Les violents tremblements de terre (7.0 à l’échelle de Richter) qui ont secoué Port-au-Prince, la capitale d’Haïti, ont causé d’importants dommages au pays. L’hôpital de Pétionville et le Palais présidentiel se sont même effondrés. On s’attend à des milliers de morts.
Ce matin (13 janvier), les informations arrivent au compte-goutte. Tard hier soir, on était sans nouvelles de l’écrivain québécois Dany Laferrière, qui se trouvait en Haïti avec des journalistes pour faire le reportage L’Énigme du retour. La Presse nous apprend toutefois que sa femme, Maggie, qui est demeurée au Québec, aurait eu des nouvelles par personne interposée. L’écrivain aurait envoyé un message texte à quelqu’un afin qu’on avertisse sa femme de ne pas s’inquiéter. Il faut dire que les communications avec le pays sont particulièrement difficiles, pour ne pas dire impossibles, à l’heure actuelle.
La situation en Haïti est si catastrophique que l’aide internationale s’organise peu à peu. Au Québec, le parrain du Centre d’étude et de coopération internationale (CECI), Luck Mervil, fait de nouveau appel à la générosité des gens : « Haïti est une fois de plus secouée par une catastrophe majeure, c’est la panique, tout est démoli et il va falloir secourir la population dans les décombres! Soins, abris, eau, nourriture, tout est une priorité! »
Les gens peuvent faire un don au CECI. Pour avoir plus de détails, on peut consulter le site de l’organisme.
Rappelons qu’Haïti est le pays le plus pauvre des Amériques. Au cours des années, l’aide humanitaire a souvent été interrompue par des catastrophes naturelles, dont un cyclone en 2008.