juin dernier avec Vegas. Est-ce que ça permettra encore une fois à une équipe d’expansion d’accéder illico presto à la finale de la Coupe Stanley?

3. Gary Bettman a confié que les doutes (sur la viabilité) du marché de Québec pour une équipe de la LNH émis récemment par Jeremy Jacobs reflètent l’opinion de ce dernier, et non de la LNH. Bref, Bettman refuse d’aller aussi loin que le propriétaire des Bruins… Mais je n’y vois pas du nécessairement quelque chose d’assez fort pour raviver l’espoir à court terme à Québec.

Excellente question de Marc de Foy ici…

4. Bettman a indiqué que les Sénateurs n’étaient pas à vendre (n’en déplaise à Daniel Alfredsson).

5. Le commissaire de la LNH n’a pas encore confirmé le montant exact du prochain plafond salarial. On sait qu’il sera entre 78 et 82 millions, soit une hausse d’entre trois et sept millions $.

6. Les gardiens de but devront porter un nouveau plastron plus ajusté et moins gros la saison prochaine. Ça pourrait nuire à certains gardiens de but qui exagéraient…

Rappelons que les gardiens de la LNH portent déjà depuis une saison de nouvelles culottes plus minces/étroites. Ils devraient déjà avoir leur nouveau plastron depuis octobre dernier, mais des retards de fabrication auront retardé son implantation d’un an.

Ah oui… Gary Bettman a refusé de répondre aux questions portant sur les commotions cérébrales. #Délicat #Poursuites

Les séries 2018 ne sont pas encore terminées que l’on parle déjà de la prochaine campagne. Espérons qu’elle sera moins pénible pour Carey Price, le Canadien et ses partisans!

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Les gardiens n’ont plus la cote

Le Combine a lieu aujourd’hui, donc les futurs joueurs sélectionnés lors du prochain encan suent comme ils ont rarement sué dans leur vie. Ils sont testés physiquement et subissent une batterie de tests. Bref… de quelle façon les gardiens se comporteront, eux qui figurent très loin sur la plupart des listes. Les spécialistes en la matière croient que le premier gardien sortira entre le 45e et 50e échelon, ce qui est très loin. Amir Miftakhov, qui évolue au sein de la MHL, devrait fort probablement entendre son nom au premier rang. 

Dans le hockey d’aujourd’hui, c’est risqué de sélectionner un cerbère, une position très technique où le mental fait encore plus de différence, ce qui rend l’évaluation des gardiens un peu plus ardue. Chaque organisation devrait avoir un homme qui scrute uniquement les hommes masqués. Même si l’on stipule que la cuvée de 2018 des gardiens est bonne pour la LHJMQ, il n’y a aucun cerbère qui sortira aussi hâtivement que Marc-André Fleury (1er au total en 2003).

Parlant de la LHJMQ, Olivier Rodrique, le gardien des Voltigeurs de Drummondville, devrait sortir le tout premier de notre ligue du Québec. Corey Pronman, du site The Athletic, classe Rodrigue au cinquième rang des gardiens, donc son nom pourrait se faire entendre aussi loin que le troisième tour. Au préalable, Rodrigue a été le troisième choix au total dans la « Q », il y a deux ans. Son principal atout demeure son calme devant la cage, tout comme Carey Price, qui lui, a été repêché cinquième au total en 2005.

Il a de belles qualités Rodrigue, il est bien répertorié, mais le Russe Miftakhov, et les deux Tchèques Jakub Skarek et Lucas Dostal devraient piétiner la tribune avant le Québécois. Bref, tout ce brouhaha afin de souligner que la cote des gardiens n’est plus la même que jadis. La construction autour d’un cerbère est de moins en moins populaire.

Photo : YouTube

En rafale

– On parle de l’attitude parfaite pour un membre du Canadien de Montréal.

– Les vieux de la vieille ont encore les yeux fermés lorsque l’on parle des commotions cérébrales.

– Quand deux grands athlètes se rencontrent!

– Les Golden Knights ont changé les choses à plusieurs niveaux.

– Donc, un tel combat s’en vient!

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Séries 2018 : Arrêtez d’ignorer!

Qui ignore encore les Golden Knights de Vegas? Je me souviens encore les commentaires à la suite du premier duel : les Jets sont trop forts. OK. Trop forts… ça voulait dire quoi au juste? L’équipe de Marc-André Fleury est en train d’écrire l’une des plus belles histoires depuis la fondation de la Ligue nationale. Puis, on parle ici d’une équipe d’expansion remplie de joueurs « rejetés ». Ben oui! Là, ils sont à une victoire de la grande finale.

Les Knights ont vaincu les Jets 3-2
Une fois de plus, le cerbère québécois arborant le numéro 29 a été sensationnel. Marc-André Fleury a réalisé plusieurs arrêts clés pour stopper un total de 35 des 37 rondelles dirigées vers lui. Avec 73 gains en séries, Fleury se retrouve à un seul gain de Chris Osgood et du 8e rang de l’histoire. Les séries 2018 sont sans aucun doute les meilleures de sa carrière.

Bref, disons que son rituel d’avant-match fonctionne très bien!

Chez les Knights, c’est l’excellent William Karlsson qui a ouvert le pointage en inscrivant son sixième but de cette valse printanière.

Avec une mention d’aide, Jonathan Marchessault a récolté au moins un point dans un sixième match successif. Le Québécois a désormais 18 points au compteur, c’est phénoménal.

Dans le cas de Reilly Smith, il a choisi le meilleur moment pour inscrire son deuxième but des séries éliminatoires.

Patrik Laine, qui avait promis (ou presque) de marquer un but, a respecté sa parole…

Au final, ça se poursuit pour les Knights et il se retrouve à un seul match de la grande finale… à leur première année d’existence.

Knights 3, Jets 1

Prolongation

– Quel beau moment. Touchant.

– Pouvons-nous lui coller le statut de vedette désormais?

– Pour voir la totalité des faits saillants, voici un lien pour vous.

– Les performances du vendredi :

– Le programme du samedi :

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LNH : Les gardiens québécois attirent les regards

Patrick Roy a été sélectionné au troisième tour en 1984. Martin Brodeur a entendu son nom lors de la première ronde en 1990. Dans le cas de José Théodore, il fut un choix de deuxième tour en 1994. Dans ces années-là, les gardiens québécois se démarquaient au sein de la LNH. La LHJMQ était en quelque sorte un berceau pour les gardiens de talent. Une pépinière, plus précisément.

Par contre, depuis quelques années, les produits québécois de qualité se font rares devant le filet. Le cerbère recruté le plus tôt lors des cinq dernières années est un produit du Canadien nommé Zach Fucale. Fucale est devenu un choix de deuxième ronde du Canadien en 2013 et il est encore dans les mineures à tenter de s’imposer devant une brochette de très grande qualité.

Bref…. tout ça pour dire que la cuvée du prochain encan est prometteuse et que certains cerbères de celle-ci pourraient un jour camper un rôle principal au sein d’une formation de la LNH.

À travers la liste nord-américaine, on retrouve Olivier Rodrigue, des Voltigeurs de Drummondville, au premier rang, Kevin Mandolese, des Screaming Eagles du Cap-Breton, et d’Alexis Gravel, des Mooseheads d’Halifax. Puis, on voit pointer Zachary Bouthiller, des Saguenéens de Chicoutimi, au sixième rang. C’est une chose encourageante lorsque l’on consulte les rapports puisque le développement des gardiens au Québec ne se passait pas bien depuis trop longtemps.

Les Finlandais ont produit de bons gardiens, les Russes également, alors que le Québec a perdu cette réputation lors des derniers miles. Toutefois, même si cette brochette est fortement intéressante, le Canadien ne doit pas venir piger pour satisfaire son public. Il y a déjà une tonne de gardiens en train de se développer dans le réseau du Canadien, dont Charlie Lindgren, Michael McNiven ou même Cayden Primeau.

En rafale

– Un Canadien plus transparent. Un Canadien plus audacieux sur les réseaux sociaux. Il faut croire que les temps semblent changer.

– Rappel : ce n’est pas cette saison que Brady Tkachuk jouera dans la LNH.

– On est rendu là dans le dossier Georges St-Pierre?

– Finalement, ce fut une retraite écourtée.

– Eh ben!

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Un autre joueur se plaint de fatigue excessive

La fatigue excessive devient de plus en plus courante dans le sport professionnel.

Lors de la dernière campagne régulière du circuit Bettman, on a vu Carey Price et Andrei Vasilevskiy entre autres se plaindre de cette fatigue encombrante. De l’épuisement qui empêche un athlète de performer et où celui-ci doit prendre un pas de recul pour rectifier le tir.

Nous pouvons aujourd’hui ajouter un autre joueur qui s’est plaint de fatigue excessive. À la suite d’une autre saison où il a joué les 82 rencontres du calendrier, Jakub Voracek a décliné l’invitation de la République tchèque en vue du prochain Championnat mondial. La formation se fiait certes sur son talent, lui qui a récolté un total de 85 points en 2017-18. Lors du tournoi printanier, ce fut plus ardu… Il n’a récolté que trois mentions d’aide en six duels.

Cette fatigue est-elle survenue tout bonnement pendant cette série éreintante, où les Penguins de Pittsburgh ont sorti leurs ennemis jurés en six parties? Était-il épuisé à cause d’un stress supplémentaire?

T’sais, la nervosité de ne pas avoir un gardien de calibre devant le filet?

Ça doit ajouter de l’anxiété aux joueurs en avant du cerbère, ça.

Voracek est toutefois le type de joueur plus effacé lorsque ça compte… En séries, il a enregistré 19 points en 34 rencontres. Par contre, sur la scène internationale, il excelle et demeure la pierre angulaire de cette nation.

Lors des derniers Championnats du mois de mai, il était le capitaine de sa troupe et il a récolté un total de six points en huit joutes. Ce sera une perte de taille, mais peut-être qu’avec l’ajout du gentil Radko Gudas, les gens oublieront leur meilleur élément, héhé. Bref, Gudas ira blesser des joueurs aux Championnats mondiaux… et il a d’ailleurs déjà brassé solidement son capitaine chez les Flyers, Claude Giroux.

En rafale

– Pour ceux que ça intéresse, voici comment est bâti le contrat d’Alexandre Alain, le nouveau membre de l’organisation du Canadien de Montréal.

– Celui-là, il pourrait devenir un projet très intéressant pour le Canadien. N’oubliez pas qu’il a traversé beaucoup d’adversité avec les Olympiques de Gatineau à ses débuts.

– Une grosse histoire au sujet de plusieurs matchs truqués dans le tennis professionnel

– Je vous rappelle que la technologie nous permet désormais ce genre de chose.

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LNH : Effervescence pour la loterie… et à Boston

Les fans de sport torontois auront les yeux rivés sur leur téléviseur ce soir.

Les Maple Leafs tenteront de remporter leur match #7 disputé à Boston (dès 19h30)…

Et le Toronto FC fera tout en son pouvoir afin de réaliser un petit miracle à Chivas au Mexique (dès 21h30). Le TFC devra obligatoirement marquer au moins deux buts devant une foule hostile! #CONCACAF

Qui sera en vacances demain? Les vétérans des Bruins ou les jeunes attaquants des Leafs? #MatchSansLendemain

Pendant ce temps, à Montréal, on attend. On attend la loterie de samedi…

Rappelons que le Canadien a 9,5 % de repêcher de remporter la loterie du repêchage de la LNH et de repêcher au premier rang en juin prochain. Il possède la 4e meilleure probabilité…

Et il est assuré de repêcher entre le 1er et le 7e rang.

On sera devant nos appareils électroniques samedi soir…

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Un système de promotion/relégation dans la LNH?

Ça se fait un peu partout dans le monde du foot. Un peu partout sauf en MLS…

Certains circuits de hockey européen le font aussi. C’est notamment le cas de la Suisse, la Suède et la Finlande.

Je parle ici d’un système de promotion/relégation entre deux circuits, dans un sport donné.

Le MODO, équipe suédoise de hockey de Peter Forsberg, est d’ailleurs passé de la première à la deuxième division il y a deux ans. Ça avait fait tout un tollé!

Et que dire de la Juventus qui s’était retrouvée en D2?

Plusieurs partisans de foot aimeraient bien qu’il y ait un tel système entre la MLS et la USL. Mais vous imaginez si un club comme l’Impact devait aller en 2e division après une saison de misère? De quoi tuer l’engouement naissant et fragile… Le circuit Garber n’est pas assez vieux pour se permettre un tel système.

Tyler Dellow, un spécialiste des stats avancées, aimerait bien que la LNH se scinde en deux (une première et une deuxième division) et qu’il y ait un système de promotion/relégation entre les deux ligues.

À moyen terme, Dellow aimerait bien voir une LNH à 40 (ou 36) équipes divisées en deux catégories/calibres.

Sur papier et en théorie, ça tient la route. Ça amènerait une dose d’excitation et de nervosité supplémentaire.

MAIS…

Il est difficile d’implanter un tel système dans un circuit où la parité est aussi grande que dans la LNH. Il est injuste pour les gros marchés de leur demander de financer les plus petits… Et de leur dire d’aller jouer en deuxième division après une saison difficile.

Parce que c’est probablement ce qui arriverait avec le Canadien cette saison! Merci d’avoir contribué financièrement à faire vivre les Coyotes et les Hurricanes, mais allez jouer en D2 SVP!

De plus, voyez-vous vraiment de petits marchés comme la Caroline, la Floride, l’Arizona, Columbus et j’en passe se disputer la Coupe Stanley alors que les Flames, le Canadien, les Oilers et les Hawks se battent pour… Revenir en D1? Ce serait le bordel!

Comment Gary Bettman, qui a peur d’ajouter une ou deux équipes en séries, pourrait-il opter pour un tel plan? Comment les Gouverneurs les plus influents pourraient-ils accepter un tel risque pour eux?

Les gros marchés (ratings télé, merch et spectateurs) en deuxième division et les petits en première? Non… Ça ne fonctionnerait pas!

L’idée de Dellow est bonne, théoriquement, mais elle s’applique très mal dans la réalité. Peut-être un jour… Mais pas à court terme. Malheureusement, diront certains…

En rafale

– Petit rappel pour les partisans de l’Impact et de soccer.

– Pour un cinquième jour de suite, Carey Price s’est présenté sur la patinoire, avec Stéphane Waite, avant ses coéquipiers. Il s’est échauffé 30 minutes avant l’entraînement.

– Qu’il se repose jusqu’à la saison prochaine.

– Nathan Gerbe passera deux ans de plus du côté de Columbus.

– La MLS est de moins en moins une ligue de vieux…

– Félicitations!

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Aucun espoir du CH parmi les 50 meilleurs de la LNH

Combien de fois a-t-on fait le procès de Sylvain Lefebvre, Marc Bergevin ou Trevor Timmins publiquement? Beaucoup…

Ce matin, tenons-nous en aux faits. That’s it.

Aux faits et au classement des 50 meilleurs espoirs du circuit Bettman compilé par Craig Button.

Button, un analyste sur TSN et ancien recruteur/DG de la LNH, a dressé une liste des 50 meilleurs prospects du circuit. Cette liste mérite d’être prise au sérieux.

Chaque année, Button remet sa liste des meilleurs espoirs en vue de chaque repêchage amateur de la LNH. La plupart du temps, elle diffère énormément de celles des autres analystes… Et le temps prouve 8 fois sur 10 à Button qu’il avait raison de détonner du groupe et des consensus.

Voici donc les 50 meilleurs espoirs du circuit Bettman présentement, selon Button :

Pour apparaître sur cette liste, un joueur ne doit pas être devenu un NHLer établi et il doit appartenir à une équipe de la LNH (via repêchage ou contrat à titre d’agent libre).

Surprise (ou pas) : Le Canadien n’a aucun espoir sur cette liste. 0 sur 50…

Mathématiquement parlant, chaque équipe devrait avoir un ou deux espoirs. Mais pas le CH…

Les cinq meilleurs espoirs du Tricolore sont, selon Button, Ryan Poehling, Noah Juulsen, Nikita Scherbak, Joni Ikonen et Will Bitten.
Oubliez Josh Brook, Charlie Lindgren, Cayden Primeau, Michael McNiven (le prochain Carey Price selon Don Cherry), Lukas Vejdemo, Jake Evans, Brett Larnout, Zach Fucale…

Et Michael McCarron!

Oubliez aussi Mikhail Sergachev, qui joue dans la LNH… Et qui a été échangé depuis sa sélection.

Les Oilers, les Jets et les Maple Leafs n’ont pas de joueurs non plus dans le top 50 de Button.

29 des 50 joueurs sont des choix de 1ere ronde.

Les Canucks ont le tout premier joueur sur cette liste : Elias Pettersson, fifth pick overall la saison dernière… Qui brûle la première ligue suédoise présentement. Ils ont aussi quatre autres joueurs : Olli Juolevi, Adam Gaudette, Jonathan Dahlen et Thatcher Demko.

Les Flyers ont quatre joueurs dans ce top 50, eux.

Voici la liste complète :
Tirez-en vos propres conclusions. Je vous ai dit que JE ne souhaitais pas faire le procès de personne ce matin… Mais rien ne vous empêche de le faire, vous.

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