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Julie Snyder s’ouvre sur sa santé mentale

Le 26 janvier dernier, sur les plateaux de tournage de La semaine des 4 Julie, Julie Snyder a fait un témoignage touchant sur sa santé mentale. L’animatrice a confié qu’elle sortait récemment d’une dépression, inspirée par la journée Bell cause, destinée à briser le silence entourant la santé mentale.

« Je sais que moi je transpire la joie. Sur le tapis roulant chaque soir je suis de bonne humeur, je sens toujours une grosse émotion positive quand je me présente en ondes devant vous et on me dit souvent que mon énergie est contagieuse […] mais comme c’est une journée spéciale, je me dois de montrer l’autre côté de ma petite médaille », a-t-elle déclaré.

Puis, elle a enchaîné : « Avant et après les émissions, ça ne roule pas toujours autant pour moi que sur le tapis. Ça m’arrive de m’effondrer, de tomber, de ne plus me comprendre. Ça m’arrive de ne pas vouloir sortir de mon lit et, encore pire, de ne pas pouvoir sortir de mon lit.

« j’ai survécu à plusieurs tempêtes violentes »

C’est peut-être difficile à croire, mais je sors d’une dépression et pour moi les blessures de mon âme et de mon coeur ont été plus douloureuses que mes accouchements. Sur le plan personnel, j’ai survécu à plusieurs tempêtes violentes, je me suis souvent sentie comme un petit radeau frêle sur l’océan. 

Ce qui a changé chez moi c’est que maintenant j’arrive à exprimer ma souffrance et de la partager. Et, je veux remercier mon médecin Paul L’Espérance, de m’avoir permis de briser mes chaînes, qui ne me briseront plus. 

Je veux remercier mes amis et mes collègues qui se relaient pour prendre soin de moi quand je ne vais pas bien. […] Je dis souvent : secouez-moi pas trop parce que je suis remplie de larmes. J’ai compris que les larmes quand on les laisse couler, ça permet de remonter ». 

Rappelons que l’équipe de La semaine des 4 Julie a proposé un hommage bien senti à Jean-Marc Vallée, moins d’un mois après sa mort. On y retrouvait des extraits de ses meilleurs projets, ainsi que de témoignages de collaborateurs et de proches, dont Reese Witherspoon, Louise Archambault, Jared Leto et Michel Côté.

« Nous ne sommes pas encore remis de la mort du grand réalisateur Jean-Marc Vallée, survenue le 25 décembre dernier. Aimé, admiré et respecté de tous, les hommages n’ont pas cessé de déferler depuis (…) nous avons ajouté le nôtre à la mémoire de cet être exceptionnel qui a marqué tant de destins, dont ceux du légendaire Michel Côté, de la réalisatrice Louise Archambault et du gagnant de l’Oscar du meilleur acteur de soutien dans le film de Jean-Marc Vallée, Dallas Buyers Club, nul autre que @jaredleto! », pouvait-on lire sur le compte Instagram de Julie Snyder.

Jean-Marc Vallée est mort le 25 décembre dernier de manière subite, du côté de Berthier-sur-Mer, créant une onde de choc chez les cinéphiles et l’industrie du spectacle nord-américaine et internationale. Il avait 58 ans.

D’autant plus, dans le cadre de la semaine Bell Cause pour la cause, Canal VieNoovo.ca et Crave s’unissent pour la diffusion d’un documentaire bien spécial animé par l’excellente Jessica BarkerMaman, pourquoi tu pleures? parcourt le chemin de la santé mentale périnatale où l’animatrice va à la rencontre de plusieurs artistes afin d’aborder ce sujet qui est tellement important.

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Feu vert pour les nouveaux films de Denys Arcand, Robin Aubert et Louise Archambault

La Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) a annoncé aujourd’hui les 14 longs métrages de fiction qu’elle soutiendra financièrement dans le cadre de son programme d’aide à la production.

On compte entre autres la comédie écrite et réalisée par Denys Arcand, Testament, qui témoignera « d’une époque où rectitude politique, évolution identitaire, protestations en tous genres, scandales culturels, militantisme et autres tempêtes médiatiques » font partie du quotidien, faisant perdre foi en l’humanité à un homme âgé, forcé de trouver de nouveaux repères.

Robin Aubert a quant à lui obtenu le financement pour Tu ne sauras jamais, un drame qu’il coécrit avec Julie Roy et qui portera sur un homme en fin de vie, isolé dans une chambre d’un CHSLD en pleine pandémie, qui cherchera à retrouver son amoureuse dont il est sans nouvelles et qui loge dans le même établissement que lui.

Louise Archambault pourra, de son côté, réaliser la comédie dramatique Le temps d’un été écrite par Marie Vien, un film qui porte sur un curé qui fréquente les sans-abri de la métropole, alors qu’il est à l’aube de devoir fermer son église. Comme un coup de main du seigneur, le destin lui fera hériter d’une propriété où il pourra amener des itinérants, qui devront, eux aussi, faire face aux locaux et à « leur propre vérité ».

India Desjardins signe son premier scénario — excepté bien sûr les adaptations cinématographiques de ses romans Aurélie Laflamme — avec la comédie romantique 23 décembre, qui sera réalisée par Miryam Bouchard. Ce film de Noël a de quoi particulièrement attirer notre attention, surtout après la sortie de l’essai Mister Big ou la glorification des amours toxiques, qui se penche notamment sur les modèles plutôt négatifs qu’ont pu nous transmettre nos comédies romantiques favorites.

Sophie Dupuis a obtenu le financement pour Drag, un drame qui suivra Simon, une étoile montante du monde de la drag à Montréal, alors qu’il tombe amoureux d’Olivier, le petit nouveau du métier avec qui il développera une relation toxique. En même temps, il renouera avec sa mère, de retour au pays après plus d’une décennie ailleurs… et touchera le fond.

Anne Émond réalisera de son côté La meute, un drame adapté de la pièce éponyme de Catherine-Anne Toupin, qui signera le scénario. L’histoire porte sur Sophie, une femme traumatisée qui se retrouve dans un Airbnb pour fuir sa réalité. C’est là qu’elle fera la connaissance de Martin et de Louise, avec qui elle partagera des soirées arrosées et une complicité grandissante. Mais si elle n’avait pas atterri là par hasard…?

Francis Leclerc a reçu le feu vert pour son film Le plongeur, coécrit avec Éric K. Boulianne et adapté du roman éponyme de Stéphane Larue. L’histoire nous conduira dans « un monde où le sommeil est rare, où les amitiés sont éphémères et où les tentations sont nombreuses », alors qu’un étudiant en graphisme dépendant aux jeux d’argent obtiendra un boulot de plongeur dans le monde de la restauration, où il découvrira un rythme de vie effréné.

Stéphane Lafleur réalisera Viking, une comédie de science-fiction coécrite avec Éric K. Boulianne qui racontera l’histoire d’un professeur d’éducation physique qui a toujours rêvé d’être astronaute et qui se retrouvera à faire partie d’une mission sur Mars où il devra « anticiper les réactions des vrais astronautes confrontés à divers problèmes interpersonnels ». Mais ce travail lui offrira également des révélations sur lui-même.

Kanaval d’Henri PardoPas d’chicane dans ma cabane! de Sandrine Brodeur-Desrosiers, Un goût amer d’éternité de Dominique Chila et Samer NajariLa mécanique des frontières d’Hubert Caron-GuayLa mort n’existe pas de Félix Dufour-Laperrière et Le dernier repas de Maryse Legagneur sont les autres films qui recevront du financement de la SODEC.