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La lotion antiseptique réduit la mortalité néonatale

Selon les résultats de deux grandes études menées au Pakistan et au Bangladesh et publiées dans The Lancet, plus de 3 millions de nourrissons meurent chaque année dans le monde entier, et 1/3 de tous ces décès néonatals sont dus à des infections.

Bien que les souches de la moelle puissent être une source d’infection, la plupart des recherches sur les soins du cordon ombilical à la naissance ont été faites dans les pays à revenu élevé.

La première étude a servi à comparer les différences lorsqu’il y a utilisation d’antiseptiques par les obstétriciens pour le nettoyage du cordon ombilical, éducation du lavage des mains auprès des membres de la famille et processus de nettoyage naturel du cordon ombilical, quand celui-ci sèche naturellement sans aucun traitement.

La seconde étude a permis de vérifier les bienfaits d’utiliser une lotion antiseptique pour le nettoyage du cordon ombilical, immédiatement après la naissance ou seulement une semaine après l’accouchement.

Les résultats ont donc permis de révéler que le risque de décès néonatal a été plus faible dans le groupe mono-application de l’antiseptique que dans celui où on laissait le cordon sécher naturellement. Cependant, aucune différence n’a été remarquée dans le fait d’utiliser l’antiseptique une seule ou plusieurs fois pour le nettoyage.

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Des phtalates potentiellement nocifs pour les bébés

Une recherche, menée conjointement par l’institut de recherche de l’hôpital des enfants de Seattle et l’Université de Washington, démontre que des lotions, des talcs et des shampoings pour bébés à base de phtalate, un produit chimique, pourraient être nocifs pour les petits. On a retrouvé des traces du produit dans leur urine.

163 poupons, âgés de 2 à 28 mois, ont été mis en observation. Les scientifiques ont mesuré la concentration de phtalate dans leur urine. Celle-ci était plus grande lorsque les parents utilisaient des produits à base de ce composant chimique.

L’auteure de l’étude, Sheela Sathyanarayana, mentionne : « C’est inquiétant, parce que l’exposition aux phtalates dans la prime enfance a été associée à une modification de la concentration des hormones ainsi qu’à une hausse des cas d’allergies et d’eczémas. »

La professeure s’inquiète aussi de la vulnérabilité des poupons, dont les systèmes reproductif et endocrinien sont encore en développement.