Une étude l’Université de Sydney démontre qu’en cas de lombalgie aiguë, le paracétamol n’aide pas les patients souffrants. En effet, il semblerait que la douleur n’est pas apaisée avec ce médicament qui n’aide pas à reprendre du poil de la bête rapidement.
Des tests sur un groupe qui avait de forts maux de dos et qui prenait le placebo ont prouvé que ces personnes récupéraient plus vite après avoir pris le « faux médicament » que celles qui prenaient le paracétamol.
Bien que ce soit la première étude à parvenir à de tels constats, par ailleurs publiés dans The Lancet, elle remet en question le paracétamol et ses vertus analgésiques, explique Santé Log.
Il a également été remarqué qu’outre le nombre différent de jours (17 contre 16) de récupération entre les patients qui prenaient le placebo et le paracétamol, les effets négatifs sur les niveaux de douleur, de handicap, de mobilité, de qualité de sommeil ou de vie demeuraient les mêmes dans les groupes avec ou sans paracétamol.
Rappelons qu’un médicament efficace devra être trouvé, car la lombalgie est la principale cause d’invalidité sur la planète. « La lombalgie est la maladie chronique qui entraîne le plus d’arrêts de travail chez les personnes de plus de 45 ans. C’est aussi la 3e cause de handicap chronique chez les 45-64 ans. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la lombalgie touche à un moment donné environ 33 % de la population », écrit Top Santé.
En attendant de dénicher la pilule magique, les spécialistes conseillent un suivi efficace avec un médecin.
Une innovation médicale et technologique en provenance de l’Irlande pourrait donner de l’espoir aux milliers, voire millions, de personnes qui souffrent d’importants maux de dos dans le monde, selon ce que rapporte Top Santé.
La compagnie irlandaise Mainstay Medical travaille à mettre au point un stimulateur électrique capable de stimuler les muscles bloqués et la colonne vertébrale, et ainsi traiter les douleurs.
Le stimulateur, baptisé ReActive8, a été mis à l’essai auprès d’un groupe de 26 patients, et les résultats sont jusqu’ici intéressants. Du groupe de sujets, 74 % affirment ressentir une amélioration significative de leur état, alors que 85 % estiment que le stimulateur améliore carrément leur qualité de vie.
Mieux encore, 45 % des patients déclarés invalides au travail ont pu reprendre le boulot grâce à l’appareil.
« Cet appareil a essentiellement été conçu pour les actifs qui ont de 45 à 55 ans, qui souffrent du dos depuis plus de 10 ans et ont tout essayé pour venir à bout de leur lombalgie, en vain », explique Peter Crosby, de Mainstay Medical.
D’autres essais sont prévus, et l’équipe derrière le ReActive8 espère pouvoir le commercialiser d’ici la fin de l’année 2015.
Les maux de dos seraient désormais la principale cause d’invalidité professionnelle dans le monde, selon Top Santé, qui rapporte la publication de deux études sur le sujet.
Ces deux études dites croisées sont le fruit des efforts de chercheurs américains et australiens, qui se sont penchés sur plusieurs autres recherches en la matière effectuées dans pas moins de 187 pays dans le monde.
Les résultats semblent clairs pour le Dr Damien Hoy de l’Université du Queensland, en Australie, et le Dr Roy Burstein de l’Institute for Health Metrics and Evaluation, à l’Université de Washington.
Les deux spécialistes constatent que les maux de dos sont devenus la première cause qui explique les requêtes en invalidité de la part des travailleurs sur la planète.
« La lombalgie entraine une invalidité globale et ces douleurs dans le dos ont tendance à augmenter avec l’âge. Avec le vieillissement de la population, il est urgent de poursuivre les recherches pour mieux comprendre les lombalgies et trouver des traitements efficaces », croit par ailleurs le Dr Hoy.
Les pires statistiques en matière d’invalidité due aux maux de dos et à la lombalgie seraient observables en Afrique du Nord, en Europe et au Moyen-Orient.
C’est sur le blogue de Santé Log que Frédérique Le Gall, sage-femme de profession, livre son témoignage pour encourager ses consœurs à parfaire leur formation.
Il est reconnu de par le monde que les douleurs chez les femmes enceintes passent presque toujours par des sciatalgies plus ou moins chroniques et douloureuses, en plus des lombalgies et autres maux pour lesquels la médecine n’a pas de traitement.
Frédérique Le Gall en avait assez de répondre à ses patientes qu’elles devaient se faire prescrire des médicaments après l’accouchement, ou encore d’être impuissante face à leur douleur lors de la grossesse.
Elle s’était elle-même fait traiter en ostéopathie et avait obtenu une amélioration immédiate de sa condition. En tombant enceinte et en retournant chez l’ostéopathe, elle a réalisé qu’elle avait ainsi réussi à passer sa grossesse sans ces douleurs invalidantes. Cela l’a convaincue de suivre la formation à l’IOPS (Institut Ostéopathique des Professionnels de Santé).
De nos jours, il y a de plus en plus d’ouverture chez les spécialistes de la santé, tant chez les médecins que les infirmiers. Ainsi, si vous souffrez de ces douleurs, il ne faut pas hésiter à demander une recommandation du médecin pour aller voir un ostéopathe.
Ces « médecins » alternatifs sont en mesure de traiter efficacement les maux qui surviennent à cause des étirements ligamentaires et de la pression effectuée sur la symphyse pubienne lorsque vous êtes enceinte.
Les études ostéopathiques nécessitent en moyenne 6 ans d’études très intensives et se spécialisent également en gynécologie. Renseignez-vous, vous éviterez ainsi de souffrir inutilement.
Le yoga pour traiter la lombalgie
Des chercheurs américains ont découvert que la pratique de certaines postures du yoga réduisait les douleurs lombaires chroniques.
On a effectué des essais cliniques sur 90 personnes souffrant de lombalgie. Elles ont été séparées en deux groupes, un qui pratiquait le yoga avec la poursuite des traitements médicaux traditionnels et l’autre qui n’avait que les traitements médicaux.
Une trentaine de postures ont été sélectionnées, surtout sur l’alignement des membres et en particulier celui de la colonne vertébrale.
Au bout de trois mois déjà, ceux qui pratiquaient le yoga notaient une diminution de leurs douleurs et au bout de six mois, cette diminution était encore plus grande. On a aussi noté que l’incapacité physique était réduite de 12 à 29 % et que les symptômes de dépression étaient également à la baisse.
De plus, aucun effet indésirable n’a été noté à la pratique du yoga. Les patients avaient deux séances de groupe de 90 minutes par semaine. Chaque jour, ils devaient s’adonner aux exercices enseignés pendant 30 minutes.