Catégories
Mode et accessoires

Les bas prix sont à Londres

Avec la livre à son plus bas et l’euro à son plus fort, les gens mettent le cap sur Londres pour trouver les meilleures aubaines pour leur magasinage.

Une étude de Selfridges démontre qu’en effet, il y a une économie d’environ 10 ou 20 % sur les articles mode à Londres, comparativement aux mêmes produits à Paris ou Milan.

Cette étude a comparé des articles pour femmes et hommes, incluant chaussures, sacs à main et manteaux. Contrairement à ce que les gens croient, les prix sont plus bas à Londres. La ville est donc LA place pour magasiner en Europe.

Catégories
Nouvelles quotidiennes

Des vols encore retardés dans les aéroports britanniques

Les problèmes liés au centre de contrôle du trafic aérien ont causé jusqu’ici l’annulation de quelque 90 vols, empêchant ainsi 10 000 passagers de voyager.

Les aéroports touchés sont ceux de Heathrow, de Luton et de Manchester.

La compagnie la plus touchée est la British Airways. Encore aujourd’hui, elle a dû annuler des vols, car un de ses avions ne se trouvait pas au bon endroit.

Rappelons que le centre de contrôle du trafic aérien a eu à faire face à d’autres problèmes similaires en 2002 et en 2004.

Catégories
Dossier moyen (600 mots)

Royaume-Uni : Londres – Sur les pas de Jack l’Eventreur

Whitechapel hier
Plantons le décor. Whitechapel, à l’est de la City, tient son nom d’une chapelle du XIVe siècle dédiée à la Vierge Marie. A la fin du XIXe siècle, c’est l’un des quartiers parmi les plus pauvres de Londres. Il accueille des émigrants irlandais et des juifs d’Europe qui ont rejoint une population misérable. Ses rues et arrières cours sont fréquentées par des prostituées qui y font commerce entre deux portes. L’alcool, la violence et les crimes sont courants dans les bouges et dans les ruelles obscures qui attirent des visiteurs voulant s’encanailler.
 
Et Whitechapel aujourd’hui
Aujourd’hui, Whitechapel a bien changé. Le quartier est le fief du sous-continent indien, particulièrement celui des Bangladeshi. Le marché de Brick Lane est à ne pas manquer. Les restaurants indiens ont remplacés les fish & chips ; les courettes ont fait place à des logements sociaux. Il reste encore quelques maisons, écoles et églises anciennes. A l’Ouest, la City voisine gagne du terrain et le paysage se modernise. Maintenant, le promeneur avec de l’imagination, car l’urbanisme a fait son œuvre, peut suivre les pas de Jack l’Eventreur.
 
Signé Jack The Ripper
Ce pseudonyme a été vulgarisé par la presse à la réception d’une lettre supposée être de la main du tueur au couteau et signée Jack The Ripper. De nombreuses missives furent envoyées à la police et aux journaux, la plupart sombres canulars, pourtant trois d’entre elles furent considérées comme sérieuses.
 
Suivez le guide !
Officiellement, Jack l’Eventreur aurait fait cinq victimes, toutes des prostituées. Au départ de la station de métro Whitechapel, rejoignez Durward Street, anciennement Buck’s Row. C’est là que la première victime Mary Ann Nichols, dite Polly, est trouvée le 31 août 1888 à 3 h 45 du matin. Elle a été égorgée et éventrée (inscription dans un cartouche blanc à l’entrée de la rue sur le mur en briques). Continuez jusqu’à Hanbury Street. Dans la cour du n°29, aujourd’hui remplacé par un parking et une halle, la seconde victime Annie Chapman, dite Dark Annie, est retrouvée le 8 septembre à l’aube. Elle a aussi été égorgée et sauvagement éviscérée.

Revenir jusqu’à Henriques Street. La troisième victime Elisabeth Stride, dite Long Liz, fut quant à elle égorgée dans la cour du club Berner le 30 septembre (cartouche à l’angle de la rue). Repartir vers la station de métro de Aldgate East jusqu’à Mitre Square. C’est dans ce parc public, aujourd’hui placette entre immeubles et école, que la quatrième victime Catherine Eddowes, dite Kate Conway, a été tuée le même jour. Affreusement mutilée, elle a été éviscérée et plusieurs de ses organes lui ont été volés.
Cap au Nord, vers Goulston Street pour rejoindre Brushfield Street. C’est au 13 Miller’s Court, le 9 novembre vers 3 h du matin que Mary Jane Kelly, dite Ginger, est retrouvée chez elle découpée en morceaux. Son cœur a disparu. Rien ne subsiste de l’endroit, le Spitafields Market a investi les lieux dominés par une imposante église. Finir le tour, en face, au Ten Bell Pub contemporain de Jack l’Eventreur et boire à la mémoire de ces belles de jour tuées la nuit.
 
Les suspects
Plusieurs pistes abracadabrantesques n’aboutirent jamais. Les plus scandaleuses, deux proches de Buckingham Palace : le prince Albert-Victor, petit-fils de la reine Victoria, et Sir William Gull, chirurgien de la Cour. Les plus médicales : le docteur Roselyn Donston, Michael Ostrog, chirurgien russe, et le fils d’un médecin, Montague J Druitt. La plus raciale : Aaron Kosminski, juif polonais fou.

Catégories
Dossier moyen (600 mots)

Royaume-Uni : Londres – Le paradis du shopping

Les soldes
Deux périodes sont à privilégier pour les bonnes affaires : les soldes d’hiver en janvier et celle d’été en juillet. Les prix sont souvent divisés par deux, voire plus, et cela dès le premier jour. Tous les magasins, du plus chic au plus basique, se transforment alors en joyeux bazars. Ambiance cool. Ici, au pays du flegme, pas de panique… Si vous manquez ces rendez-vous annuels, rassurez-vous, toute l’année des promotions et autres rabais s’offrent à vous, dans tous les quartiers de la capitale.
 
Les grands magasins
Institution autant que magasin, la visite d’Harrods à Knightsbridge évidemment s’impose. Les prix y sont à la hauteur de sa réputation : c’est le luxe pharaonique ! Le Food Hall est à conseiller pour acheter les thés « maison » dans leurs boîtes vertes. En sortant du magasin, aller voir, au coin d’un escalier, la stèle érigée par le maître des lieux à la mémoire de son fils Dodi El Fayed et de Diana Spencer.

Plus bourgeois, moins touristique, et particulièrement prisé des Londoniens, Harvey Nichols, son proche voisin, est largement ouvert aux créateurs. Selfridges, sur Oxford Street, est le grand magasin par excellence de la mode. Liberty sur Regent Street séduit par sa façade Tudor et ses imprimés fleuris inimitables. Peter Jones de Sloane Square a le charme discret des magasins cossus. Ses rayons cuisine et linge de maison sont irrésistibles. Et Marks & Spencer, chaîne à prix doux, offre de bonnes surprises aux rayons enfants et lainages.
 
Arpentez King’s Road…
Moins touristique qu’Oxford Street, moins snob que Bond Street, moins ostentatoire que South Kensington et moins courue que Knightsbridge, le quartier de Sloane Square et King’s Road à Chelsea sont parfaits pour un shopping familial. Quelques bonnes maisons : Hackett et ses polos rayés pour les messieurs, Hobb’s, Jigsaw et L.K. Bennett pour les vêtements (grandes tailles possibles) destinés aux dames coquettes, Trotters et Petit Bateau pour les enfants. Pour des cachemires à prix compétitifs : Brora. Pour leurs collections raffinées : Bamford et Joseph. Des valeurs sûres : Penhaligon’s pour leurs eaux de toilette incroyables, Body Shop et Boots pour les soins corporels, Peter Jones, Heal’s et Habitat pour la maison.
 
Les musts so british
Difficile de faire un choix. Voici toutefois des établissements « coups de cœur » pour certaines catégories de produits. Pour les thés : Fortnum & Mason (SW1). Le temple centenaire des parapluies : James Smith and sons (WC1). Les chemises sur mesure : Turnbull & Asser (SW1). Daunt Books (W1U), vaste librairie edwardienne. Hamleys (W1), incomparable magasin de jouets. Conran Shop (SW3), le magasin du gourou de la décoration. Smythson (W1), le roi du papier à lettres. Et toujours Church’s, incontournable pour les chaussures, Burberrys pour ses trench-coats et Paul Smith pour ses costumes.
 
Les marchés aux puces et les charity’s shops
A Londres, les marchés aux puces, ouverts le week-end, proposent le pire et le meilleur. On y trouve des vieilles fripes « seventies », de la vaisselle, de l’argenterie, des bijoux artisanaux, des gravures et une multitude d’objets hétéroclites pour amateurs de brocante et d’« antiques ». Portobello (W11) est le plus connu. Découvrir aussi Camden (NW5) et Brick Lane (E1). Quant aux charity’s shops, elles sont nombreuses et recyclent parfois des vêtements de grandes marques.

Catégories
Dossier moyen (600 mots)

Royaume-Uni : Londres – Les lieux à la mode

Les restaurants branchés
Il y a bien longtemps que Londres est devenue une capitale gastronomique. Des chefs créatifs ont su réinterpréter avec audace la cuisine locale en y intégrant toutes les saveurs exotiques issues de l’ancien empire colonial. Les additions sont à la hauteur de leur célébrité et les réservations indispensables.

Le Nobu de Berkeley (Mayfair) est le restaurant japonais le plus branché. Sa clientèle internationale de stars et autres « people » attirent les paparazzi qui campent près de l’entrée. Le Yauatcha dans Soho mélange « dim sum » et desserts français. Dans le même quartier, l’Arbutus excelle dans le mixte franco-anglais (prix doux) et The Ivy reste un classique toujours dans le coup avec service et homard dans la grande tradition « british ».

Le E&O, au cœur de Notting Hill, rassemble les « beautiful » riverains pour des brunchs aux parfums d’Asie. A deux pas, l’Electric Brasserie est le repaire des cinéphiles, car elle jouxte le cinéma éponyme qui, équipé de fauteuils-club en cuir et de repose-pieds, permet de visionner dans un confort extrême le dernier film dont on parle.

The Landau, restaurant de l’hôtel The Langham à Portland Place, est du plus grand chic, fréquenté par les designers et les couturiers. Le St John Restaurant, proche de la City, se fait le champion des cochonnailles et autres abats cuisinés avec caractère. Le Launceston Place Restaurant avec ses salles à manger intimes a été, en son temps, l’un des refuges de la princesse de Galles. Aujourd’hui, il est toujours prisé par la « gentry ».
 
Les gastro-pubs
Mieux que la cuisine rustique du pub traditionnel et moins sophistiqué que les restaurants, Londres a inventé les gastro-pubs. Certains sont très recherchés et, là aussi, les réservations s’imposent.

Nos préférés : Tom’s Kitchen (SW3) pour son ambiance chaleureuse et sa cuisine revigorante ; Bumpkin (W11) qui revisite avec talent la cuisine anglaise ; The Admiral Codrington (SW3), un ancien pub, qui sous une agréable verrière propose de jolis plats de poissons à une clientèle longiligne ; The Cow (W11), petit pub pour initiés, qui propose des fruits de mer ; The Royal Exchange (EC3), ancien temple victorien de la finance, un resto-bar qui a pris possession de « la corbeille » pour restaurer les jeunes tradersde la City.
 
Les bars à cocktails et à vins
Moins populaires que les pubs traditionnels, des bars rivalisent d‘imagination pour séduire une jeune et brillante société. Deux incontournables : Eclipse à Chelsea très prisé pour ses « passion fruit martinis » et Shampers à Soho qui propose 25 vins à déguster au verre.
 
La vie nocturne
Londres offre un vaste choix d’endroits branchés pour sortir le soir ou aller danser, entre rock, disco, électro et salsa. Mais le principe des clubs étant de proposer chaque semaine en livedes musiciens et des DJ’s, le plus sûr est de s’en remettre aux pages spécialisées de « Time Out ». Cet hebdo recense la vie nocturne londonienne et donne les bons plans. Les clubs privés étant… très privés, vous aurez peu de chance d’y accéder, à moins de connaître des habitués.

Catégories
Dossier moyen (600 mots)

À la découverte de Londres

Les sites incontournables

Les grands classiques à (re)visiter
Pour un premier séjour, certaines visites s’imposent. A la reine tout honneur ! Commencez par assister à la relève de la garde devant Buckingham Palace (ouvert au public en été), puis visitez Westminster Abbey et Westminster Palace, le siège des Chambres des Lords et des Communes surmonté de la célèbre horloge Big Ben, Picadilly Circus et la statue d’Eros menaçant de sa flèche pigeons et touristes, Trafalgar Square et la colonne de l’amiral Nelson portant bicorne et épée. A côté, l’église St Martin in the Fields est réputée pour ses ensembles de musique baroque ; et les anciennes halles de Covent Garden abritent des boutiques et des baladins talentueux. Dans la City, cœur financier de Londres, la Tower of London retrace le passé sanglant de l’époque médiévale. Plus reposante, la cathédrale Saint-Paul s’inscrit comme le témoin des grandes cérémonies royales.
 
Les nouveaux sites à découvrir
A l’est de Londres, les Docklands, anciens quais abandonnés de la marine marchande, ont été transformés en un quartier branché surplombé par les tours de Canary Warf.Ici, des buildings à l’architecture futuriste côtoient lofts, immeubles et restaurants ouverts sur la Tamise.
Sur la rive sud, le Southside réhabilite les entrepôts et les usines en lieux culturels. Le Shakespeare Globe Theatre a été reconstruit à l’identique à son emplacement d’origine. Voisine, la Tate Modern est abritée dans une ancienne centrale électrique. Et The London Eye, la grande roue, offre une vue époustouflante sur la Tamise et la City.
 
Les musées
Bonne nouvelle ! La plupart des musées sont gratuits, seules les expositions temporaires sont payantes. Ne manquez pas le British Museum pour ses antiquités égyptiennes et grecques ; la National Gallery qui présente des grands peintres européens et la National Portrait Gallery qui dévisage 500 ans de portraits ; enfin la Royal Academy of Arts est idéale pour découvrir les grands classiques anglais du XVIIe à nos jours.
Remarquables : la Tate Britain (rive nord) regroupe les peintures essentielles de l’art britannique et sa consoeur la Tate Modern (rive sud) expose l’art moderne et contemporain. Une navette relie, par la Tamise, les deux musées. Et toujours le Victoria & Albert Museum pour son éclectisme décoratif et oriental. Sans oublier la Queen Gallery, la Courtauld Gallery et la Wallace Collection.
  
Le saviez vous ?
Jusqu’au bout de la nuit

Comédies musicales, représentations théâtrales, de danse classique ou contemporaine, opéras, récitals classiques, concerts rock ou jazz, prestations de DJ, soirées house et techno… Chaque soir, la capitale britannique lève le rideau sur une vie nocturne riche et foisonnante, qui reflète l’étendue de ses talents et de sa créativité.
 
Lady Diana
Un itinéraire pédestre long de 10 km a été imaginé pour rendre hommage à Lady Diana. Il passe par plusieurs sites associés à la princesse de Galles : Kensington Palace, Buckingham Palace, Clarence House, St James’s Palace, Spencer House, sans oublier une fontaine, à l’angle ouest de Hyde Park, près du Serpentine.
  
Les coups de coeur
Madame Tussauds, musée de cire aux personnages hyper-réalistes.
Fenton House (Hampstead Grove), demeure patricienne du XVIIe siècle.
Le Chelsea Physic Garden au bord de la Tamise (SW3), le plus ancien jardin botanique fondé en 1673.
  
A savoir avant de partir
La meilleure période : toute l’année.
Quelques précautions : sachez qu’en Angleterre la circulation s’effectue à gauche.
N’oubliez pas d’emporter un imperméable léger ou bien chaud selon la saison de votre voyage et un grand sac vide en réserve pour mettre les nombreux achats que vous aller faire.

Catégories
Nouvelles quotidiennes

Une rétrospective de Francis Bacon à Londres

C’est du 11 septembre au 4 janvier qu’aura lieu cette exposition éponyme, pour l’occasion du 100e anniversaire du défunt peintre Francis Bacon.

En plus de ses toiles les plus connues, les amateurs d’art pourront admirer quelques éléments inédits, trouvés dans l’atelier de l’un des plus grands peintres britanniques.

Une exposition intense, violente et déchirante, qui souhaite marquer le public du 21e siècle.

Catégories
Mode et accessoires

Des mannequins de plus de 16 ans à la Semaine de la mode à Londres

Le Conseil britannique de la mode vient de déposer un rapport qui préconise que les mannequins engagés pour la Semaine de la mode de Londres soient âgées de 16 ans et plus.

Parmi les recommandations, on retrouve l’obligation de fournir un certificat médical qui prouve que l’indice de masse corporelle (IMC, rapport poids/taille) est supérieur à 18,5 (soit environ 56 kg pour 1 m 75). Cette solution n’a toutefois pas été retenue par la Semaine de la mode londonienne qui ne rigole pas avec les troubles alimentaires chez les mannequins.

La proposition d’interdire les mannequins de moins de 16 ans sera mise en oeuvre lors de l’évènement du 15 au 20 septembre.